Depuis le tournant de la rigueur de 1983, les cadres du P.S ne sont plus vraiment de gauche. Ils se sont convertis à l’ultra libéralisme inspiré par les néos -conservateurs.
Il n’y a rien à attendre de gens qui acceptent la dictature des spéculateurs, des banksters et des multinationales.
A l’époque de la S.F.I.O , on disait : "discours de Gauche, pratique de Droite !"
Malheureusement ce Parti Socialiste, né au Congrès d’Epinay en 1971 a fait "sa conversion" au Capitalisme confirmée par la déclaration de Mitterrand , en 1972 à Vienne devant l’Internationale Socialiste où il disait : "vouloir prendre 2millions de voix au PCF…".
La suite, on la connaît : chute électorale du P.C.F et montée de l’Extrême-Droite.
Règle d’or déguisée
La discipline budgétaire n’est que le moyen d’asseoir, sous une forme légale, la fin de nos droits sociaux. Entre des actionnaires qui réclament 15% et un État dont le taux de croissance n’est que de 1%, voire négatif, comme aujourd’hui, la seule variable d’ajustement possible est constituée par la mise à mal de nos services publics et les quelques droits sociaux qui nous restent comme du niveau de nos salaires.
Tout cela a été parfaitement organisé par les tenants de l’ultra libéralisme, et la construction européenne, sous l’alibi de la paix, a été l’instrument idéal pour arriver à leurs fins par tous les exploiteurs.
D’ailleurs, comme par hasard, aujourd’hui, le leitmotiv de tous ces braves gens qui nous gouvernent, est celui du coût du travail…sans bien sur évoquer dans le cadre du principe de la concurrence libre et non faussée cher à Bruxelles et à ses sbires et complices, la moindre protection pour nos concitoyens.
Le jour ou nous toucherons tous le salaire d’un employé Chinois, sa protection sociale et sa retraite, on pourra dire que l’Europe aura accompli sa mission.
Que le PS de François Hollande ne soit pas en faveur d’un processus de consultation sur un sujet majeur comme celui-ci devrait ouvrir les yeux de nombre de soutien du PS, logiquement.
Bourgeoisie revancharde
Nos oligarques nourrissent une haine et un mépris profonds pour le socle philosophico-politique de l’Europe : la démocratie des peuples et des individus attachés aux services publics pour tous.
Ces éléments ont amené à une perte de pouvoir et de richesse pour eux. D’où leur soutien à la fabrication de l’Europe actuelle. Donc une revanche pure et simple.
Nos ploutocrates européïstes ont conservé le désir de grandeur qui caractérisaient leurs prédécesseurs et veulent utiliser la crise organisée par la mise en application de traités de démantèlement des frontières géographiques et de leurs corollaires que sont les équilibres démocratiques et sociaux.
Quand il n’y aura plus que la rue pour s’opposer à leurs sombres dessins, il réaliseront l’ampleur de leurs illusions…