La vie n’est pas simple, si loin d’être un long fleuve tranquille…
Là-bas des catastrophes incommensurables : la terre qui se révolte,et des milliers de corps sans vie… La vie qui s’échappe dans dessouffrances terribles… et pourtant l’humilité…
Ici des désastres à petite échelle: ça et là des couples qui seséparent… ça et là des usines qui ferment… ça et là des vies quis’écroulent… et des esprits qui sombrent…
Ainsi va la vie…
Ici on s’insurge d’un enfant qui semble avoir une éducationcarencée… et là bas les enfants s’élèvent dans la rue, seuls, sansparents… rois de la débrouille…
On ne choisit pas où on né, où on vit : on subit.
Trop d’écarts, trop de différences, trop de souffrances pourtant des 2 côtés…
Abondance de biens d’un côté… rien de l’autre…
Aucun partage, aucune égalité, gaspillage honteux et restriction malheureuse…
Comment après avoir vu Slumdog millionnaire, ne pas culpabiliser d’être né là, d’acheter encore et toujours si facilement ?
Comment en regardant chaque soir le journal télévisé et le regard deces enfants d’Haïti, on ne peut avoir envie de serrer plus fort nosenfants… comme pour les aimer encore plus fort, eux et les autres,comme pour compenser tous ceux qui n’ont plus de parents, de famille…?
Ou est la normalité ?? Un enfant avec ses 2 parents ? Unenfant avec un parent puis l’autre un week-end sur 2 ? Un enfant sansparent, enfant de la rue ? Un enfant placé dans une famille d’accueil ?Un enfant adopté dans un pays fort fort lointain… L’enfancen’est-elle plus le temps de l’insouciance ??
Plus aucun repère.. plus aucune règle, comme l’impression quela société, notre société s’effrite, que notre monde ne sait pluscomment supporter toute cette souffrance qu’il engendre…
Une minute on nous parle de milliers de sans abris… et de l’autre, de millions entre les mains d’une seule personne…
Et cette télé-irréalité qui nous prend pour des "cons", et cesémissions qui nous étalent ce que jamais on ne pourra obtenir… et mêmesi, est-ce là le bonheur ?
Un hôtel de luxe au milieu d’une mer turquoise, des palais d’or et de marbre… Est-ce ça le rêve ?
Quand j’étais petite je rêvais de prince charmant et de monde encouleur … à quoi rêvent les enfants d’aujourd’hui ?? Ceux d’ici deWII et de Mario Bros… Ceux de là bas d’un repas chaud ??
Ainsi va la vie…
Souffrances des 2 côtés, vie gâchées à des échelles si différentes, mais à quoi bon juger ?
Chacun a son seuil de tolérance… mais moins on a plus on supporte ? Bizarre non ?
[b]Chère Fata en guise de commentaire, je t’offre une chanson que j’adore et qui va comme un gant à ton MAGNIFIQUE article
Ecoute-la , et tu verras (les deux images et musiques sont superbes)
Pour TOI, et tous ceux qui viendront lire et voter pour ce très beau texte auquel tu nous habitues à chacun de tes articles :
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Bonjour Fata,
Moins on a plus on supporte. Je n’aurais jamais voulu être très riche. Je trouve que la richesse est lourde à porter.
La pauvreté comme on voit actuellement avec le tremblement de terre en HAITI on ne peut trouver
de mots assez puissants pour décrire tant de misères, de voir autant d’enfants qui sont orphelins. Quelques uns ont trouvé une famille d’accueil en France. Mais ne seront-ils
pas marqués à VIE Même tout petit on doit se souvenir.
Bel article Fata comme d’habitude.
En écoutant la vidéo de Sophy cela me fait penser que ma filleule part au Viet-Nam le mois prochain. Je ne sais pas pourquoi j’appréhende ce départ pour elle.
Bien amicalement
Bon article, Fata, écrit avec le coeur, mais il n’y a pas besoin de catastrophes naturelles pour constater l’immense fossé entre notre vie d’occidentaux, (avec nos problèmes spécifiques) et la misère qui règne depuis plusieurs siècles en Afrique, en Asie, à Haîti.Les guerres, les famines, l’exploitation monstrueuse qui a détruit les sols.
Qui s’intéressait à Haïti, il y a 3 semaines, un des pays les plus pauvres du monde ?
Sophy = merci bcp pour ton comm, et ce lien qui est effectivement très touchant !
Eleina = merci ! Oui il est difficile de regarder toute cette misère derrière notre poste de télévision… Moi non plus la richesse ne m’attire pas, je ne pense pas qu’on y trouve le bonheur.
Siempre = merci ! Je n’ai pas écris cet article uniquement pour la catastrophe d’Haiti. Je crois que c’est Slumdog Millionnaire qui m’a « sauté aux yeux » récemment ! Je bosse chaque jour pour les enfants d’ici… mais qui bosse pour les enfants de là-bas ?? Je suis bien consciente de cette misère et de ses souffrances aux quatre coins du globe.
Bonne journée à tous 🙂
Fata, je n’écrivais pas cela pour vous, mais pour les médias, hommes politiques, égoistes de tout poil qui attendent une catastrophe pour pointer leur nez et crier au scandale !
Amicalement
Siempre
bien sur Siempre… c’est si facile de faire semblant, de faire comme si…!!
Notre monde est bien trop nombriliste !
Bonne soirée 🙂