Toulouse Lautrec au musée des Arts décoratifs, rien d'étonnant. Le peintre et portraitiste (de la Goulue, du Désossé…) était aussi un affichiste. Mais il s'agit ici d'une exposition temporaire du musée des Arts décoratifs (bâtiments du Louvre, au 107, rue de Rivoli, m. Pyramides), à partir du 18 juin 2009 et jusqu'au 3 janvier 2010.

Henri Marie Raymond (de Toulouse-Lautrec-Monfa ) sera honoré par Christine (Albanel, ministre de la Culture et de la Com') qui me prie d'assister à l'exposition qui est lui est consacré sous le titre « Hommage à Toulouse-Lautrec affichiste ». Ce sera donc au musée des Arts décoratifs dont je salue au passage les chargées de communication.
Je ne vous fais pas plus une affiche, je vous fais encore moins un dessin,  le musée des Arts décoratifs, qui détient 26 des 31 affiches réalisées par le nain (non pas par Le Nain, par Toulouse-Lautrec, qui était frappé de jaunisse, parfois…), est tout indiqué pour une telle expo.
Mais ce n'est pas tout, restez, ne zappez pas !
Un hommage de cent pour un centenaire…
C'est assez décent de la part des Arts décoratifs et de leur association muséale d'avoir pensé à demander à des graphistes contemporains de célébrer à leur manière le centenaire de la mort de leur prédécesseur. Ce centenaire, c'était en 2001. Ils s'y sont mis à cent. Et finalement, ce n'est peut-être pas le musée des Arts décos qui leur avait suggéré de le faire. Et de fait, c'était plutôt une initiative du graphiste Anthon Beeke et de l'imprimerie Escourbiac dans le cadre du club des partenaires du musée Toulouse-Lautrec d'Albi.
Ami·e·s reporteuses citoyennes et reporteurs citoyens, sauf en morte saison, toujours, je dis bien toujours, lire le dossier de presse jusqu'à la fin (en morte saison, le lire aussi jusqu'à la fin, mais faute d'avoir des marronniers sous la main, résister à la tentation de tirer à la ligne le jour même, attribuer plutôt la paternité d'une initiative à un tiers, vous pourrez ainsi rectifier le lendemain selon l'adage voulant qu'une information plus un démenti font deux informations).
D'où ce toutou japonais renifleur et reluqueur à la Souchon (qui mate sous les jupes des filles en sifflant d'admiration quand il ne fredonne pas).
Il est à qui, le kiki ? (comme le chante Richard Gotainer) Hein, à qui qu'il est le kiki ? À Sigeo Fukuda. Inspirez bien, on reprend. À Shigeo Fukuda. Avec une h dedans. Eh oui, (et non point « Et oui », quoique…), sur mon carton d'invitation, il y avait pas de la h dedans. Mais sur Google, il y en a tout plein, des résultats avec ce h dedans, mais si on oublie cette h, on en trouve d'autres tout aussi pertinents (pour certain·e·s, ce doit être « cachez cette hache que je ne saurais voir », inconsciemment). Ne pas confondre Toul house, une demeure à Toul, avec Toulouse, et Lautrec avec un autre lieu de naissance qu'Albi.
C'est un maître de l'illusion (Escher et Dali en étaient deux autres). C'est un sculpteur-escamoteur. Capable de vous faire disparaître l'un des trois piliers de la sagesse (les Japonais se contentent de trois piliers là où des Britanniques vous en collent sept). Il a aussi sculpté un escalier à la Escher (non, l'escalier, c'est Supervielle, là, c'est une cascade, mais de loin, on s'y trompe). Il vous transforme une souris en chat (en vidéo). Il pratique des anamorphoses. Et puis, avec des pommes, des poires, et sans scoubidou – ouah – quoi, ouah ? Ah oui, tais-toi, sale bête !
Où en étais-je ? Or donc, avec des pommes et des poires et sans le moindre scoubidou (merci à Sacha Distel pour les scoubidous-bidous), tel Arcimboldo, Sigeo (ou Sigheo, mais plutôt Shigeo) vous crée un bonhomme tutti frutti (il en est de neige aussi, pour les femmes, c'est plutôt en salade qu'on les prépare, les fruits, pour les faires jolies-jolies-jolies).
Bref, Henri Marie (au fait, la salade, c'est pour quand ?) et Christine, à la faveur de cette exposition, m'ont fait découvrir Sig Héo (Sig Heil, Sig Héo !), ou Sigeo (histoire d'en remettre une couche…),  ou plutôt Shigeo en ligne (un peu partout, avec les deux, voir les trois orthographes). Au fait, Fukuda se prononce-t-il « fou gouda » ou ne se rait-ce encore là qu'une illusion ? Quoi qu'il en soit…
Merci Henri Marie, merci Christine !
Question ligne, là, je me tire… Au revoir…