Voici une série de notes à propos du rapport du Comité pour la réforme des collectivités territoriales (PDF). Vous pouvez lire celles sur les avancées démocratiques, la timide réforme de la fiscalité et enfin sur la création du Grand-Paris.

Les 20 propositions du comité pour la réforme des collectivités territoriales, présidé par Edouard Balladur sont finalement plus intéressantes que je ne le pensais. Evidemment, celles-ci ne plaisent pas aux élus, peu importe qu’ils soient de gauche, car celles-ci risquent de diminuer drastiquement le nombre de petits barons.

En effet, les campagnes telles que "Sauvons les régions" lancée par l’Association des Régions de France utilisent de manière regrettable le campanilisme français pour conserver différentes strates pour continuer à régner sur sa seigneurie.

La France est le seul pays de l’Union européenne à avoir autant de strates et de petits barons, sans doute un autre vestige de l’Ancien régime. Plus de 38 000 communes, plus de 4 000 cantons, environ 330 arrondissements, 100 départements et 26 régions. Pour ma part, je considère qu’il faut simplifier ce mille-feuille et limiter le nombre de strates tout en leur donnant la taille critique pour agir: communautés de communes, régions, Etat et Union européenne.

Le comité ne propose pas de supprimer les régions mais de "favoriser les regroupements volontaires de régions et la modification de leurs limites territoriales, pour en réduire le nombre à une quinzaine". Il s’agit donc d’une démarche volontaire avec l’assentiment des élus ou des citoyens concernés.

Les actuelles 22 régions métropolitaines sont celles découpées par Serge Antoine, sur la base des échanges téléphoniques, et beaucoup de ces régions ne tiennent compte des réalités historiques. D’autres, avant Serge Antoine, avaient réfléchi à la question notamment Michel Debré et son projet de 47 départements.

Pour ma part, le découpage supposé d’Edouard Balladur tel qu’on peut le voir un peu partout dans nos médias avance quelques bonnes idées et d’autres moins bonnes. Qui peut être contre la réunification de la Bretagne ou de la Normandie ? Sur le dépeçage de Poitou-Charentes au profit de l’Aquitaine et du Limousin, je suis plutôt sceptique et quant à celui de la Picardie, je pense qu’il faut revoir les anciennes provinces et les liens très forts de l’Oise avec Paris. Pour les regroupements des autres régions, je ne vois pas de grands inconvénients.

Vous trouverez ci-dessous ma proposition.

Jérôme Charré

Voici une série de notes à propos du rapport du Comité pour la réforme des collectivités territoriales (PDF). Vous pouvez lire celles sur les avancées démocratiques, la timide réforme de la fiscalité et enfin sur la création du Grand-Paris.

Les 20 propositions du comité pour la réforme des collectivités territoriales, présidé par Edouard Balladur sont finalement plus intéressantes que je ne le pensais. Evidemment, celles-ci ne plaisent pas aux élus, peu importe qu’ils soient de gauche, car celles-ci risquent de diminuer drastiquement le nombre de petits barons.

En effet, les campagnes telles que "Sauvons les régions" lancée par l’Association des Régions de France utilisent de manière regrettable le campanilisme français pour conserver différentes strates pour continuer à régner sur sa seigneurie.

La France est le seul pays de l’Union européenne à avoir autant de strates et de petits barons, sans doute un autre vestige de l’Ancien régime. Plus de 38 000 communes, plus de 4 000 cantons, environ 330 arrondissements, 100 départements et 26 régions. Pour ma part, je considère qu’il faut simplifier ce mille-feuille et limiter le nombre de strates tout en leur donnant la taille critique pour agir: communautés de communes, régions, Etat et Union européenne.

Le comité ne propose pas de supprimer les régions mais de "favoriser les regroupements volontaires de régions et la modification de leurs limites territoriales, pour en réduire le nombre à une quinzaine". Il s’agit donc d’une démarche volontaire avec l’assentiment des élus ou des citoyens concernés.

Les actuelles 22 régions métropolitaines sont celles découpées par Serge Antoine, sur la base des échanges téléphoniques, et beaucoup de ces régions ne tiennent compte des réalités historiques. D’autres, avant Serge Antoine, avaient réfléchi à la question notamment Michel Debré et son projet de 47 départements.

Pour ma part, le découpage supposé d’Edouard Balladur tel qu’on peut le voir un peu partout dans nos médias avance quelques bonnes idées et d’autres moins bonnes. Qui peut être contre la réunification de la Bretagne ou de la Normandie ? Sur le dépeçage de Poitou-Charentes au profit de l’Aquitaine et du Limousin, je suis plutôt sceptique et quant à celui de la Picardie, je pense qu’il faut revoir les anciennes provinces et les liens très forts de l’Oise avec Paris. Pour les regroupements des autres régions, je ne vois pas de grands inconvénients.

Vous trouverez ci-dessous ma proposition.

Jérôme Charré

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