Ton nom, Marinko
Sur tous les ciels du monde, sur la nuit étoilée et tous les océans,
J’inscrirai ton nom.
Sur tous les livres que je n’écrirais jamais, sur tous les tableaux que je ne peindrais jamais,
J’imprimerai ton nom.
Plus que les vents et les orages, plus que les éclairs et les tornades,
Plus que toutes les forces de la nature et toutes les guerres des hommes,
Ton nom, a dévasté en moi, tous les remparts de mon cœur et les murailles de mon âme,
Ton nom, a chamboulé les fondations de mon être et les piliers de mon esprit,
Tout est mort en moi, et tout est brûlé,
Il ne reste qu’une seule empreinte sur mes cendres,
C’est ton nom, ce nom que j’aimais tant.
Sur toutes les mers du monde, et tous les sables du désert,
Du sang de mes larmes,
J’inscrirai ton nom.
Sut toutes les forêts de la terre, et toutes les savanes d’Afrique,
Du feu de mon sang,
J’imprimerai ton nom.
Sur tous les soleils de l’Univers, jusque sur les marbrures de la Lune,
De mes cendres enfiévrées,
Je graverai ton nom.
Et sur mon cœur exsangue,
Sur mon âme inhumée,
Sur tous les coins de mon corps,
Et les restes de ma vie,
Marqué au fer rouge de l’amour,
Il n’y aura plus que lui,
Il ne restera que lui, pour toujours…
… Ton nom, Marinko.
A Lui,
A Marinko
P.S.
Suite du poème : « Je voudrais mourir demain »
Puisque tout est fini.