Cette année de formule 1 a été marqué par des évenements tonitruants, des évènements à rebondissement. Jean Todt, administrateur délégué de Ferrari, a été très clair dimanche quant à l'hypothèse d'un Fernando Alonso en rouge en 2008.
Dans le même moment, Flavio Briatore a confirmé publiquement lundi l'offre faite à Fernando Alonso de revenir chez Renault en cas de départ de McLaren.
La presse espagnole fait depuis des semaines ses choux gras d'un transfert de Fernando Alonso chez Ferrari en 2008.
JEAN TODT BALAIE TOUT D'UN REVERS DE LA MAIN
Un fantasme d'agitateurs bien plus qu'une réalité, que Jean Todt a balayée dimanche, à l'arrivée du Grand Prix du Japon.
"Il y a zéro pourcent de chances, je répète, zéro pourcent de chances" , a définitivement statué le manager français, sur la question de la future destination du double champion du monde, qui quittera très vraisemblablement McLaren à la fin de la saison.
"Nous avons sous contrat deux super pilotes dont nous sommes très contents et nous respectons ces contrats", a ajouté l'administrateur délégué de Maranello, en parlant de Kimi Räikkönen et de Felipe Massa. Le Finlandais dispose d'un contrat courant jusqu'à fin 2009 et le Brésilien a la certitude d'être lié à la Scuderia en 2008.
BRIATORE OUVRE LES BRAS A ALONSO
Depuis des semaines, les pontes de Renault F1 bottaient systématiquement en touche à l'évocation d'un retour de Fernando Alonso. Une affaire d'abord interne à McLaren… Or, récemment, Ron Dennis, président-directeur général de McLaren Group, et son associé Norbert Haug, vice-président de Mercedes-Bens Motorsport, ont levé leurs réticences quant à une rupture de l'actuel contrat, périmé fin 2009.
A Fuji, le week-end dernier, Ron Dennis a dit vouloir attendre la fin du championnat pour mettre les avocats autour d'une table. Norbert Haug n'a renoncé à parler de contrat incassable. Des signaux publics suffisamment clairs pour permettre à Flavio Briatore de prendre la parole.
"J'ai dit à Fernando que dès lors qu'il serait libéré par McLaren, nous serions ravis de le voir revenir. Ce serait stupide de le nier", explique le directeur général de Renault F1, dans les colonnes milanaises de la Gazzetta dello Sport, lundi.