Tiraillement politico-sportif sur fond de déséquilibre régional flagrant

Le déséquilibre régional en Tunisie n’est plus une simple impression. Entre le littoral et l’arrière pays, entre le nord et le sud on n’a plus besoin de se faire attirer l’attention pour le remarquer après cinquante ans d’état indépendant. Pourtant c’est l’un des sujets tabou dont il est interdit de parler sous peine d’être taxé de régionalisme et de chercher à déstabiliser l’ordre établit. Pourtant il devient flagrant que cet ordre s’est établit sur des règles sectaires et injustes aux service de certains au dépend des autres (Voir Notre dernier article sur la question). Il a suffit d’un match de football mal gérer pour que la réalité éclate au grand jour dans toute sa dimension.

Dans la conception politique érigée de puis l’indépendance le patriotisme c’est érigé sur une rupture avec les dessins à caractères régionaux ou ethnique qualifiés de rétrogrades et chauvins. Avec la dictature instauré par Bourguiba et le blocage observé depuis son éviction il y a 20 ans le pouvoir n’a fait que se s’installer dans une structure clanique non dépourvue de régionalisme prononcé synonyme de son accaparement par une minorité de clans qui deviennent de plus en plus mal ressentis et contestés. Les derniers événements ne sont qu’une épisode de la résurgence de se phénomène. Leur gravité et qu’il survienne brutalement dans une région qui à toujours constituer l’élément d’équilibre dans les retournements de situation. De plus Sfax n’est pas la région la plus déshéritée du pays, c’est plutot le contraire avec le puissant pole économique dont elle a reussi à devenir et la solidité communautaire qu’elle a pu garder elle constitue aujourd’hui l’un des plus important composante de l’échiquier politiqo-social à observer les mutation.

le Conseil supérieur de la communication (CSC)  vient d’appeler, dans un communiqué publié, vendredi, les journalistes à veiller à éclairer l’opinion publique avec pondération et crédibilité en évitant toute exagération, outrage ou invective, réitérant son attachement à la garantie de la liberté et de la transparence de l’information.

Le communiqué diffusé par l’agence TAP intervient en même temps que la réunion tenue par le ministre de la jeunesse et des sports avec les médias après certaines réactions virulentes exprimées dans les médias au sujet de la dernière rencontre de football entre le club sportif sfaxien (CSS) et l’espérance sportive de Tunis (EST) qui a connue une fin prématurée par le retrait du CSS à la 86ème minute suite à la grave blessure non sanctionnée subi par son attaquant Apoko.

Le portail du CSS rapportait la nouvelle de ces sanctions sous le titre « Les sanctions maximales pour le CSS » ou on peut lire :

Comme prévu, la ligue nationale de football a infligé au CSS les sanctions maximales pour avoir quitter le terrain avant la fin du match contre l’Esperance de Tunis pour le compte de la 14ème journée du championnat national.

Le CSS se voit retirer 2 points au classement national, ses dirigeants inscrits sur la feuille du match et son staff technique sont suspendus pour une période de 6 mois. D’un point de vu financier, le CSS devra payer une amende de 2000 dinars. Si la ligue n’avait pas deux textes contradictoires concernant la suspension des joueurs, nous aurions vu notre équipe privée de ses joueurs titulaires samedi dernier pour les deux prochains matchs, mais heureusement que les textes de la ligue correspondent bien à ses dirigeants, mêlant contradictions et mauvaise foi.

Outre ces sanctions relatives à la sortie du terrain, la ligue a cru bon de nous rajouter un petit match à huit clos pour les jets de sièges et de bouteilles ainsi qu’une amende de 1000 dinars, et bien entendu aucun membre de la ligue n’a pensé à sanctionner le public de l’EST pour le jet de fumigène sur notre gardien Lotfi Saidi.

Enfin, la ligue a envoyé une demande à la fédération pour sanctionner à titre personnel le président du club Sleh Zahhaf.

Bonne continuation à notre honorable Fédération.

Des débats passionnés autour de cette affaire continue à alimenter les médias et les chaînes TV comme elle semblent constituer le principal sujet sur le net par forums et bogs interposés ou les thèmes ont vite déborder le coté sportif de l’affaire pour se placer directement sur le champs politique et partager l’opinion publique entre une partie qui dénonce la corruption et la main mise de certains milieux sur les reine de décision dans tous les instances sportives à l’ avantage de certaines parties au dépend d’autres dont le CSS en obéissent à des calculs d’appartenance régionale, arguments à l’appui. C’est la thèse défendue par la direction du club sfaxien qui s’est solidarisé dans un communiqué avec la décision de retrait prise par son président Slaheddine Zahaf. Alors qu’une autre opinion veut faire souscrire le débat dans le cadre anodin des faits du match disputé tout en remarquant les dangers encourus par toute tentative cherchant à attiser les sensibilités régionales en laissant entendre que les sfaxiens sont suspectés. Une conception rétrograde du débat qualifié par le rédacteur en chef du journal Essabah qu’il considère révélatrice d’une confrontation entre deux mentalités opposées de ceux qui veulent avancer et débattre des problèmes concrets et ceux qui tirent encore vers la régression et veulent les occulter.

La décision de la ligue ne semble pas de nature à apaiser la situation du coté sfaxien du moins par les graves conséquences des sanctions prononcés qui condamnent en fait l’avenir du club en championnat dans un role de comparse cette année et ne faisant ainsi que réconforter l’opinion générale de complot concerté qui le visait. Ainsi le bras de fer opposant le club et son président à la FTF qui semble se déterminer à lui faire endosser la responsabilité de toute l’affaire ne fait que commencer.

Pour mieux cerner les véritable dimensions de cette affaire TUNISIA Watch reproduit en bas le portrait du président du club sportif sfaxien publié il y a un an par le journal Jeune Afrique. Il faut noter qu’une vive polémique a suivie cet article entre S. Zahhaf et le journal suite aux pressions exercés sur ce dernier pour l’amener à démentir certains propos tranchants qui lui ont étés attribués.

Yahyaoui Mokhtar -TUNISIA Watch – 05 01 2008

Le déséquilibre régional en Tunisie n’est plus une simple impression. Entre le littoral et l’arrière pays, entre le nord et le sud on n’a plus besoin de se faire attirer l’attention pour le remarquer après cinquante ans d’état indépendant. Pourtant c’est l’un des sujets tabou dont il est interdit de parler sous peine d’être taxé de régionalisme et de chercher à déstabiliser l’ordre établit. Pourtant il devient flagrant que cet ordre s’est établit sur des règles sectaires et injustes aux service de certains au dépend des autres (Voir Notre dernier article sur la question). Il a suffit d’un match de football mal gérer pour que la réalité éclate au grand jour dans toute sa dimension.

Dans la conception politique érigée de puis l’indépendance le patriotisme c’est érigé sur une rupture avec les dessins à caractères régionaux ou ethnique qualifiés de rétrogrades et chauvins. Avec la dictature instauré par Bourguiba et le blocage observé depuis son éviction il y a 20 ans le pouvoir n’a fait que se s’installer dans une structure clanique non dépourvue de régionalisme prononcé synonyme de son accaparement par une minorité de clans qui deviennent de plus en plus mal ressentis et contestés. Les derniers événements ne sont qu’une épisode de la résurgence de se phénomène. Leur gravité et qu’il survienne brutalement dans une région qui à toujours constituer l’élément d’équilibre dans les retournements de situation. De plus Sfax n’est pas la région la plus déshéritée du pays, c’est plutot le contraire avec le puissant pole économique dont elle a reussi à devenir et la solidité communautaire qu’elle a pu garder elle constitue aujourd’hui l’un des plus important composante de l’échiquier politiqo-social à observer les mutation.

le Conseil supérieur de la communication (CSC)  vient d’appeler, dans un communiqué publié, vendredi, les journalistes à veiller à éclairer l’opinion publique avec pondération et crédibilité en évitant toute exagération, outrage ou invective, réitérant son attachement à la garantie de la liberté et de la transparence de l’information.

Le communiqué diffusé par l’agence TAP intervient en même temps que la réunion tenue par le ministre de la jeunesse et des sports avec les médias après certaines réactions virulentes exprimées dans les médias au sujet de la dernière rencontre de football entre le club sportif sfaxien (CSS) et l’espérance sportive de Tunis (EST) qui a connue une fin prématurée par le retrait du CSS à la 86ème minute suite à la grave blessure non sanctionnée subi par son attaquant Apoko.

Le portail du CSS rapportait la nouvelle de ces sanctions sous le titre « Les sanctions maximales pour le CSS » ou on peut lire :

Comme prévu, la ligue nationale de football a infligé au CSS les sanctions maximales pour avoir quitter le terrain avant la fin du match contre l’Esperance de Tunis pour le compte de la 14ème journée du championnat national.

Le CSS se voit retirer 2 points au classement national, ses dirigeants inscrits sur la feuille du match et son staff technique sont suspendus pour une période de 6 mois. D’un point de vu financier, le CSS devra payer une amende de 2000 dinars. Si la ligue n’avait pas deux textes contradictoires concernant la suspension des joueurs, nous aurions vu notre équipe privée de ses joueurs titulaires samedi dernier pour les deux prochains matchs, mais heureusement que les textes de la ligue correspondent bien à ses dirigeants, mêlant contradictions et mauvaise foi.

Outre ces sanctions relatives à la sortie du terrain, la ligue a cru bon de nous rajouter un petit match à huit clos pour les jets de sièges et de bouteilles ainsi qu’une amende de 1000 dinars, et bien entendu aucun membre de la ligue n’a pensé à sanctionner le public de l’EST pour le jet de fumigène sur notre gardien Lotfi Saidi.

Enfin, la ligue a envoyé une demande à la fédération pour sanctionner à titre personnel le président du club Sleh Zahhaf.

Bonne continuation à notre honorable Fédération.

Des débats passionnés autour de cette affaire continue à alimenter les médias et les chaînes TV comme elle semblent constituer le principal sujet sur le net par forums et bogs interposés ou les thèmes ont vite déborder le coté sportif de l’affaire pour se placer directement sur le champs politique et partager l’opinion publique entre une partie qui dénonce la corruption et la main mise de certains milieux sur les reine de décision dans tous les instances sportives à l’ avantage de certaines parties au dépend d’autres dont le CSS en obéissent à des calculs d’appartenance régionale, arguments à l’appui. C’est la thèse défendue par la direction du club sfaxien qui s’est solidarisé dans un communiqué avec la décision de retrait prise par son président Slaheddine Zahaf. Alors qu’une autre opinion veut faire souscrire le débat dans le cadre anodin des faits du match disputé tout en remarquant les dangers encourus par toute tentative cherchant à attiser les sensibilités régionales en laissant entendre que les sfaxiens sont suspectés. Une conception rétrograde du débat qualifié par le rédacteur en chef du journal Essabah qu’il considère révélatrice d’une confrontation entre deux mentalités opposées de ceux qui veulent avancer et débattre des problèmes concrets et ceux qui tirent encore vers la régression et veulent les occulter.

La décision de la ligue ne semble pas de nature à apaiser la situation du coté sfaxien du moins par les graves conséquences des sanctions prononcés qui condamnent en fait l’avenir du club en championnat dans un role de comparse cette année et ne faisant ainsi que réconforter l’opinion générale de complot concerté qui le visait. Ainsi le bras de fer opposant le club et son président à la FTF qui semble se déterminer à lui faire endosser la responsabilité de toute l’affaire ne fait que commencer.

Pour mieux cerner les véritable dimensions de cette affaire TUNISIA Watch reproduit en bas le portrait du président du club sportif sfaxien publié il y a un an par le journal Jeune Afrique. Il faut noter qu’une vive polémique a suivie cet article entre S. Zahhaf et le journal suite aux pressions exercés sur ce dernier pour l’amener à démentir certains propos tranchants qui lui ont étés attribués.

Yahyaoui Mokhtar -TUNISIA Watch – 05 01 2008

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