Tigana, l’élu

Jean Tigana est le nouvel entraîneur des Girondins de Bordeaux. Il succède à Laurent Blanc pressenti pour être le sélectionneur de l’Equipe de France après le mondial.

 

 

 

 

Huit jours après l’annonce du départ de Laurent Blanc, très certainement à la tête de l’Equipe de France, les Girondins ont mardi matin annoncé la nouvelle connue depuis plusieurs heures : Jean Tigana sera le nouvel entraîneur de Bordeaux. Il a signé un contrat de deux ans et sera épaulé par Michel Pavon. Ce dernier, capitaine des Girondins à la fin des années 90 et notamment lors de la saison du titre 99, était jusque là chargé du recrutement. Il avait déjà passé une saison et demie à la tête du club, pour une expérience contrastée, gâchée par un souci de santé. Il avait en effet lancé des jeunes qui sont devenus grands (Chamakh, Mavuba…) mais n’avait pu jouer que le maintien. Depuis, il a passé ses diplômes d’entraîneur et voulait revenir sur le terrain. Très apprécié des joueurs et du président Triaud, Michel Pavon sera donc l’adjoint de Tigana.

 

Jean Tigana en tant que joueur incarne la grande époque des Girondins des années 80, années durant lesquelles le club au scapulaire domina le football national (3 titres de champions de france, 2 coupes de france) et se frotta aux joutes européennes. Tout le monde se souvient de la demi-finale contre la Juventus. Après avoir perdu 3-0 à l’aller, les coéquipiers de Tigana avait frôlé l’exploit à domicile en s’imposant 2-0. En équipe de France, il faisait parti du fameux carré magique avec Giresse, Fernandez et Platini, champion d’Europe en 1984.

 

Après avoir raccroché les crampons, Tigana a endossé le costume d’entraîneur. A Lyon tout d’abord, où il fût vice-champion de France. A Monaco ensuite, pendant quatre saisons, où après avoir lancé les Barthez, Henry et Trézéguet, il fut champion de france en 97. Il atteindra même les demi-finales de la Ligue des Champions. Après une coupure d’un an, il rejoint Fulham, alors relégué en division 2 anglaise. Il parvient à reformer une équipe compétitive et fut champion de division 2 avant de remporter la Coupe Intertoto en 2002. Après des querelles avec ses dirigeants, il quitte l’Angleterre et effectue un retour sur les bancs, trois ans plus tard, en Turquie au Besiktas Istanbul. Là-bas, il y remportera deux coupes de Turquie et une SuperCoupe. Un palmarès qui parle pour lui. Son caractère a souvent fait polémique : il est connu pour être exigeant, rigoureux, discipliné, mais quel bon entraîneur ne l’est pas ? Il est aussi connu pour être rancunier. Les caractères de Pavon et Triaud sont aussi forts, ce qui pourrait créer des étincelles. L’avenir nous le dira.

 

Tigana doit maintenant connaître le groupe avant la reprise de l’entraînement le 28 juin. Et le mercato risque d’être chaud. Il sait très bien que des garçons comme Diarra ou Gourcuff voudront sûrement partir, il en est conscient. Il a d’ailleurs affirmé vouloir mettre l’accent sur les jeunes pour relancer l’équipe des Girondis et l’aider à retrouver l’Europe. A peine arrivé, et déjà beaucoup de boulot en perspective…

Une réflexion sur « Tigana, l’élu »

  1. « TIGANA-CELA FAIT FORT LONGTEMPS QUE CE COACH-devrait etre a la fff met pour des prejuger-raciale,et politiquement-correct,il a ètè recalè,idem pour les tresor,janvion;remerçier tel des indigents;helas c’est la france de l’ègalite des chances… BONNE CHANCE MR-TIGANA.le racisme a tous les etages ont connaient…nos ancetres-les gaulois…

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