Mickaël Jackson continue de faire l'actualité par sa récente compilation et le concours de danse qu'il a organisé. Au-delà de ces interventions ponctuées, on se plaît à espérer le retour de l'artiste au faîte de sa gloire.

COMMENTAIRE D’ARRET :

Mickaël Jackson revient progressivement dans l'actualité. Tant mieux ! Le king of pop ne pouvait sortir avec si peu de dignité. A l'occasion de ses cinquante ans, le danseur-chanteur lance une compilation reprenant quelques uns de ses tubes. Par ailleurs, Mickaël lance un concours de danse à destination de ses fans qui pourront s'essayer sur ses danses.

Pour les générations qui auront connu le roi au faîte de sa gloire, il y a un goût d'inachevé et peut-être de décadence dans tout cela. On est un peu dans l'attente de ce fameux album, cette perle qu'il sortirait et qui, plein de chansons inédites, replacerait Mickaël au top du classement.

Le nouvel album n'apporte pas grand chose, il vous permettra simplement de vous initier doucement à l'univers de Mickaël. Mais après l'avoir écouté, repartez immédiatement dans ses anciens albums et son univers particuliers. Lui le rebelle sauvage qui effraie les loubards dans le clip « bad » ou se transforme en mort-vivant dans « Thriller », une chanson aussi magnifique que les paroles sont stupides ! Bref, l'univers Jackson, c'est ça, une musique très entraînante, une mise en scène impeccable et pour tout dire, une passion sur un homme qui conjugua la gloire et le physique.

Malheureusement, les opérations chirurgicales qui s'enchaînent et la saga judiciaire remettent en cause la beauté du mythe et font de Neverland la forteresse d'un homme-enfant qui s'y réfugie, fuyant le monde et ses journalistes. Mickaël a de toute manière fait fonctionner sa carrière sur la base même de ces polémiques journalistiques qui paraissent pourtant le broyer aujourd'hui. Le personnage si particulier de Jackson paraît d'ailleurs avoir en partie inspiré Tim Burton pour la mise en scène du personnage de Willie Wonka dans « Charlie et la chocolaterie ».

A la limite, qu'importe, on voudrait surtout que le mythe reprenne sa vigueur d'avant et nous entraîne dans son univers entièrement reconstruit. Mickaël, king of pop !