The Dø

Il existe des découvertes enivrantes, ces rencontres tellement parfaites que les rêver et les fantasmer parait presque inimaginables ou carrément irréalistes… Pourtant,cette rencontre, je l’ai  faite il y a quelques années. Une rencontre magique, autant musicale que créative, et intimement amoureuse. Evidemment, chacun veut sa propre rencontre ; mais alors qu’à l’habitude on rêve du prince charmant, j’ai toujours rêvé de trouver cet artiste, ce musicien qui arrivera enfin à m’envoyer à milles lieux d’ici, à m’échapper d’une vie qui m’est incontrôlable et à exprimer tous ces sentiments qui n’ont jamais trouvé leurs mots.John Frusciante a été cette révélation que je n’attendais plus, cette échappatoire musicale d’un monde qui n’est pas le mien. Une seule parole maniée par une voix tiraillée ou un seul solo de guitare criante permettent à faire apparaître ses frissons, signe que je suis partie loin dans l’espace.Je pensais qu’une telle rencontre, qu’une telle passion ne pouvait être qu’unique et que cette relation d’échappatoire restera cette relation si fidèle et parfaite. Ce n’était en aucun cas pour me déplaire et pourtant…

 Je crois bien que le 26 aout 2011 restera un souvenir, comme on dit « à jamais gravé » : le festival du Cabaret Vert. Honnêtement, le groupe que j’attendais, celui qui était censé me donner les plus belles étoiles dans les yeux, c’était Iggy And The Stooges.Mais il faut croire que l’inconnu est plus enivrant : The Do a été cette nouvelle découverte, cette nouvelle révélation.

 


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Pour beaucoup, le groupe français qu’est The Do se résume au refrain si populaire de « On My Shoulders », amené au grand public par la publicité. Evidemment, l’étiquette du groupe fut toute faite : « trop gentillet », « trop propre » ou « trop commercial ».  Et de mon côté, je ne m’étais jamais penchée sur ce groupe… jusqu’à ce que je les vois en live !
Le groupe en lui-même m’a déjà beaucoup étonné : entre une richesse incroyable à travers chaque morceau, une créativité qui touche l’admiration et une fusion entre les musiciens tellement magique ; le groupe n’a rien à envier. Et pourtant, ma passion ira cette fois-ci à la chanteuse : Olivia Merilahti.

De nos jours,beaucoup de pseudos artistes se définissent dans les plus beaux métiers qui concernent la notion d’Art. Mais je ne peux qu’avouer que la jolie Olivia est réellement une auteure, compositeur et interprète. Je ne l’ai vu qu’une heure sur scène, mais cela m’a été suffisant pour être totalement envoutée.
Jamais je n’ai vu une femme aussi expressive que cette chanteuse. Ses paroles venaient du plus profond de ses tripes, son regard exprimait tellement que lemien était figé et son corps se laissait aller au langage de la musique, qui reste à jamais le plus parlant.
J’étais chavirée entre l’envie de fermer les yeux pour m’approprier tout ce qu’elle donnait à son public, ou au contraire, de cligner des yeux le moins possible afin de garder son image en tête.

Mais le plus important était sa voix, si enivrante et si pesante en même temps.Une légèreté mélangée par le poids des mots avec une passion sans faille. Comme ces sirènes qui envoûtent les marins, sa voix était par moment la seule chose que je pouvais entendre. Elle est une de ces découvertes qui font qu’on seconnait un peu plus…

Si j’ose dire, ma deuxième plus belle histoire d’amour…  {youtube}FC8l0yrQH1k{/youtube}

4 réflexions sur « The Dø »

  1. [b]Je découvre (en musique, la première vidéo est en marche).

    Je ne m’étonnes pas que vous en soyez tombée amoureuse.
    La voix de la jeune dame mais aussi ces guitares electriques, l’ambiance, l’harmonie entre les sons de la voix, et les accords des guitares.

    J’aime, j’aime, décidément à votre contact Laura, je rajeunis….
    Bises
    SOPHY[/b]

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