Test The Last Story Wii

The Last Story est la dernière production de Sakaguchi (créateur de Final Fantasy) et de son studio MistWalker. Avec ce jeu, Sakaguchi-san voulait en revenir aux bases même du RPG, celles qu’il avait établies avec Final Fantasy. Ce jeu est-il aussi ambition que prévu ? Réponse tout de suite.

Un style graphique surprenant

Si Final Fantasy s’est toujours fait remarquer par des graphismes de toute beauté, The Last Story divise les joueurs. En effets, ses graphismes à l’aliasing très prononcé utilisent des coulours assez ternes ou fades et donnent à l’ensemble un air vieillot. Cela donne une identité au jeu mais peu rebuté, surtout à une époque où les jeux sont un régal pour les yeux. On atteind là les limites de la console qui peine à faire tourner le jeu correctement, heureusement les sauvegardes automatiques
sont nombreuses ce qui frustre moins le joueur qui doit recommencer certains passages car le jeu a planté !

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Un monde d’heroic fantasy

L’histoire se déroule autour de l’île de Lazulis, unique ville du jeu, mais aussi dans tout l’empire auquel elle appartient. On baigne totalement dans l’heroic fantasy avec ses chateaux, chevaliers, monstres étranges, dieux et sa magie. Zael et son groupe de mercenaires ont été recruté par un comte pour l’aider à mettre un peu d’ordre chez lui, mais il va falloir lever le voile sur de nombreux mystères en suivant un scénario découpé en une quarantaine de chapitres.

Néanmoins, l’aspect sérieux du jeu est contrebalancé par des petits détails déjantés comme la belle Syrenne aux allures de garçon manqué ou la possibilité de faire trébucher les passants dans la rue à l’aide de peau de banane ou autres fruits.

La preuve en images :

Un RPG atypique

The Last Story est un RPG unique en son genre de par son gameplay. Le système de combat est automatique : dès qu’on est près d’un ennemi, on l’attaque immédiatement. Cela n’empêche pas d’utiliser toutes sortes d’attaques spéciales ou de donner des ordres à ses coéquipiers.
On est face à un mélange d’action RPG et de tactical RPG, ce qui rend les combat plus dynamiques et moins longs. D’ailleurs, pendant les combats, on peut aussi bien foncer sur les ennemis que se cacher pour trouver leurs points faibles puis surgir pour les abattre. Le leveling a aussi totalement disparu : plus besoin de passer des heures à combattre inlassablement les mêmes monstres car il y a des endroits spécifiques dans le jeu pour faire apparaître des ennemis tant que certains membres du groupe sont à la traîne, ce qui équivaut à une dizaines de combats pas plus.
Il y a aussi un système d’amélioration des armes et des armures selon les objets récoltés sur les adversaires. Tout a été simplifié pour permettre au joueur de s’amuser sans perdre de temps. Ainsi, le jeu est plus condensé mais bien plus intéressant.

Un titre pour les fans

Les amateurs de RPG ne peuvent passer à côté de The Last Story, digne représentant du style JRPG servi par des musiques sublimes. Alors que la concurrence s’enlise dans des titres bavards où la durée de vie est artificiellement gonflée par des heures de leveling insipides, le titre de Sakaguchi a su trouver le moyen de ne conserver que le meilleur du genre pour offrir aux joueurs un titre plein d’action qui se suit agréablement pendant 20-30 heures. Les joueurs peu habitués au genre peuvent aussi s’y essayer par curiosité, ce jeu pouvant également se faire à deux en coopération. 

Quelques vidéos de gameplay :

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