28 personnes dont 22 enfants ont trouvé la mort sur les routes de Suisse, mettant toute la Belgique en deuil.

Une question se pose : pourquoi un mur en béton perpendiculaire à l’axe de la route, n’était-il pas, protégé, par des rails de sécurité, qui auraient pu limiter la casse et éviter un choc frontal particulièrement violent ? Pourquoi des murs perpendiculaires à l’axe de circulation ? Comme dans la plupart des cas, il faudra un drame de ce genre pour que les responsables de la sécurité routière s’en inquiètent et effectuent les modifications nécessaires.

 Aujourd’hui la Belgique et le monde sont endeuillés par cette terrible nouvelle qui aurait pu frapper nos familles et nos enfants. Nous nous joignons à la douleur des parents, amis, frères et sœurs qui sont aujourd’hui anéantis par l’annonce de cette tragique nouvelle et restons impuissant devant la fatalité.

L’épreuve encore plus terrible est cette attente des familles, des passagers de ce car qui ont pris l’avion ce matin pour se rendre en suisse et savoir ! Savoir enfin ! Si leur enfant figure ou non sur la liste des disparus. Une attente interminable et un coup de «  dé » qui déterminera qui sera en deuil, qui retrouvera son enfant blessé et qui aura le soulagement extrême de retrouver son garçon ou sa fille, son frère ou sa sœur en bonne santé.

Cette tragédie routière nous rappelle que personne n’est à l’abri d’un accident et que la vie est bien fragile. L’enquête qui va suivre essaiera de comprendre les véritables causes de cet accident, mécaniques ou défaillance humaines. Mais ne ramènera pas à la vie les 22 écoliers,  les deux chauffeurs, les enseignants et accompagnateurs qui accompagnaient les élèves de cette classe Belge, pour un séjour en station de ski. Tous les moyens auront été mis en œuvre : « une centaine de secouristes, 60 pompiers, 15 médecins et trois psychologues » qui auront beaucoup de mal à effacer les images de ce drame  de leur mémoire. Une cellule psychologique a été mise en place et se tiens prête à accueillir les familles et à prendre en charge les survivants qui indemnes n’en sont pas moins blessés profondément.