Leader mondial du secteur des centres d’appels, Teleperformance est une société qui se décline et s’exporte dans chaque coin du globe pour satisfaire les lubies de donneurs d’ordres multi millionaires qui emploient des dizaines de milliers de personnes au rabais pour engranger encore plus, un maximum d’argent.

Qu’importe le facteur humain la société n’est pas sur le marché pour cela et au délà des discours de formes, la réalité est tout autre pour l’un de tout premier secteur de création d’emplois de France.

L’Histoire :

Teleperformance est une société qui fût créee en 1978, par Mr Daniel Julien et qui en l’espace de 40 ans s’est exporté aux quatres coins du globe pour être présente dans toutes les plus grandes surfaces économiques mondiales.

Pendant 12 ans, l’activité se concentre sur le territoire Français et à l’orée de l’année 1986, l’exportation mondiale commence avec de premiers centre en Belgique et en Italie. A peine 2 ans plus tard c’est l’invasion des marchés Autrichien, Allemand, Suédois et Britannique qui s’enclenche.

En 1993, l’Atlantique est traversée ! Teleperformance (ou TP pour les intimes) à un pied au pays de l’oncle Sam. 3 ans plus tard, c’est le marché Asiatique qui est la proie de ce requin des centres d’appel et qui ouvre son territoire au petit créateur Français. S’en suivront l’Australie, les Philippines, Singapour, etc ….avant de devenir en 2002, le numéro 2 des centres d’appel mondiaux en termes de revenus.

En 2006, la Russie se laisse à son tour envahir, et en 2007, Teleperformance devient leader mondial sur le marché des centres d’appel avec une implantation aux quatres coins du globes et un chiffre d’affaire en constante progression.

En 2009, l’étau se resserre pour les employés de chaque nation car la société se scinde en autant de groupes que de nations envahies. Par exemple, pour la France, la société devient Téléperformance France, mais fait partie du groupe Teleperformance. Un seul objectif alors, continuer l’expansion en rachetant des concurrents directs et en affaiblissant la concurrence.

En 2010, la crise financière fait des ravages pour la société côtée en Bourse et les fermetures et plan sociaux s’enchainent et se programment au grand dam des employés qui n’avaient rien vu venir et s’étaient laisser berner par les belles paroles de la direction.

 

La Situation :

 

En 2010, bien que le chiffre d’affaire mondial soit florissant et que l’action culmine aux alentours de 24€, la société décide que la filliale TP France n’est pas rentable après des pertes abyssales et décide donc la fermeture d’une grande partie de ses centres. Dans le même temps des centres sont crées en Offshore et notamment en Afrique du Nord.

En France, le deal est simple, 8 centres vont fermer, d’autres vont fusionner sur un seul site, et les doublons de postes seront supprimés. Un total de 837 employés dédiés corps et âmes à leur groupe et leur société vont passer par la case pôle emploi sans quasiment aucune indemnisation. La justification du groupe comme on l’a vu étant que la filliale France n’est pas rentable.

Alors comment peut on à la fois licencier des employés pour cause de rentabilité et dans le même temps créer des postes en Offshores? La réponse est simple et malheureusement cachée mais courante, à savoir que les employés d’Afrique du Nord maitrisant parfaitement le Français, sont une main d’oeuvre moins chère et plus maléable que les employés de France pour lesquels les taxes professionelles sont importantes tout comme le salaire à verser. Pour information, un employé Français touche à peine le SMIC, et bénéficie d’un système de prime aléatoire basé sur la performance nationale par client. Cela signifiant que même si par son système interne (par centre) un salarié devrait toucher ses primes, il faudra qu’il attende de comparer ses résultats à ceux des autres centres nationaux pour savoir si il touche réellement ou non ses primes. Une jolie méthode de rivalité entre membres et d’animosité annoncée entre les employés.

 

Qui plus est, tout est chronométré dans cette société à savoir que chaque employé dispose d’un temps de pause prédéfini de 30min pour 8h travaillées (sans compter la pause déjeuner de 30min minimum) et  chaque minute de dépassement de pause est retirée immédiatement du salaire du dit employé. Sans parler des arrêts maladies incessant pour dépressions, ou le turn over incessant pour cause de conditions de travail moyenageuse. Ces sociétés font sous couvert du bon droit de l’Etat, de l’esclavage moderne mais tout cela leur est autorisé étant donné que cela rapporte à la Nation…Travaillez plus pour gagner plus? Pas chez Teleperformance ou les gros salaires sont traqués puis harcelés dans le but de les faire démissionner et remplacer par des employés moins onéreux.

 

Des marchands de rêves qui se transforment en proxénètes ou marchands d’esclaves..voila quel est le monde de milliers de Français qui pour survivre acceptent de signer chez Teleperformance et qui finissent par ce transformer en faibles moutons par peur de perdre leur emploi.