Tarzan l’homme-singe s’invite au musée du Quai Branly

 

 

 

 

Du 16 juin au 27 septembre, Tarzan l’homme-singe s’invite au musée du quai Branly.  

 

 

Le personnage crée par Edgar Rice Burroughs en 1912, devenu mythique au fil des années.

Le cinématographe s’amourache dés 1918 à cet héros, écologiste avant l’heure.

Pour mémoire c’est un jeune adolescent, Gordon Griffith, qui en fut le premier interprète, laissant sa place à Elmo Lincoln pour l’interprétation de Tarzan adulte.

Johnny Weissmuller, quintuple champion olympique de natation, interpréta 12 fois  le rôle de sa vie avec un apport essentiel au mythe de l’homme -singe : le cri. Maureen o'Sullivan fût sa partenaire à six reprises, donnant vie à Jane, et par la même occasion, érotisant le tableau. Un couple inoubliable (…).

 

 

 

 

 

 

1918 Gordon Griffth-Elmo Lincoln : 

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Edgar Rice Burroughs ne visita jamais le continent africain. Son œuvre est largement inspiré par Mowgli, le livre de la jungle, crée par Rudyard Kipling en 1894. Le mythe de l’enfant sauvage est né (…)

La bande dessinée, les comics, les figurines, et bien évidemment le cinématographe ont rendu populaire Tarzan.

Un petit hommage à Johnny Weissmuller et Maureen O’Sullivan :

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Comment oublier le trémolo strident du champion olympique, qui résonne encore dans nos esgourdes :{youtube}9NL7nP61-hk{/youtube}

42 films sont consacrés à l’homme-singe, et je ne parle même pas des séquelles comme Jim de la Jungle, ou les séries télévisées.

La plus fidèle transposition de l’œuvre d’Edgar Rice Burroughs est sans contexte : « Greystoke, la légende de Tarzan ». Christophe  Lambert est tout simplement exceptionnel, la mise en scène d’Hugh Hudson (les Chariots de Feu…), la bande-son magnifique, un grand moment de cinéma.

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Tarzan l’homme-singe véhicule toute une symbolique, l’homme non-dénaturé si cher à Jean-Jacques Rousseau, bien loin de l’image des super-héros, robotisés à l’extrême, en devenant parodique.

Pourtant Tarzan n’est pas le premier héros de la jungle. En 1879 , Albert Robida , dessinateur, romancier, journaliste…signa un roman de plus de huit cent pages intitulé : « Les Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul ».

La faible notoriété de cet œuvre provient de la rareté de l’ouvrage, qui n’avait été tiré qu’à cent exemplaires. Une œuvre fantasmagorique (…).

Je vous conseille la visite de cette exposition, au musée du quai Branly, si cher à Jacques Chirac (un petit clin d’œil à Sophy).