Un écolier du Zimbabwe, autorisé à garder des dread locks par la justice

 {mosimage}Un enfant de huit ans, portant des dread locks avait été exclu de son établissement scolaire au Zimbabwe en 2006, réintégré pendant le débat, jusqu'à ce que la cour suprême décide de sa réintégration définitive. ce sont ses "longues tresses" qui posaient problème à l'administration. Le règlement intérieur de l'établissement stipule en effet que "les élèves doivent avoir une coupe de cheveux correct en toute circonstance", mais la cour suprême a jugé que l'école ne pouvait interdire au jeune garçon d'aller en classe, et pas plus d'interférer dans son éducation, selon les réponses de son avocat à l'AFP.

Le directeur mettait l'enfant en isolement et lui ordonnait de s'asseoir par terre pour le punir, l'accusant de défier le règlement intérieur. Cette décision de justice pourrait permettre aux autres écoliers de laisser leurs jeunes enfants se rendre à l'école avec cette coupe de cheveux, à condition bien sûr, que les parents soient d'accord. Ce n'est pas le premier cas au Zimbabwe, dans lequel les nattes rasta sont mises en cause: si un avocat a été autorisé à plaider avec ses locks, et un journaliste se faire photographier avec cette coiffure sur son passeport, trois membre de l'équipe de cricket nationale ont dû se faire couper les cheveux pour participer à la coupe du monde.  

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