Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible

Ce très sympathique jeu de stratégie nous avait bien plu lors de sa sortie, comme nous l’avions précisé dans notre test. Nous ne pouvons donc pas manquer l’occasion de parler d’un peu de contenu supplémentaire pour ce jeu Switch très rafraîchissant. Plus d’info sans tarder. Continuer la lecture de « Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible »

Test : Dungeons and Dragons Chronicles of Mystara (eShop Wii U)

 

 

Retrouvez plus d’images du jeu à cette adresse :

http://mesgameclips.over-blog.com/test-dungeons-&-dragons-chronicles-of-mystara-eshop-wiiu

 

En 1993, Capcom sortait sur borne d’arcade un titre d’action issu de la franchise Dungeons & Dragons : TOwer of Doom. En 1996, sa suite Shadow over Mystara sortait pour le plus grand plaisir des joueurs. Ces deux titres devenus mythiques et considérés comme les meilleurs beat’em all jamais sortis sont maintenant disponibles dans une compilation, Dungeons & Dragons : Chronicles of Mystara, qui débarque sur l’eShop de la Wii U. Ces deux titres rétro ont-ils une chance d’attirer les joueurs d’aujourd’hui ? La réponse immédiatement.

 

Un beat’em all mais pas que !

Si ces deux titres sont très orientés action, et même action bien bourrine, ces deux titres sont devenus mythiques car ils proposent bien plus que les autres beat’em all de l’époque :

– 4 ou 6 personnages : si Tower of Doom propose 4 personnages à incarner, Shadow over Mystara permet d’en choisir 1 parmi 6. Contrôlez donc un guerrier, une elfe, un nain, un magicien, un voleur ou un clerc. Chaque personnage dispose de caractéristiques et d’attaques différentes des autres. D’ailleurs, les attaques proposées sont plus nombreuses que dans les autres jeux : outre les attaques de base, on peut effectuer des coups spéciaux en faisant des combinaisons similaires à un Street Fighter.

– Des éléments de RPG : l’aventure propose de nombreux embranchements et il faut faire des choix. Pour parcourir tous les chemins, il faut donc recommencer plusieurs fois les niveaux. Les personnages gagnent de l’expérience et deviennent plus puissants en montant en niveau, ce qui permet aussi de gagner de nouveaux pouvoirs. On peut équiper des objets et trouver de nombreux trésors et objets magiques propres à chaque personnage. Entre chaque niveau, on peut accéder à une boutique pour refaire le plein d’objet et dénicher des raretés.

Un multi solide

Agréable en solo, ce jeu devient encore plus passionnant à plusieurs. On peut jouer jusqu’à 4 très facilement : chacun peut entrer dans la partie quand il veut, et la quitter tout aussi facilement. Si on manque d’amis, un petit tour dans les parties en ligne permettra de s’amuser à plusieurs. C’est vraiment agréable et le score de chaque joueur est automatiquement publié sur internet ce qui permet de juger de son niveau par rapport aux autres.

Un jeu qui pique les yeux et casse les oreilles

En revanche il faudrait refaire le jeu rapidement : les pixels sont énormes et affreux, les bruitages peu agréables, les cinématiques un peu maladroites et les textes dignes des séries Z. C’est dommage car cela gâche un peu le plaisir de jeu, surtout qu’on y retrouve toute l’inventivité des développeurs de l’époque : si le jeu est en 3D isométrique, il y a de nombreux effets de profondeurs et les ennemis attaquent de tout côté, les niveaux explosent ou sont assez animés etc. On ne s’ennuie pas ! On se demande simplement pourquoi les options proposent plusieurs vues différentes mais peu agréables à regarder quand elles ne sont pas injouables !

Un jeu pour les nostalgiques

Si Dungeons & Dragons Chronicles of Mystara reste ce qui se fait de mieux en matière de beat’em all d’arcade, il s’adresse surtout aux amateurs de vieux jeux adeptes de retrogaming. Pourtant, ce titre constitue un excellent défouloir qui pousse le joueur à aller plus loin rien que pour débloquer tous les succès ou récolter tous les objets. Sa durée de vie est bonne en raison de sa rejouabilité très grande et de son multijoueur bien fichu. Le challenge est de taille : si la difficulté est réglable, les niveaux les plus élevés sont vraiment ardus ! En revanche l’aspect visuel totalement dépassé risque de faire fuir de nombreux joueurs !

 

Test : Pokémon Rumble U (eShop Wii U)

Retrouvez des vidéos de gameplay ici :

http://youtu.be/RUiOIDAELQE

http://youtu.be/z3X6rfewxFc

http://youtu.be/f5rXl5aVZ7k

http://youtu.be/2iS4ABAkBsA

 

Les mots de passe pour débloquer des pokémon sont là :

http://mesgameclips.over-blog.com/astuces-pok%C3%A9mon-rumble-u

 

 

 

Après un épisode très orienté action sur 3DS, la série Pokémon version Rumble revient sur Wii avec une approche plus axée multijoueur.

 

4 pokémon sinon rien

 

Dans Pokémon Rumble U, des jouets se sont perdus loin du magasin où ils devaient être vendus. Ils se mettent alors en route pour retrouver leurs étalages, mais de nombreux autres jouets veulent leur barrer la route. Ca, c’est pour la petite histoire qui sert de prétexte à ce jeu. En fait, Pokémon Rumble U est une succession d’arènes à 4 joueurs. Si on joue seul, la console prend alors le contrôle de 3 autres jouets mais l’intelligence artificielle est assez limitée. Cette version est donc très axée multijoueur et bourrée d’action: chaque arène consiste à combattre plusieurs vagues de pokémon puis d’affronter le boss du niveau. Les 4 joueurs doivent donc jouer en coopération mais aussi les uns contre les autres car le but consiste à gagner le plus de points possibles pour finir premier au classement général.

 

Des arènes pleines de surprises

 

Si les niveaux sont uniquement des arènes circulaires, ils ne sont pas trop répétitifs car plus on avance dans le jeu, plus il y a de pièges. Attention donc à la brume, au poison, aux flammes, aux canons, aux boules à piques géantes, aux aimants, aux pièges à loups et autres réjouissances qui, si on n’y prête pas attention, peuvent faire perdre la partie. De plus, chaque arène propose des défis variés (finir dans un temps imparti, utiliser certaines attaques ou certains pokémon, jouer de nuit, ne pas détruire de fusée etc) qui ne sont pas toujours faciles à accomplir mais qui permettent de gagner un pokémon supplémentaire. Parfois, il faudra aussi défendre un fort, un pokémon ou un groupe de pokémon. Ca va vite et l’écran peut être littéralement submergé d’éléments à afficher sans voir l’action ralentir une seule fois !

 

Du fun à petite dose

 

Le jeu se boucle en une poignée d’heures, mais le but étant de trouver les 649 pokémon et de remplir tous les défis, il y a de quoi s’occuper pendant des journées ! Ce jeu est vraiment très agréable avec 3 amis car on joue ensemble tout en étant en compétition, un peu à la Smash Brothers, et c’est assez excitant, même si en apparence Pokémon Rumble U semble se destiner aux plus jeunes. L’intérêt de ce logiciel est aussi d’utiliser des figurines NFC qui permettent de donner vie au jouet dans le jeu, mais ces dernières ne sont pour l’instant disponibles qu’en import. D’ailleurs, elles seules permettent d’obtenir un « shiney » (pokémon brillant), les fans seront donc un peu déçus. Ce jeu n’est disponible qu’en téléchargement mais pour 14,99 €, il remplit correctement sa mission d’amuser les grands enfants que nous sommes ou les plus jeunes d’entre nous, à condition d’avoir assez d’amis sous la main. Les autres ne seront certainement pas sensible aux plaisirs de parties courtes mais très amusantes.

 

 

Retrouvez le test complet à cette adresse :

 

http://gamingway.fr/test-pokemon-rumble-u-eshop-wii-u/

 

Interview : Hazem Awash et Samir Rebib – Shiness (PC)

Pendant Japan Expo, j’ai eu la chance de rencontrer Hazem Hawash et Samir Rebib, respectivement chef de projet et auteur de Shiness, un web manga qui va vite devenir un jeu vidéo PC sous Unreal. Une interview qui n’a failli pas pu se faire en raison des aléas du salon : le premier jour, difficile d’arriver à l’heure prévue quand il y a des problèmes de circulation dans Paris et je n’étais pas le seul à arriver plus tard que prévu ! Ensuite, Samir Rebib s’est vu refuser l’accès au coin Presse/VIP en raison d’une erreur de badge. J’ai moi-même connu un désagrément de ce genre qui m’a presque valu de manquer une autre interview car il faut du temps pour faire changer son badge. Mais finalement, nous avons pu trouver un coin tranquille où parler quelques minutes.

 

On apprend donc que Chado, le héros de Shiness, est fortement inspiré de Tails car Samir Rebib est fan de Sonic. Le jeu est annoncé comme un RPG 3D orienté baston ce qui est une première dans le genre. S’il est prévu sur PC, c’est parce qu’il est plus facile d’obtenir des subventions pour cette plate-forme, mais l’équipe aimerait bien sortir le jeu aussi sur consoles. Même si l’équipe à le soutien de la région (le studio est basé dans le Nord), la société Enigami n’a pas encore d’existence réelle car elle est encore en cours de création. Malgré tout, Shiness est un projet ambitieux pensé pour une certaine complémentarité entre le jeu et le manga : pas besoin d’être fan pour y jouer, mais les fans y trouveront aussi leur compte en apprenant des détails supplémentaires sur la vie de leurs héros. D’ailleurs, certaines situations décrites dans le manga pourront aider à terminer certaines quêtes annexes dans le jeu.

 

Côté inspiration, Shiness est un mélange de jeux vidéo old school (l’ère Super Nintendo, les premiers Final Fantasy etc) et de manga (Yuyu Hakucho, Dragon Ball, Hunter X Hunter). Le but est de raconter une histoire qui mélange poésie et action sans trop se soucier d’un univers en particuliers. D’ailleurs, le village de Shiness fait fortement penser à celui d’Astérix, mais c’est un peu involontaire : Samir Rebib a subit les influences de ses lecteurs d’enfants et a créé un univers mélangeant tout ce qui lui plaisait alors.

 

Du côté technique, le plus gros challenge a été de modéliser les personnages en 3D pour que le chara design soit toujours respecté. L’équipe a aussi constamment revu sa copie car elle a appris, au fil du temps (le jeu est en développement depuis longtemps), à mieux maîtriser le moteur Unreal ce qui lui permet de refaire régulièrement certains éléments pour atteindre la perfection. Mais surtout, c’est permettre un lancement du jeu dans les temps et pour cela il faut communiquer plus autour du titre, lancer rapidement un site officiel. Mais cela dépend aussi de la sortie de l’épisode 1 de Shiness et de son succès. Le premier épisode sera gratuit et l’équipe compte sur les ventes de l’épisode 2 pour toucher enfin un salaire. Et même s’ils sont de Lille comme Ankama, font des jeux vidéo et des mangas, la comparaison s’arrête là ! On leur souhaite cependant le même succès.

 

La vidéo de l’interview :

 

Retrouvez la transcription complète de l’interview sur Gamingway :

http://gamingway.fr/interview-shiness-japan-expo-2013/

Le site warez Redlist réduit au silence.

 Après la fermeture de Megaupload, voilà une nouvelle attaque contre le téléchargement illégal. Le forum belge d’un certain Redarche, « redlist.ultimate.be », s’est vu contraint de cesser son activité. A la suite d’une plainte venue de France, la police du commerce a perquisitionné à son domicile et l’a obligé à rendre inactifs les liens de son site. Cela s’est passé au début du mois de juin.

Au contraire de Megaupload, les sites warez tels que « Redlist » n’hébergent aucun fichier. Ces sites se présentent sous l’aspect d’un forum qui propose des liens qui pointent vers des sites de téléchargement. Il y aura sans doute une intéressante confrontation d’avocats car le fait de ne pas héberger de fichiers peut être un argument de poids pour disculper le webmaster belge. Aux Etats-Unis des sociétés qui proposaient des liens ont toujours été relaxées.

Pourtant personne n’est dupe, le résultat est le même puisqu’ils rendent possibles des téléchargements d’œuvres musicales, des films, des ebooks ou autres très facilement et très rapidement. C’est beaucoup plus rapide qu’avec le P2P.

Il faut dire que le forum « Redlist » était devenu très populaire auprès des internautes car il était très facile d’accès, sans inscription préalable, et surtout bien organisé : trouver un lien était un jeu d’enfant. Je dois avouer que je l’ai fréquenté à plusieurs reprises avec bonheur.

« Toutes les bonnes choses ont une fin » écrit, fataliste, le gestionnaire du site. Ce qui ne semble pas satisfaire un bon nombre d’internautes qui ont lancé une pétition afin de retrouver leur site favori. On se doute que cette initiative est vouée à l’échec mais je vous donne le lien si vous aimez perdre votre temps.

Pour ma part, je trouve un peu vain de s’attaquer à ce genre de site car si vous en fermez un, vous en voyez dix qui naissent le lendemain. En effet, « Redlist » est déjà remplacé si ce n’est en Belgique c’est en Allemagne ou dans les pays de l’Est. Croit-on pouvoir sauver la création artistique de cette façon ?

Test : Castlevania (eShop 3DS)

Alors que Castlevania : Mirror of Fate vient de débarquer sur 3DS, l’eShop de la console permet de revivre le tout premier titre de la série, Castlevania, dans sa version NES aucunement retouchée. Ca tombe bien, la série fête ses 25 ans : il est donc temps de replonger dans ses racines !

 

Castlevania, une série qui a du mordant

 

En 1988, Konami sortait Castlevania sur NES, la console phare du moment. Les joueurs trouvaient ainsi un jeu de plateforme assez gothique qui faisait revivre le mythe de Dracula. En effet, on y incarne Simon Belmont, un chasseur de vampire envoyé au château du terrible comte pour le renvoyer dans le monde des morts. Armé d’un fouet magique et d’armes secondaires, il va falloir traverser l’immense demeure plus ou moins en ruines et remplies de monstres, morts-vivants et pièges vicieux, le tout en temps minuté !

 

Ce titre a rencontré un tel succès que Konami a développé toute une série de jeux sur de très nombreuses consoles, créant ainsi une véritable mythologie et traversant les âges puisque la série débute au Moyen-Age et, actuellement, se déroule dans un futur proche selon les titres. Des siècles de chasse aux morts-vivants qui ont marqué des générations de joueurs même si le jeu a énormément évolué depuis ses débuts ! Aventure/action avec un soupçon de RPG et même beat’em all, on n’est assez loin du premier titre !

 

Un portage pas vraiment pur et dur

 

Castlevania est le portage direct de la version NES : on y retrouve donc un jeu en 2D au scrolling multi-directionnel avec des gros pixels partout. Pour l’époque, les graphismes étaient assez soignés donc le titre n’a heureusement pas autant vieilli qu’on pourrait le penser, même si graphiquement parlant il est d’un niveau assez faible, cela passe encore.

En revanche, l’ambiance et les musiques restent marquantes : c’est du grand art et on ne s’en lasse pas.

 

Parcourir le château armé d’un fouet et d’armes secondaires trouvés en route n’est pas aisé. Heureusement, Simon réagit bien sauf pour les sauts : c’est vraiment du old-school, donc il faut s’y habituer ! Le stick analogique n’est ici d’aucune utilité : la croix directionnelle lui est grandement préférée pour ne pas activer sans arrêt par mégarde les armes secondaires.

 

Côté gameplay, on explore un château immense rempli d’ennemis bien placés pour entraver la progression du joueur. Heureusement, le fouet dont on dispose peut souffler les nombreuses bougies présentes dans les niveaux afin de récolter des objets pour renforcer notre arme principale, des cœurs pour activer les armes secondaires (eau bénite, couteau, hache, boomerang, montre) et des bonus (trésors pour augmenter le score, provisions pour regagner des points de vie). Il va donc falloir chercher un peu partout pour dénicher tout cela, mais le temps est compté !

 

A la fin de chaque niveau, on doit affronter un boss terrifiant qui nécessite souvent une stratégie (et une arme secondaire) spéciale. Certains d’entre eux sont même devenus des classiques de la série, comme la Mort qu’on va retrouver dans plusieurs autres épisodes.

 

Qui dit jeu à l’ancienne dit aussi difficulté élevée. C’est là que ce portage se différencie de la version d’origine. En effet, comme tous les titres de la console virtuelle de la 3DS, Castlevania bénéficie d’une option de sauvegarde qui évite de devoir refaire le jeu depuis le début dès qu’on bute sur un passage compliqué. Cela rend le titre plus accessible, mais certains peuvent ne pas aimer. Cette option n’est d’ailleurs pas obligatoire : à chacun de jouer comme il le souhaite !

Un titre incontournable

 

Malgré son niveau technique un peu faible et sa difficulté élevée, Castlevania est un titre à (re)découvrir pour les fans des épisodes récents, s’ils veulent vraiment comprendre la série et s’imprégner de tous les petits détails qui ont fait de Castlevania une série mythique !

 

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-castlevania-eshop-3ds/

Test Fractured Soul eShop 3DS

Fans de retro gaming, bonjour !

La 3DS se voit doter d’un jeu de tir/plateforme à l’ancienne avec Fractured Soul, uniquement disponible sur l’eShop pour 12 € environ. Un jeu à l’ancienne mais qui utilise les technologies actuelles notamment le double écran de la console. Un titre qui ne plaira pas à tout le monde !

Un amnésique perdu dans l’espace

Le scénario de Fractured Soul est très simple : le joueur incarne un être ou un robot (on ne sait pas trop ce que c’est) appelé "entité" et qui se retrouve, sans savoir pourquoi ni comment, dans une station spatiale abandonnée certes mais bourrée de monstres robotiques et de pièges vicieux. Il faut donc trouver la sortie pour espérer vivre vieux, mais le chemin vers cette dernière est semé d’embûches innombrables. Il va falloir avoir des réflexes !

Cependant, tout espoir n’est pas perdu car le personnage qu’on contrôle se découvre la faculté de passer d’une dimension à une autre, la station existant dans deux univers parallèles qui comportent des différences subtiles. Si on est coincé dans une dimension, un petit détour par l’autre pourra nous faire avancer. Le gameplay repose donc l’alternance rapide entre les dimensions et permet des pièges assez vicieux qui nécessitent rapidité, réflexe et coordination.

En effet, il n’est pas rare de devoir sauter dans le vide puis changer de dimension en plein milieu du saut pour pouvoir atterrir sur une plate-forme qui n’existe alors que dans ce monde pour ensuite sauter à nouveau en changeant encore de dimension. L’opération se complique et devient très délicate quand des ennemis judicieusement placés viennent entraver la progression on quand on est face à des obstacles mortels et autres plateformes mobiles !

Les développeurs ont quand même eu la bonne idée d’intégrer des points de sauvegarde au milieu des niveaux pour ne pas devoir tout recommencer depuis le début à chaque mort. La difficulté est réelle et se rapproche des jeux de l’univers 8 bits ou 16 bits comme Probotector par exemple !

Un jeu donc qui ne pourra pas plaire aux jeunes joueurs habitués à des jeux faciles aux graphismes somptueux. Ici, les décors sont assez dépouillés et les musiques et bruitages très simples. La mise en scène est quasi inexistante mais, parfois, on a accès à des phases de shoot’em up et on doit combattre des boss assez coriaces. Un jeu donc uniquement destinés aux nostalgiques des années 80/90 auxquels Endgame Studios essaie de faire plaisir !

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-fractured-soul-eshop-3ds/

 

PEER-TO-PEER : Les sites de téléchargement ont-ils tué l’industrie musicale?

Avec la fermeture médiatique du dernier site de PEER-TO-PEER (sites permettant l’échange et le partage entre internautes de fichiers audio et vidéos), MEGAUPLOAD, l’industrie musicale a-t-elle, par le biais des gouvernements et de l’action politique, réussit à avoir définitivement la peau de ceux qu’elle accusait de tuer la créativité artistique en la rendant gratuite et accessible à tous ? Nous pouvons légitimement en douter.

 

EMULE, MEGAUPLOAD, ITORRENT… la liste est longue de ces fameux sites qui ont permis à des millions d’internautes de télécharger des œuvres cinématographiques et musicales sans dépenser le moindre argent. Si le téléchargement d’œuvres protégées par un copyright est bien entendu un délit puisqu’il s’agit de vol, nous pouvons blâmer tout autant l’industrie du divertissement, musicale tout particulièrement, qui n’a pas su anticiper et s’adapter suffisamment rapidement à l’évolution de notre façon de « consommer » les œuvres artistiques.

Devant l’explosion d’internet et de l’accroissement exponentiel des échanges et du commerce via ce réseau, les grandes major de l’industrie musicale n’ont pas su proposer dès le début des offres adaptées telles que le téléchargement légal (et payant) par le biais de sites « officiels ».

 

Si télécharger des œuvres gratuitement, et à l’insu des artistes, est moralement répréhensible, la grande erreur de l’industrie du divertissement a été de ne pas proposer une contrepartie aux pratiques illégales. HADOPI en France a tenté, vainement, d’enrayer ce phénomène avec un succès plus que contestable.

 

Même si les sites de PEER-TO-PEER les plus populaires ont aujourd’hui été fermés et que l’industrie musicale propose maintenant des sites dédiés et répondant aux nouveaux besoins des consommateurs, le mal est fait. Il sera extrêmement difficile d’effacer de l’inconscient collectif cette croyance qui consiste à pouvoir disposer d’œuvres cinématographiques et musicales illimitées et totalement gratuits.      

Faîtes plein de [email protected] avec votre PS Vita

 

La culture urbaine est à l’honneur depuis hier avec la sortie de [email protected] sur PS Vita. La petite dernière de Sony, à la traîne dans les charts depuis sa sortie, possède enfin cette application très spéciale sans cesse repoussée et qu’on finissait par croire annulée ! Prêts à devenir un graffeur fou ?

 

Cette application est disponible gratuitement en téléchargement sur PS Vita, mais on ne peut vraiment en profiter que depuis aujourd’hui. En effet, hier seul le téléchargement était autorisé. Les serveurs étant en maintenance, on ne pouvait pas lancer cette application très spéciale !

Créez, posez, évaluez, devenez maître du territoire !

Le but de [email protected] est de devenir un maître graffeur. Pour cela, il faut créer un dessin en respectant les règles des tags (un peu de texte, quelques effets) et partir plaquer ses créations partout dans la rue. Chaque dessins correctement placé rapporte des points et permet de prendre le contrôle du coin de rue où il se trouve. La géolocalisation est donc mise à contribution, d’où la nécessité d’avoir une PS Vita 3G (tant pis pour les autres, ils n’avaient qu’à ne pas faire les radins à la sortie de la console ! ;)). On peut aussi recouvrir les créations des autres afin de leur voler leurs territoire. La rivalité est donc de mise et la lutte sera rude pour devenir numéro 1 !

Des tas de choses à débloquer

En plus d’augmenter le score du joueur, les points gagner permettent de débloquer tout un tas d’options supplémentaires pour améliorer ses créations : polices différentes, nouvelles couleurs, motifs en plus, effets inédits… il y en a pour tous les goûts et tout avoir sera long et difficile !

Des fonctions tactiles bien exploitées mais le reste ne suit pas

La création d’un tag se fait simplement en utilisant l’écran et le pavé tactile arrière. C’est rapide et facile. En revanche, la communication avec le serveur est souvent interrompue ce qui empêche de placer ses dessins partout où on le désire. Dommage car c’est le but du jeu. Un concept très intéressant et frais gâché par des problèmes techniques plutôt gênants. On a du mal à comprendre pourquoi la 3G fonctionne correctement sur son smartphone et pas du tout sur sa PS Vita (qui bénéficie d’une exclusivité avec SFR)…En WiFi c’est impeccable mais la portée n’est pas assez grande pour pouvoir espérer marquer beaucoup de points ainsi. C’est frustrant et cela risque de lasser les joueurs. A voir sur le long terme.

Quelques images et détails supplémentaires à cette adresse :

http://gamingway.fr/devenez-artiste-de-rue-avec-tg/

Test Liberation Maiden (3DS)

 

Les Japonais ont eu droit à une compilation de 4 jeux un peu bizarres appelé Guild 01 pour nourrir leur 3DS. Ce soft étrange rempli de concepts n’a jamais vu le jour chez nous. Mais Level 5 (les créateurs du Professeur Layton et d’Inazuma Eleven) compte bien rectifier cette erreur en proposant ces titres individuellement sur la nouvelle portable de Nintendo. Le premier titre vient d’atterrir chez nous : Liberation Maiden. Daube infâme ou perle ? Quelques éléments de réponse !

Un concept de shoot’em up

Liberation Maiden est une création de Suda 51, le créateur de Killer 7 et No More Heroes 1 & 2. Ce jeu est, à l’image de ses créations, atypiques. Liberation Maiden n’a donc rien à voir avec les autres shoot’em up ! D’ailleurs, Suda 51 n’a pas beaucoup d’expérience en la matière et a voulu nous concocter sa vision des choses.

On incarne donc une jeune fille qui répond à tous les critères des nymphettes des mangas : longs cheveux, fille longiligne aux formes généreuses magnifiquement dessinées par sa tenue très moulante. La cinématique d’introduction fait saliver le joueur et fait penser aux animés de science fiction les plus populaires. L’histoire est assez classique : des créatures envahissent le Japon et construisent toutes sortes de machines pour continuer leur avancée. La belle Shoko, devenue subitement présidente du Japon suite à l’assassinat de son père (l’ancien président), enfourche un mécha volant pour détruire cette menace.

Une réalisation moyenne

Si les cinématiques sont très belles, les graphismes en 3D ne font en revanche pas honneur à la 3DS : les environnements sont assez ternes, vides et pixelisés. Cela permet de mieux discerner les ennemis, qui apparaissent plus colorés. La musique colle bien à l’ambiance, il est juste dommage que le jeu soit entièrement en anglais, même si le doublage est correct. Level 5 nous a pourtant habitués à traduire ses jeux !

Le mécha se manie assez bien avec le stick gauche et attaque au stylet : on fait glisser ce dernier sur l’écran tactile pour cibler les ennemis et quand on relâche la pression, le mecha tire. Le joueur a d’ailleurs la possibilité de gérer son attaque et la puissance. En effet, le robot dirigé par Shoko utilise des espèces de cellules énergétiques qui servent à la fois de missiles et de boucliers. Une fois utilisée, la cellule met un peu de temps à se recharger : il faut donc décider si l’on veut attaquer comme un bourrin ou garder des boucliers en réserve. Une petite innovation dans le monde des shoot’em up.

En revanche on ne voit pas toujours arriver les tirs ennemis et le jeu est très court : comptez environ 2h pour boucler les 5 niveaux qui se terminent tous par un affrontement contre un boss mécanisé. Ce dernier doit être battu en plusieurs étapes et doit être détruit à l’aide d’un coup spécial exploitant lui aussi l’écran tactile. Rien de bien excitant donc. Sans être mauvais, il ne restera pas dans les mémoires. Dommage, Level 5 et Suda 51 nous avaient habitués à mieux !

Retrouvez le test (et des images)à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-liberation-maiden-eshop-3ds/