Hisahito: le prince qui sauvera la dynastie

 

 

La naissance du prince Hisahito le 6 septembre 2006 a été un événement au Japon. En effet dans la famille impériale qui compte 22 membres, il y avait jusqu’à la naissance de Hisahito, huit princesses, mais elles ne peuvent pas accéder au trône.

Fils du prince Akishino et unique petit-fils de l’empereur Akihito, il aura sept ans en septembre et est à ce jour le seul petit garçon de la famille.
Toutes les informations, photographies concernant la famille impériale sont contrôlées et distribuées par l’Agence de la Maison impériale.
L’Agence de la Maison impériale est l’une des plus vieilles institutions du Japon. 


Les membres de la Maison Impériale appartiennent à la Lignée Yamato, la plus ancienne dynastie régnante au monde puisque selon la tradition japonaise, elle remonte au fondateur mythique du Japon, l’empereur Jimmu, qui aurait régné de -660 à -585.

Les veuves : Les veuves des empereurs précédents, et donc anciennes impératrices consort, font toujours partie de la famille impériale et y occupent même une place importante en tant généralement que mère ou grand-mère du souverain en place (et cela depuis que la polygamie de l’empereur a été abolie dans la pratique sous l’empereur Taishō et officiellement par la loi de 1947). 

Les enfants et petits-enfants : Chaque enfant et petit-enfant, fille et garçon, aîné et cadet, de l’empereur reçoit, sept jours après sa naissance, un prénom, un titre honorifique choisis tous deux par le père et un emblème personnel choisi par la mère symbolisant le caractère de l’enfant.

 

Jusqu’à la naissance du prince Hisahito, en 2006, le gouvernement et l’Agence impériale ont sérieusement envisagé une révision de la loi impériale afin de permettre aux filles de succéder au trône. En effet, Hisahito  est alors le premier fils à être né dans la famille impériale depuis son père le prince Akishino en 1965. Bien que la naissance d’un garçon ait entraîné la mise entre parenthèses de la révision de la loi, celle-ci est considérée comme inévitable par certains analystes et hommes politiques.