Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible

Ce très sympathique jeu de stratégie nous avait bien plu lors de sa sortie, comme nous l’avions précisé dans notre test. Nous ne pouvons donc pas manquer l’occasion de parler d’un peu de contenu supplémentaire pour ce jeu Switch très rafraîchissant. Plus d’info sans tarder. Continuer la lecture de « Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible »

Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : amiibo et défi

Le cross over entre les univers de Mario et des Lapins Crétins sera disponible le 29 août chez nous. En attendant sa sortie officielle, faisons le point sur les bonus donnés par les amiibo et sur les défis qu’on trouve dans ce jeu assez étonnant. Continuer la lecture de « Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : amiibo et défi »

Avis : Utawarerumono Mask of Deception (PS4)

Utawarerumono est un jeu vidéo sorti d’abord sur PC en 2002 puis porté bien plus tard sur PS2 et PSP. Adapté en manga et animé, une deuxième série voit le jour. C’est sur cette dernière que porte Utawarerumono : Mask of Deception, qui vient de sortir chez nous sur PS4 et PS Vita. Continuer la lecture de « Avis : Utawarerumono Mask of Deception (PS4) »

Falling Skies : The game à la rentrée

 

Alors que les aliens envahissent la Terre, qui aura le courage de lutter pour  sauver l’humanité ?  Little Orbit, un développeur de jeux mondialement connu, a annoncé aujourd’hui qu’il adapterait Falling Skies, la série de science-fiction populaire diffusée sur la chaîne TNT, sur les consoles Nintendo Wii , PlayStation 3, Xbox 360 et que le jeu sera disponible en téléchargement numérique sur Steam, le PSN et le Xbox Live et ce, dès cet automne. Ce jeu de rôle, auquel les développeurs ont astucieusement mêlé stratégie et tactique, plongera les joueurs dans un monde ravagé par une grande période de tension, le monde dévasté de la série acclamée par la critique d’Amblin Television.

La survie de l’espèce humaine est en jeu. Les joueurs vont plonger dans un monde ravagé par la guerre et se retrouveront à la tête d’une armée composée de survivants récemment sauvés et recrutés dans la résistance humaine, prêts à se battre pour sauver la planète. L’équipe va mettre au point des opérations tactiques à l’encontre des Esphenis, se battant pour survivre aux invasions aliens tout en tentant également de sauver et de recruter les survivants, afin de les enrôler dans leurs rangs et qu’ils rejoignent la 2nde Division (2nd Massachussetts). Avec un gameplay addictif faisant la part belle à la stratégie, les joueurs vont découvrir une histoire unique, tout en ayant le plaisir de retrouver tous leurs personnages préférés issus de la série.

« Notre objectif pour Falling Skies est de recréer les éléments humanistes de la série télévisée afin que les joueurs puissent évoluer avec les personnages alors qu’ils établissent des stratégies conçues de manière intuitive », explique Matt Scott, président de Little Orbit. « Nous voulons respecter ce qui fait le succès de la série, à savoir un scénario axé sur les personnages, et l’adapter au jeu tout en s’assurant que chaque partie soit synonyme de plaisir pour l’ensemble des joueurs »

Avec des combats passionnants mettant les opérations tactiques à l’honneur et une expérience de jeu fondée sur un arc narratif captivant, les joueurs vont retrouver dans Falling Skies une liste infinie de missions lors de leur recrutement dans la 2nde Division (2nd Massachussetts) et vont lutter contre les invasions organisées par les aliens comme les mécas et les rampants. Avec des centaines de compétences et d’améliorations d’équipements à débloquer, les joueurs peuvent engager un combat tactique et adopter différentes approches afin d’atteindre des objectifs capables de changer la donne. Falling Skies proposera également un système d’intelligence artificielle dynamique pour les ennemis et un système de gestion aléatoire de la carte conçu afin que chaque mission soit inédite et que les joueurs ressentent toujours autant de plaisir à jouer. 

Produite par Amblin Television sous la direction de Steven Spielberg, Falling Skies se déroule au lendemain chaotique d’une attaque alien dans un monde où tout n’est que ruines et désolation. Dans les années qui ont suivi l’invasion initiale, les survivants se sont regroupés pour entreprendre la difficile tâche de la riposte et reconstruire leurs vies. Chaque jour, leur survie est mise à l’épreuve alors que les soldats civils œuvrent afin de défendre les personnes qu’ils protègent tout en se préparant à répondre aux opérations d’insurrection menées par les forces aliens. La bataille ne fait que commencer !

 

Personnellement, je n’aime pas trop cette série qui ressemble quand même beaucoup à V en moins attachant mais je suis très excité par ce jeu qui semble prometteur. Les fans peuvent constater que les graphismes sont fidèles à la série. Retrouvez des images du jeu à cette adresse :

http://mesgameclips.over-blog.com/2014/06/falling-skies-the-game.html

 

 

Source : Bandai Namco Games

Rien ne va plus pour Arsène Wenger !

 

 

Pourquoi Arsenal n’attire plus les stars du ballon rond ?

Les supporters des Gunners, après l’affligeante défaite de leur équipe à domicile face à Aston Villa (1-3), loin d’être un prétendant affirmé aux premières places, lors de l’ouverture du championnat. Cette défaite inaugurale a eu le don d’irriter le public londonien et place Arsène Wenger au centre de tous les reproches.

Pourtant à l’orée de cette nouvelle saison, le directeur exécutif Ivan Gazidis déclarait au tout début de ce mercato que l’emblématique entraineur français disposait d’une enveloppe de plus de 80 millions d’euros pour s’atteler à renforcer l’équipe. Or à ce jour seul l’espoir français Yaya Sanogo (Auxerre) a rejoint l’Emirates Stadium.

La valse des noms et du non !

D’abord Gonzalo Higuain, annoncé avec insistance, pour finalement rejoindre Naples. Luis Suarez s’invitait alors, le joueur étant (à l’époque) désireux de quitter Liverpool. D’abord annoncé avec insistance du côté de Madrid, la transaction ayant échoué le staff londonien bondit sur l’occasion,  surtout que le joueur uruguayen était désireux de rejoindre le club, au final un nouvel échec. Wayne Rooney contacté, toujours le même résultat, rien de concret, l’attaquant anglais s’il s’avère partant rejoindra plus certainement le Chelsea de José Mourinho. On pourrait ajouter à cette liste David Villa, Mario Gomez ou autres Luiz Gustavo, pour le même résultat.

Manque de promptitude, offre peu convaincante, somme proposée insuffisante ?

Le projet londonien semble s’effriter et n’attire plus les pointures. Il commence à être loin le temps des Titi Henry, Viera, Petit, Bergkamp, Pirés et bien d’autres. Au contraire le club londonien se fait piller régulièrement, Samir Nasri, Gaël Clichy, Alex Song, Cesc Fabregas et Robin Van Persie en sont les exemples.

Depuis la finale de la FA Cup remporté par le club londonien en 2005, Arsenal n’a plus gagné le moindre titre, et force est de constater que sa renommée dans le gratin européen diminue dangereusement.

D’un autre point de vue on pourrait aussi affirmer qu’Arsène Wenger est le seul entraineur à ne pas alimenter un marché des transferts qui « pétent » les plombs. On se demande où est le fameux fair play financier mis en place par Michel Platini et les instances de l’UEFA. Certains diront tout simplement un véritable fiasco !

Les blessés s’accumulent, dernière victime Alex Oxlade-Chamberlain out 4 mois, Arteta en prend pour 2 mois, Rosicky 1 mois, et l’homme de cristal, Abou Diaby ne reprendra que l’année prochaine, si tout se passe bien. 

Arsène Wenger devrait-il se remettre en question ?

Il faut bien reconnaitre que la politique de recrutement du club londonien a longtemps porté ses fruits, mais désormais avec l’apparition de nouvelles puissances financières elle démontre ses limites. On peut ajouter que ces dernières années le recrutement s’est fait dans l’urgence, d’où un manque d’automatisme qui engendre un doute permanent.

On peut sans doute critiquer Arsène Wenger pour certains de ses choix et un certain entêtement. Par contre les finances du club sont saines, on peut même affirmer que le manager alsacien a fait du club londonien une place forte en Europe.

Mais désormais cette politique ne fait plus recette. Arsenal semble bien ne plus être aussi attractif que par le passé, le club commence sérieusement à perdre de son lustre. Il faut bien ne pas se voiler les yeux, mais au vu de la situation actuelle, je crains fort que le club ne reparte pour une énième saison stérile de tout titre.

Arsène ne peut plus se cacher sur le concept du beau jeu, sans quoi Arsenal est parti pour péricliter indéfiniment. Arsenal ressemble plus à un centre « d’apprentissage » ou les jeunes talents éclosent avant de poursuivre l’aventure ailleurs, on pourrait presque le baptiser un « club palier ».

Arsène Wenger et le PSG.

Ce n’est pas un secret de polichinelle, le club de la capitale désire attirer Arsène Wenger et cela depuis l’arrivée des qataris. Cette volonté affichée va-t-elle finir par séduire l’emblématique manager d’Arsenal ?

Rien n’est moins sûr. Mais dès le match du tour préliminaire en vue de la ligue des champions face à Fernerbahce, le club londonien sera sous pression. Une élimination pourrait miner la saison du club et donner une envie de changement de politique aux dirigeants londoniens. Mais cela est une toute autre histoire. Arsène Wenger est désireux de poursuivre l’aventure à Arsenal, et si malgré tout les dirigeants du club lui renouvellent confiance, il est fort à parier que l’alsacien restera à Londres, au grand dam des qataris.

Arsène Wenger sera-t-il le prochain entraineur du PSG ?

A vos claviers !

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Test : Fire Emblem Awakening (3DS)

Après un épisode GameCube et sa suite sur Wii très réussis, Fire Emblem revient sur 3DS pour un épisode appelé Awakening. De nouveaux personnages font leur apparition pour un épisode qui signe le renouveau de la série. Les développeurs d’Intelligent Systems ont-ils pu redonner du sang neuf à leur série fétiche ? La réponse tout de suite.

 

Une nouvelle ère

 

Fire Emblem Awakening se passe toujours dans le royaume d’Ylisse, mais très longtemps après les événements relatés dans Path of Radiance et Radiant Dawn. Le prince Chrom et sa sœur Lissa se battent pour faire régner l’ordre dans le royaume dirigé par leur sœur Emmeryn, la sainte reine qui détient l’extraordinaire emblème du feu que le royaume de Plégia compte bien obtenir par la force. Pour ajouter au chaos ambiant, des êtres maléfiques oeuvrent pour réveiller un ancien dragon déchu qui dévastera tout.

 

C’est dans ce contexte que le joueur doit intervenir, créer et diriger son armée pour venir à bout des 25 missions principales (avec plein de missions annexes) qui composent l’aventure au scénario toujours aussi palpitant, plein de rebondissements. On y retrouve toutes les unités et les classes des précédents Fire Emblem : grand chevalier, épéiste, voleur, assassin, mage et bien plus reviennent pour des combats tactiques reposant toujours sur les statistiques des personnages, leurs techniques (capacités spéciales) mais cette fois encore plus sur les relations de soutien. Entretenir les liens entre les personnages est très important car, en les faisant combattre côte à côté, ils sont capables de se protéger mutuellement ou de donner des coups supplémentaires. Ainsi, une situation désespérée peut se transformer en écrasante victoire si le soutien entre les personnages est fort.

 

De même, on peut faire des duos qui correspondent à une sorte de fusion de deux personnages : on obtient ainsi un combattant aux statistiques améliorées. On peut aussi séparer les personnages à tout moment en cas de besoin. Un peu de nouveauté qui n’est pas la seule innovation de cet épisode.

 

Nouvel épisode ou best of ?

 

L’inconvénient de Fire Emblem est que les unités mortes en combat sont définitivement supprimées du jeu. Il faut donc éviter de commettre la moindre erreur lors des missions pour ne pas décimer son armée. Cette règle a fait de Fire Emblem un jeu de niche qui n’est pas ouvert au grand public. Heureusement, Fire Emblem Awakening corrige cela en proposant aux joueurs de choisir entre le mode classique ou non. Ainsi, les unités ne sont plus supprimés après avoir été vaincues si on ne joue pas au mode classique. Une bonne nouvelle pour les nouveaux venus.

 

Autre nouveauté, une nouvelle race de « Laguz », les Taguel, capables de se transformer en lapins géants. Mais pas un mignon lapinou surdimensionné, bien une créature de combat féroce. Les dragons sont toujours de la partie. En revanche, le biorythme a disparu, ce qui, selon moi, n’est pas plus mal car cela faisait un paramètre de plus à prendre en compte avant d’envoyer ses unités combattre.

 

Mais la plus grosse nouveauté n’est pas là. Awakening propose de jouer avec les héros des épisodes précédents grâce à la magie du DLC et d’obtenir personnages, cartes et objets supplémentaires moyennant quelques euros. Enfin, le street pass n’est pas oublié et permet d’enregistrer un groupe pour l’envoyer dans les consoles des joueurs qu’on croise dans la rue afin de les combattre ou d’acheter des objets. Un aspect multijoueur qui manquait à la série.

 

Le meilleur de Fire Emblem

Pour Awakening, Intelligent Systems a encore une fois pondu un scénario alléchant dans un univers d’heroic fantasy toujours aussi beau. Dommage que les développeurs aient sous-estimé la puissance de la 3DS dans la modélisation des personnages 3D. Malgré tout, le moteur du jeu affiche des graphismes magnifiques et les cinématiques, plus nombreuses, sont toujours de qualité égale aux animés actuels. Avec ses nombreuses nouveautés, Fire Emblem Awakening peut plaire aussi bien aux fans qu’autres autres et constitue un titre incontournable, l’un des meilleurs jeux de la console. Vivement le prochain sur Wii U !

 

Retrouver le test à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-fire-emblem-awakening-3ds/

Test Warhammer Battle March XBOX 360

Revenons sur un jeu Bandai Namco exploitant la célèbre licence Warhammer : Battle March. On nous propose un jeu de stratégie utilisant l’univers captivant et envoûtant du célèbre jeu de rôle. La version console tient-elle la route ? La réponse tout de suite.

 

3 campagnes, 3 points de vue différents

 

Le jeu permet d’incarner les armées de l’empire, celles du Chaos ou encore les troupes d’orques et de gobelins. Pour les fans d’heroic fantasy, c’est une aubaine ! De plus, chaque faction est très différente aussi bien pour le design que pour le gameplay. Les personnages disposent de compétences spéciales très différentes qui permettent de varier les plaisirs. Enfin, l’univers Warhammer est fidèlement respecté, ce qui est un vrai délice.

 

Des graphismes minimalistes

 

En revanche, on regrette la pauvreté des graphismes. Certaines cartes sont même laides. Pourtant, on peut zoomer et changer l’orientation de la caméra afin de mieux se placer au cœur de l’action. Là, on remarque que les personnages sont assez bien détaillés. Mais quand on dézoome, on est plutôt face à une bouillie de pixels ! Néanmoins, les unités restent assez distinctes les unes des autres et leur design est fidèle aux figurines.

 

Un jeu de stratégie presque complet

 

Chaque campagne est divisée en plusieurs chapitres. Chaque chapitre comporte un grand nombre de missions variées : siège, défense, exploration, duels etc. On peut choisir les bataillons qui vont partir à l’aventure ainsi que les héros qui vont les accompagner. On peut donc adapter sa stratégie en fonction des situations : emporter des cavaliers, des archers, des magiciens ou des fantassins selon les besoins. On peut aussi changer certaines capacités des bataillons dans les villes afin de s’adapter aux prochaines missions. Le combat à longue distance n’est pas oublié avec plusieurs sortes de canons et de mortiers. Selon les camps, des créatures volantes et autres monstres terrifiants sont disponibles. Enfin, de nombreux objets magiques ou non vont venir équiper et booster les héros.

 

Chaque mission a des objectifs variés et/ou des objectifs secondaires. Le niveau de difficulté varie brusquement du très (trop) facile au très difficile. Après chaque mission, les unités survivantes gagnent de l’expérience (on peut avoir plus de combattants dans le bataillon) et les héros aussi.

On peut dépenser un peu d’argent pour augmenter la défense et l’attaque des bataillons. Les héros sont les seuls personnages à gagner des niveaux et à posséder des arbres de compétence permettant aux joueurs de spécialiser leurs combattants. Classique mais toujours très agréable.

 

On regrette que les développeurs n’aient pas voulu proposer un vrai jeu de stratégie à la Warcraft ou Starcraft car là on se contente des bataillons choisis en début de partie. On aurait préféré pouvoir créer et développer son camp puis partir affronter les adversaires. On regrette aussi de devoir passer sans arrêt par des menus un peu complexes à maîtriser pour arriver à commander correctement les différentes unités. C’est un coup un peu difficile à prendre.

 

Une histoire prenante

 

Côté scénario, on baigne dans le Warhammer : les orques et les gobelins continuent de déferler et de semer mort et destruction dans le nord de l’Empire. L’armée impériale est dépêchée pour les éliminer mais elle doit faire face à une menace plus terrifiante, celle des forces du Chaos, en plus des rivalités entre les différents seigneurs. Les Elfes tentent d’apporter leur soutien aux hommes, mais eux aussi doivent faire face à leurs propres problèmes. Un joli chaos digne de la licence Warhammer et qui fait aussi penser au Seigneur des Anneaux. Une histoire qu’on suit avec délice, dommage que la réalisation soit à la traîne car les cinématiques sont tout sauf agréables à regarder.

 

Au final, Warhammer se destine aux fans de la série ou d’heroic fantasy pour qui les graphismes ne comptent pas beaucoup. Dommage que ce jeu aurait mérité plus d’efforts et de soin dans son développement tant l’univers dont il est tiré est riche et captivant.

Nono Lagardère récidive avec Jade Foret

Maïté Foret, mère de Jade Foret, compagne d’Arnaud Lagardère, donnant du « Nono » à son « gendre » de milliardaire, dans un 52 mn de la RTBF, c’est à se taper sur les cuisses. Récidiviste, après une vidéo du même tonneau, qu’il avait qualifiée de « ridicule » dans Les Échos de novembre 2011, l’héritier de l’empire Lagardère ne s’est pas dévêtu que pour l’hiver. Son costard de naturiste médiatique va lui faire plusieurs saisons.  

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Législatives : un échec de la majorité sortante qui n’a rien à voir avec l’antisarkozysme !

Ils étaient assez nombreux ceux qui disaient que la victoire de François Hollande le 6 mai dernier était « une victoire de l’antisarkozysme », mais pas un échec de la majorité sortante ! Le Figaro n’hésitait d’ailleurs pas à titrer « l’antisarkozysme a pesé lourd ». Mais, cette fois, leur héros n’étant pas là, personne n’a entendu des citoyens dire qu’ils votaient pour un candidat, contre Sarkozy ! Personne n’a entendu non plus des candidats de droite se réclamer ouvertement de Sarkozy ou même défendre son bilan… pour tenter de se faire réélire ou élire. Non. Les candidats de droite à la députation s’efforçaient  de jouer local, de ratisser large vers l’extrême droite et parfois de jouer de la tactique pour faire battre tel ou tel candidat de la majorité qui avait quelque chance de l’emporter. Bref, malgré toute ces manœuvres, rarement vues dans le passé, lorsque les candidats UMP ont été battus, ils ne l’ont pas été par « antisarkozysme » ! Alors, oui, l’échec de cette majorité sortante n’a rien à voir avec çà !

 

(Capture d’écran sur liberation.fr)
 

Des personnalités de droite ont tenté de se défendre indépendamment de leur mentor, mais elles ont perdu, comme par exemple : Nadine Morano,  Guillaume Peltier, Valérie Rosso-Debord, Claude Guéant, etc… On nous dira que c’est avant tout la défaite des années Sarkozy, certes, mais les votants avaient alors en tête la politique menée pendant ce temps là et pas seulement la volonté de rejeter l’ex Président, il y avait certainement plus que ce rejet ! Selon nouvel.obs.com, « tout indique que cette défaite électorale soit l’une des plus sévères jamais subies par la droite française dans son histoire ». Libération reprend aussi cette idée : « la droite est à l’os. Avec 228 députés, la voici, ce matin, avec l’un de ses plus petits groupes parlementaires dans l’histoire de la Ve République ». Echec donc de cette majorité qui n’a pas appliqué « une stratégie gagnante » dans ces élections !

 

Cette majorité de droite a tenté de rejoindre la droite la plus ultra. « Le cordon sanitaire » avec le FN semble rompu… Le résultat, c’est que 60 % de ses électeurs sont maintenant favorables à une fusion avec l’électorat de Marine Le Pen ! Exactement ce que cette dernière souhaitait. Mais, on voit très bien que cette tendance n’a pas suffit à faire gagner la droite ! On peut donc s’interroger, à juste titre, pour savoir si ce n’est pas cette droitisation, largement favorisée par l’action de Sarkozy qui a précipité l’échec de la droite à ces législatives ! Le pays, pourtant , semble ancré à droite mais Il a voté à gauche ! Il y avait une raison… On voulait en finir avec « le Sarkozysme » (élection présidentielle) et on rejetait la politique appliquée pendant plusieurs années, pour laquelle, la majorité de droite était partie prenante (élections législatives).

 

Il se trouve une ancienne ministre UMP, dont on a du mal, à droite, à tenter d’étouffer la voie, qui reconnaît dans un tweet l’échec de la droite pour autre chose que « l’antisarkozysme » ! « Triste défaite sans appel qui sanctionne la stratégie de droitisation. Fin du silence sur la refondation mais opposition sans concession », twitte-t-elle !

Officiellement, pourtant, Jean-François Copé et quelques autres collègues tentent de « minimiser l’ampleur de la défaite », mais impossible pour ce deuxième tour d’évoquer « un vote antisarkosyste », comme il se plaisait à le répéter au lendemain du 6 mai sur les télés et les radios… Alors cet échec, tout de même, il faudra bien que l’UMP reconnaisse que sa stratégie de « droitisation » n’est pas la bonne et a été quand même rejetée par les électeurs, à moins qu’il prenne le risque d’un éclatement de son parti ! De nombreux observateurs politiques sont d’accord pour reconnaître que « draguer l’électorat Front national ne s’est pas révélé payant pour l’UMP ! L’abandon, par la droite, de la doctrine du « front républicain » pour la startégie du ni gauche, ni front national aura été l’un des faits majeurs de la campagne législative ! Jean François Copé, ne veut pas croire que l’UMP a perdu à cause de sa « droitisation ». Je crains que les faits ne lui donnent tort très bientôt ! Mais, je ne crois pas qu’il puisse continuer à parler « d’antisarkozysme » à propos de ces législatives ! Les votants avaient bien autre chose en tête. Ils voulaient donner les moyens de gouverner à François Hollande.

Ainsi, on peut dire « à chaque élection, sa vérité » !

La stratégie de Copé après le second tour

Jean-François Copé est déjà dans l’après-élection. Cette semaine, le secrétaire général de l’UMP a annoncé dans Le Figaro la création de "mouvements" au sein du parti afin "de permettre aux différentes sensibilités de pouvoir s’exprimer plus fortement".

 

Les précédents dirigeants de la majorité, d’Alain Juppé à Xavier Bertrand en passant par Patrick Devedjian, s’étaient opposés à ce système, craignant d’en faire une menace pour l’unité du parti. Soutenu par quelques personnalités comme Jean-Pierre Raffarin, Copé remet cette idée au goût du jour, en s’appuyant sur les statuts officiels du parti.

 

La stratégie de Copé est claire. Le secrétaire général, qui brigue la tête du parti dans la perspective de l’après-6 mai, souhaite conserver intacte l’union de l’UMP. "Le pire, pour nous tous, serait un retour à une droite divisée comme du temps du RPR et de l’UDF", explique-t-il. Copé souhaite prévenir l’implosion que certains prédisent en cas de défaite de Sarkozy.

 

Mais Copé va-t-il trop vite ? Certains le pensent et l’accusent de jouer la carte de la défaite prématurément. L’annonce du secrétaire général a suscité des réactions hostiles dans le camp de son rival Xavier Bertrand. Le député UMP Damien Meslot, proche de ce dernier, a ainsi fait savoir qu’il trouvait "indécents" les propos de Copé.

 

Jean-François Copé peut cependant compter sur une solide bande de soutiens. Ces derniers temps, le secrétaire général a tendu la main à plusieurs personnalités de la droite. Rachida Dati, Christian Estrosi, Nadine Morano et Valérie Rosso-Debord, pour ne citer qu’eux, devraient le soutenir après le 6 mai. Copé ne va tout de même pas jusqu’à se désigner comme successeur naturel de Nicolas Sarkozy. Cette semaine, il a ainsi déclaré devant quelques journalistes que l’organisation de primaires pour désigner le candidat de l’UMP en 2017 était "une évidence". Il laisse donc la porte ouverte.