La protection des animaux poursuit sa route!

Suite à la loi du 16 février 2015 ayant extrait l’animal de la catégorie juridique des biens, un long travail de réflexion reste à faire. Les diverses questions gravitant autour de la notion d’animal et les conséquences qu’elles entrainent nécessites d’importantes études, et un soutient sans faute de la part des citoyens!

Effet de mode ou problème de fond ? A l’heure où le Droit de l’animal se développe activement, la protection des animaux poursuit sa route notamment grâce aux associations débordant d’énergie!

Une révolution amorcée le 16 février 2015!

Amorcée par la loi n°2015-177 du 16 février 2015 « relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures« , la protection de l’animal va bouleverser notre société dans les prochaines années.

L’article 2 de cette œuvre législative, qui avait créé un article 515-14 dans le Code civil, en fixait ainsi le contenu: « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens« .

Suite à la promulgation de cette disposition, deux courants se sont opposés: certains ont vu dans cet article de loi la fin du sort des animaux en tant que meubles. En effet, ces derniers étant soumis au régime des meubles, c’est bien la preuve qu’ils n’en sont pas eux-même! Pour d’autres, seules deux catégories juridiques coexistent : les personnes et les meubles… les animaux n’étant pas des personnes, il s’agit forcément de meubles. Des meubles un peu spéciaux.

L’animal… une notion confuse.

Si les intellectuels ne s’accordent pas à l’unanimité sur le rattachement de l’animal à l’une ou l’autre des catégories, c’est bien parce que notre organisation juridique pose quelques difficultés. L’anthropocentrisme sur lequel est fondé le Droit ne distingue en effet qu’entre les Hommes et les choses.

D’un point de vue purement juridique, les animaux ne sont pas des hommes, et sont donc des choses. Pourtant, les scientifiques s’interrogent sur la proximité qu’il existe entre les grands singes et les êtres humains, ce qui peut laisser perplexe et fera l’objet d’une prochaine étude. Outre l’hypothèse d’une personnification de l’animal, le caractère sensible qui leur est reconnu par la loi (même s’il est avéré depuis bien plus longtemps!) pose lui aussi question, et permet de les éloigner d’un simple bien, d’un meuble, par exemple une table ou un torchon.

 

Un choix à effectuer rapidement.

S’il est une chose sur laquelle s’accordent juristes et citoyens, c’est que la nouvelle place conférée à l’animal dans le Code civil ne pourra perdurer! Ni Homme, ni chose, les animaux sont présents dans la loi sans être régis par le Droit. La seule chose leur conférant désormais une existence juridique est l’article 515-14 qui permet d’appliquer le régime des biens à leur cause…

Tout le monde pourra s’accorder sur le fait que ce lien est bien trop faible, et que nos amis sensibles méritent une bien meilleure place au sein de notre société, dont le reflet devra se trouver dans la loi, expression de la volonté générale.

 

 

Femme moderne : Un nouveau visage

A l’heure actuelle, avec la palette de loisirs qu’offre notre société, l’évolution des moeurs , et la législation du travail quant à l’égalité des hommes et des femmes, il convient, tant pour la mère de famille que pour la célibataire attendant son prince charmant, de gagner du temps pour profiter d’avantage de la vie et de ses plaisirs.

Les conflits mondiaux, les problèmes financiers, les préoccupations de santé hantent le quotidien de la femme moderne, si bien qu’elle se réfugie, lorsqu’elle le peut, dans le réconfort d’une séance chez l’esthéticienne  , chez le coiffeur, chez la manucure, ou dans les magasins. Flamber une partie de sa paye en quelques heures, ça soulage, on se sent plus légère, on se fait plaisir.

Oui mais voilà…Le temps passe vite, et on court après les minutes, les secondes pour remplir un maximum sa journée tout en se vidant la tête.

Aujourd’hui, le rythme de vie de la femme est profondément différent de celui de nos anciennes. La femme 2012 est indépendante, elle dit ce qu’elle pense et fait ce qu’elle veut…On est bien loin de l’image selon laquelle la femme , après une semaine de 45h de travail passe ses dimanches à aller au marché, faire des lessives, repasser, repriser les chaussettes de monsieur, lui faire la popote, veiller à ce que les enfants aillent bien et surtout à ce qu’ils se comportent bien. Avec l’avènement de tout un pan de technologie, c’est , certes, un grand nombre de principes de base qui s’étiole, mais il fait gagner du temps, et c’est ce que nous voulons toutes.

On déteste perdre du temps, on râle dans les files d’attente au supermarché alors que la pauvre hôtesse de caisse fait ce qu’elle peut pour nous faire gagner du temps. Et c’est l’avènement, un peu contradictoire , du fast well being. Les grandes marques de la beauté ont bien saisi cette évolution. La femme moderne est dynamique. Elle soigne ses angoisses par la "shopping therapy". Ainsi, Sephora multiplie les services en magasin. Après les make-up bars, et les nails bars, l’entreprise se dirige vers la styling bar. C’est le service du brushing express. La femme cadre qui aime s’amuser peut ainsi, au sortir du boulot se faire une beauté en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et démarrer sa deuxième journée ,celle de la femme non plus laborieuse, mais sociale. (source: le dernier magasine LSA que j’ai survolé à ma pause déjeuner)

La femme moderne est donc plus féminine que jamais, au risque d’en oublier le plaisir que l’on ressent à s’occuper de nous mêmes. Mais "Madame 2012" n’est pas que cela. Forte des humiliations passées, forte des a prioris, des préjugés qui découlent de l’expression" sexe faible", la femme feminine devient à l’extrême la femme féministe extrémiste, "sextrémiste", même, aux dires d’une certaine presse. Un exemple? Le mouvement Femen, mouvement féministe ukrainien crée en 2008 luttant contre le patriarcat et la dictature. Un mouvement de femmes crée par les femmes et pour les femmes, qui ne recule devant aucune espèce de résistance passive pour faire entendre son opinion sur les viols, et le dominat masculin.

Ainsi ces femmes, de tous horizons, ont déambulé récemment sur Paris à moitié nues et couvertes de slogans pour s’opposer à la justice qui acquittait les auteurs de viols collectifs.

On peut également citer le groupe féminin russe se rebellant contre le despotisme de leur président…

La femme 2012 est l’aboutissement de l’évolution de la femme . A travers les âges , les époques, les grands changements ,il y a toujours eu une femme qui a fait bouger les choses, ou des femmes qui, perclues par la honte ne se sont pas débinées par peur du qu’en dira-t-on.

On se souviendra des femmes tondues pendant la guerre, par exemple, femmes humiliées et spoliées. On se rappelera les années 1960 avec le scandale américain généré par la noire américaine Rosa Lee Parks qui refusa de donner son siège dans le bus à un blanc tant elle était fatiguée… Refus porté devant les tribunaux qui changea ostentatoirement la politique ségrégationniste des Etats-Unis.

Plus récemment, les actions de Lady Diana, et celles de mère Thérésa, les lois estampillées Simone Weill, les grèves sur le tas dans les anciennes manufactures. La femme n’est plus celle décrite dans la famille des "barbapapas", qui file la laine, coiffe ou donne à manger au bébé. Elle est multiple, elle a conscience qu’elle porte la douleur, qu’elle doit la subir et se battre au quotidien pour ne pas se laisser dépasser.

A nous, mesdames… 

Sénégal : intérêt personnel ou collectif ?

Hier, longue discussion avec un vieux fonctionnaire, du milieu de la hiérarchie. Intègre, il me semble, apparemment intellectuellement honnète. La discussion portait sur ce qui me parait être un des points sensibles et non résolus du système social sénégalais : la place ou plus exactement le traitement des fonctionnaires. Discussion ambigüe et explosive.

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Des prostituées de six pays d’Amérique Latine se réunissent à Lima

Elles disent ne pas avoir honte d'exercer ce "métier" et réclament des droits

Des prostituées de six pays d'Amérique Latine se sont réunies vendredi à Lima afin de réclamer le statut de travailleuses sexuelles et tous les droits que celui-ci confère, droits de l'homme, bénéfices sociaux et reconnaissance d'un métier comme les autres dont elles disent ne pas avoir honte.

Des délégations venues du Brésil, d'Argentine, d'Equateur, du Mexique, du Chili et du Pérou se sont retrouvées pour un "sommet" de deux jours à Lima.

"Nous avons décidé de rompre le silence et de ne plus laisser personne parler à notre place car nous avons notre propre voix pour exiger le respect de nos droits", a déclaré une prostituée argentine, Elena Reynaga, chef de file du réseau latino-américain des travailleuses sexuelles, crée en 1997, qui réunit sept corporations professionnelles de la région.

"Nous avons assez d'être toujours mises sur le banc des accusés, alors que nous ne volons pas, nous ne tuons pas, nous avons les mains propres tout ce que nous faisons c'est travailler", a-t-elle souligné.

En attendant alors à ce que vont décider les responsables à propos de ces déclarations, ces prostituées ne vont certainement pas mettre fin à leur réclamation de leurs "droits" en cas où ce qu'elles veulent n'est pas réalisé durant ce sommet.

De l’urgence d’élaborer un statut de réfugiés climatiques…?

Un compte-rendu dans l'Atlas Environnement du Monde diplomatique met l'accent sur l'urgence d'élaborer un Statut de réfugié pour les migrants du climat.

En effet, déjà des millions de réfugiés persécutés hier et aujourd'hui sur des bases religieuses et/ou politiques sont déjà déplacés ou émigrent de force.

En plus, se mettent en route depuis quelques années, des déplacements de populations de plus en plus massifs pour des raisons environnementales et climatiques qui aboutiront à la disparition totale de territoires et de leurs ressources naturelles sur différents points clé de notre planète Terre, car menacés par les :
– fontes de la calotte glaciaire arctique et du pergélisol en Arctique
– inondations sur les zones de grands deltas
– submersions complètes des petites îles et atolls
– montées des eaux aux franges côtières de tous les pays
– désertifications et sécheresses aux marges des zones arides
– cyclones et intempéries météorologiques de plus en plus violents
– etc…

Ceci aboutira à une dégradation rapide de l'environnement et de la biodiversité…
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