Croissance continue du taux de CO² dans l’atmosphère, mais stagnation des températures depuis 25 ans

Un printemps et les premiers jours de l’été frisquets s’additionnant, pour 2013, au maximum du cycle solaire undécennal 24 en chute libre, les prévisions pour le cycle solaire 25 réduisant le nombre de taches solaires à la part congrue, il n’est guère conscience que le réchauffement climatique se soit installé effectivement, dès 1988, lors de la mise en exergue du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, imposé, par le Groupe des sept, – le G7, États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada, depuis 1998 avec l’élargissement à la Russie, le G8 -, à deux organismes de l’ONU, l’Organisation Météorologique Mondiale, – OMM -, et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, – PNUE -. En outre, le silence du GIEC, depuis des années, a rapidement fait retomber la flamme vacillante d’une pseudo-mission d’évaluation, sans parti-pris avoué, ordonnançant, de façon méthodique, claire, objective et tout particulièrement dirigiste car à solde de la finance et des grands trusts intercontinentaux, les informations, malheureusement controuvées, d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui auraient dû permettre de mieux appréhender les risques surfaits, liés au changement climatique anthropique représentant, au maximum, 1% de la pollution mondiale, – les 99% autres résultant des émissions volcaniques, des failles tectoniques et des apports intersidéraux -, de cerner plus précisément les conséquences aléatoires et infondées de cet utopique changement et d’envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation assises sur les profits que doivent en tirer les milieux politico-financiers et les magnas des affaires et de l’industrie mondiale.

En vérité, et c’est tout à fait avouable sans nulle nécessité de moduler et de manipuler les chiffres, de multiplier la rétractation forcée, sous peine de retrait de subsides, de manifestes scientifiques ou de classification au titre défectueux ou erronés, d’articles contraires à la pensée unique imposée, en 25 ans d’existence, avec la publication d’attentatoires rapports et d’outrageantes crosses de hockey, personne n’a été capable de fournir une réponse convaincante pour expliquer pourquoi le changement climatique semble n’avoir jamais débuté, voire, si tel était erreur, faire une pause, car les émissions de CO² et des gaz à effet de serre ont, certes, augmenté de façon significative, mais l’augmentation de la température, au cours des la période 1988-2013, soit 25 ans, – alors que toutes les prévisions s’accordaient à une montée de la température de 0,25°C sur 10 ans, de 2001 à 2010 -, n’a été que de 0,06°C, soit une valeur très proche de zéro. Et qu’elles en seront les explications que présentera le GIEC dans son rapport à la fin de l’année 2013 ? Aussi nous ne pouvons que convenir qu’il est très difficile de concilier l’évolution minimaliste constatée des températures avec l’augmentation prévue de 2°C, à la fin du XXI° Siècle, par les climatologues asservis au système.

Alors nous devons plutôt nous interroger sur le devenu des 400 milliards de tonnes de CO², un chiffre paraissant aberrant, produits depuis l’an 2000…, sur le pourquoi de la nullité de l’équation simple, « plus de CO² = plus de °C », promulguée par le GIEC, les écologistes et les magnas de la finance et de l’industrie… et sur l’incompatible lien, preuve de son inexistence, entre le réchauffement climatique et l’activité humaine, une activité humaine se manifestant par une progression régulière du taux de C dans l’atmosphère car le CO² anthropique ne se traduit pas par une élévation de la température du globe… Alors imaginer 2°C supplémentaires d’ici la fin du XXI° Siècle relève du fictif…

16 Juillet 2013 © Raymond Matabosch