Mana Books continue de faire la joie des joueurs en proposant toujours plus de livres dédiés aux jeux vidéo. Juste après Halloween, l’artbook Bloodborne débarque parfaitement dans l’ambiance de la saison automnale, sombre et morose. Continuer la lecture de « Bloodborne, l’artbook officiel enfin en Français »
Étiquette : Sony
James Bond : Spectre
Réalisateur : Sam Mendes
Date de sortie : 11 nbr2015
Pays : Britannique et USA
Genre : Espionnage
Durée : 150 minutes
Budget : 300 millions de dollars
Récompense :
Casting : Daniel Craig (James Bond), Léa Seydoux (Madeleine Swann), Christoph Waltz (Franz Oberhauer), Ben Wishaw (Q), Monica Bellucci (Lucia Sciarra)
Le nouvel opus de la saga James Bond est arrivé, un film attendu au tournant par les fans. Sa mission est de taille, faire aussi bien voire mieux que son prédécesseur, Skyfall. Le film de tous les records pour l’agent secret au service de sa majesté. Pour son interprète, Daniel Craig, lui aussi le plus rentable des agents, plus de 50% des revenus en 3 films par rapport à l’ensemble de la série, il s’agit peut être du dernier tour de piste. Une réponse qui devrait être rendue publique en février, histoire de peser le pour et le contre à la vue des résultats de Spectre. Alors que vaut ce deuxième James Bond réalisé par Sam Mendes, déjà à l’oeuvre dans Skyfall ?
L’histoire reprend là où Skyfall s’était arrêté, M est morte en laissant à James une étrange boite contenant des ordres pour une nouvelle mission. On retrouve ensuite 007, durant la fête des morts au Mexique, aux prises avec un criminel, pion d’un vaste échiquier, d’une toile mondiale du crime organisé nommée : Spectre.
Dès la scène d’introduction, le ton est donné. Les magnifiques images de cette fête traditionnelle mexicaine transportent le spectateur à l’autre bout du monde. S’en suit une multitude de cascades, de courses à pieds, de tirs, d’explosions, de voltiges en hélicoptère clôturés par le mythique jingle indéboulonnable depuis plus de 50 ans. Un label, un gage de qualité ? Pas sûr du tout ! Le générique qui s’en suit n’atteint jamais le niveau d’Adèle, ce "Writing’s On The Wall" de Sam Smtih est d’une platitude à faire pâlir les reliefs flamands. Le refrain ne vient jamais, la voix est déconnante à l’image d’un disque qui s’enraille. Seul réconfort, les belles images suggestives. De plus, le reste de la bande son est d’une grande qualité.
Le scénario est d’une très grande simplicité et cela fait de la peine parfois de le voir aussi limité. Il se résume à parcourir la planète (Rome, Autriche, Tanger, Londres) à la recherche d’informations à propos du grand méchant, des pistes amenant à l’affrontement final. Pas de pirouette scénaristique, pas de surprise et certaines scènes d’un ennui inouï. C’est d’un classicisme déconcertant. Même constat avec les James Bond girls Monica Bellucci et Léa Seydoux. Leur rôle est mineur, elles n’existent que par et pour le bel agent au costume impeccable. Elle est où la femme forte au caractère trempé et prête à en découdre comme le fut la sublime Vesper Lynd dans Casino Royal ?Pas ici en tout cas ! Le grand méchant, l’antagoniste de James, l’origine de toutes ses peines, Franz Oberhauser incarné par un Christoph Waltz en demie teinte n’est pas à la mesure de la gravité de sa position dans l’axe du mal sous sa responsabilité. On attendait un némesis d’une cruauté sans nom, capable de toutes les bassesses pour mener à bien ses mésactions, en vain. On a juste une sorte de Gargamel nombriliste tout en retenue. Il a malgré tout les caractéristique du vilain, rire sardonique, rictus au coin des lèvres et un regard pouvant passer de la confiance à la méfiance.
Le film reste néanmoins intéressant car il livre des précieux détails sur le passé de James, on y voit son appartement très sobrement décoré, à l’image du personnage sans attache ni histoire, on lui évoque des liens de parenté, une sorte de père de substitution qui l’a élevé quand les siens ont disparu. Les racines et les références aux anciens films ont une une place importante dans Spectre. Plusieurs détails tels que des portraits des précédents ennemis affichés sur les murs de l’ancien QG du MI6, les gadgets ou les courbes rutilantes d’une Aston Martin forment des passerelles. Ce nouveau James Bond reste néanmoins un bon divertissement, plein d’action jamais dénué d’humour.
Des photos nettes sur Smartphones avec la fonction Touch focus
Pouvoir prendre des photos au Smartphone avec l’assurance d’une netteté de l’image à l’endroit désiré ? C’est possible. Le saviez-vous ?
Test : Killzone Mercenary (PS Vita)
(plus d’images ici : http://mesgameclips.over-blog.com/images-killzone-mercenary-ps-vita)
Après trois épisodes sur consoles de salon qui ont su conquérir de nombreux joueurs, la saga Killzone fait un détour par la PS Vita. Ayant appris des erreurs de la précédente version portable, les possesseurs de la petite dernière de Sony peuvent jouer à une version totalement inédite de Killzone. La nouveauté va-t-elle faire peur aux fans ? La réponse un peu plus bas.
La guerre pour tout l’or du monde
L’originalité de ce nouveau Killzone est d’incarner un mercenaire. Le scénario ne fera pas progresser l’histoire des épisodes sur consoles de salon. Au contraire, on va revenir sur des événements passés mais vu par un mercenaire sans scrupule qui offre ses services aux plus offrants. On va donc travailler aussi bien pour l’ISA que pour les Helghasts. Il n’y a donc pas de "bons" ou de "méchants", simplement de l’argent à se faire.
9 missions pleines de secrets
Le mode campagne se compose de neuf missions d’action intense où ça tire dans tous les sens. Mais il ne faut pas suivre aveuglément les objectifs sur la carte : chaque mission comporte 6 secrets à trouver en interrogeant des ennemis, trouvant des passages secrets etc. La rejouabilité du titre est donc forte pour découvrir tout ce qu’il renferme !
Outre ces objectifs bonus, il faut aussi trouver le moyen de marquer un maximum de points pendant les missions. Les points représentent l’argent gagné et ce dernier permet d’améliorer ses armes et son équipement. On peut même utiliser, moyennant de fortes sommes, le système Vanguard qui donne accès à des armes terrifiantes : drones furtifs, attaques aériennes et autres systèmes qui exterminent facilement les ennemis.
Une jouabilité exemplaire
La prise en main est facile : un stick pour avancer, un stick pour regarder autour de soi, un bouton pour tirer et un autre pour sauter, appuyer sur des boutons etc. Pour le reste, les commandes tactiles font merveille aussi bien pour tuer les ennemis au corps-à-corps que pour poser et faire exploser des bombes ou pirater les systèmes informatiques dans des mini-jeux en temps limité. C’est simple et efficace.
Deviendrez-vous le mercenaire ultime ?
L’autre originalité de Killzone Mercenary est de proposer un challenge de taille : en solo ou en multi, on peut accepter de publier ses prouesses sur internet. On se voit alors attribuer une carte, comme une carte de visite de mercenaire, dont la valeur représente nos talents de tueur. Le but est donc d’obtenir puis de conserver la carte à la valeur la plus élevée, ce qui est loin d’être évident. Un titre bourrin à souhait qui mélange FPS et jeu de scoring. En plus, techniquement parlant, ce Killzone fait honneur à la PS Vita.
Retrouver le test complet à cette adresse :
Présentation : Beyond Two Souls (PS3)
Une expérience cinématique et émotionnelle
Beyond, c’est l’histoire d’une jeune fille, Jodie Holmes, liée depuis la naissance à une sorte d’esprit qui la hante et reste constamment avec elle et qu’elle appelle Aiden. Le joueur va donc vivre 15 années de la vie de Jodie, de ses 8 ans à ses 23 ans, et grandir avec elle, partager ses moments de joie et de peine, voir sa relation avec les autres et avec Aiden changer. Le tout avec une réalisation spectaculaire. Malgré les apparences, ce n’est pas un film interactif mais bien un jeu à part entière, servi par des acteurs renommés : Willem Dafoe et Ellen Page. Beyond aborde de nombreux thèmes dont la mort, et cette dernière a subit une attention toute particulière pour en parler de façon peu habituelle.
Le jeu utilise un système d’animations contextuelles. La façon dont Jodie se déplace dépend de son âge, de son environnement et de son état émotionnel. On interagit très simplement avec le monde grâce à un système ingénieux : quand on voit un point blanc apparaître, il suffit d’incliner le stick droit dans la direction voulue pour que Jodie exécute un mouvement. D’ailleurs, chaque mouvement est unique et correspond à une scène précise du jeu. Ce système permet de s’affranchir d’un affichage un peu lourd et d’accéder à une palette infinie de possibilités. Par rapport à Heavy Rain, on explore l’intimité d’un personnage plus profondément et il y a également plus de scènes d’action et de combat qui sont très spectaculaires. De nombreux cascadeurs ont participé au jeu pour en faire une œuvre digne des blockbusters hollywoodiens.
Une femme et un fantôme
Le joueur ne se contente pas de contrôle Jodie, il contrôle aussi Aiden. Ce dernier, comme les fantômes, est invisible, peut traverser les murs, voler, se déplacer totalement librement dans les décors. Il peut aussi interagir avec ces derniers et concentrer de l’énergie pour détruire des objets. Aiden est également capable de posséder les être humains pour les faire agir à sa guise. Il va devenir plus fort au fur et à mesure de l’aventure et pourra détruire des bâtiments entiers.
Un Heavy Rain plus spectaculaire
Beyond Two Souls est bien sûr un jeu comparable à son aîné Heavy Rain mais propose d’aller beaucoup plus loin. On reprend le côté émotionnel du premier, cette fois centré sur un seul personnage, et on lui ajoute une dimension beaucoup plus épique. C’est une toute nouvelle franchise, un jeu atypique et différent auquel on n’a jamais joué avant. David Cage espère donc que les joueurs garderont quelques euros de côté malgré les grosses sorties de la fin d’année pour s’offrir sa dernière création qui risque d’en surprendre plus d’un.
Mon avis
La réalisation semble vraiment irréprochable : on est face à un bon mélange de thriller, de film d’action et de fantastique, il n’y a pas de doute. En même temps, c’est un jeu vidéo ce qui permet des choses qu’on ne peut pas faire dans les films. Ce projet ambitieux embarque montre qu’on peut encore surprendre en matière de jeu vidéo et qu’il y a encore des possibilités à exploiter. Reste à savoir si, manette en main, on s’amusera beaucoup mais il est sûr que ce jeu est une curiosité qu’il faut vraiment essayer !
Retrouvez la présentation complète à cette adresse :
Effet d’annonce ou véritable révolution High-tech !
Test : Soul Sacrifice (PS Vita)
Sony veut dynamiser les ventes de sa petite dernière portable, la PS Vita, avec un jeu qui veut révolutionner le jeu d’action. Issu de l’imagination fertile de Keiji Inafume, qui a travaillé sur des séries comme Megaman, Dead Rising ou Onimusha, Soul Sacrifice va-t-il redorer le blason de la PS Vita ?
Un monde horrible et dément
Le jeu commence par une scène de meurtre barbare. Un jeune homme prisonnier d’un terrible sorcier est sauvagement liquidé par ce dernier. Le personnage incarné par le joueur se trouve lui aussi prisonnier de ce monstre et sera d’ailleurs sa prochaine victime. Enfermé dans une cage immonde où le sol est recouvert de restes humains, le joueur déprime car il voit la mort arriver à grand pas, impuissant face à son funeste destin.
C’est alors qu’une voix étrange l’appelle : le Librom, un livre affreux aux dents longues et à l’allure peu engageante, lui propose de lui faire revivre tous les souvenirs du sorcier pour découvrir ses secrets les plus intimes et ainsi, un moyen de le vaincre.
Il faut donc plonger dans les pages souillées de sang pour revivre un chapitre de la vie d’un sorcier et comprendre comment un jeune homme normal est devenu un monstre assoiffé de sang. L’univers, froid et glacial, fait penser à des jeux comme Eternal Darkness. Les histoires racontées au fil des pages rappellent les écrits morbides d’Edgar Allan Poe ou Lovecraft avec, toutefois, un livre très influencé par le Necronomicon d’Evil Dead (ah, Sam Raimi…).
Un mélange d’action et de RPG
Le joueur peut personnaliser son personnage à l’aide d’un éditeur conforme à n’importe quel RPG actuel. De même, on peut choisir ses sorts et capacités spéciales avant de partir à l’aventure. Chaque quête oblige le joueur à abattre des monstres ou à trouver des objets. Ses seules armes : des objets qui sont autant d’offrandes pour obtenir de puissants pouvoirs. Mais attention : chaque objet ne peut être utilisé qu’un nombre limité de fois. Si on l’use totalement, il est détruit ! Il y a donc un peu de stratégie dans Soul Sacrifice.
Les ennemis réagissent assez bien et sont plutôt variés. Leur design délicieusement diforme et torturé rajoute à la souffrance des lieux. Le monde des sorciers ne fait pas envie et ne semble dominé que par la souffrance, le malheur et la folie. Chaque ennemi vaincu peut être sacrifié ou épargné. En réalité, cela permet uniquement de choisir entre augmenter sa puissance d’attaque ou sa défense, la plupart des ennemis sacrifiés n’ayant pas d’incidence sur le déroulement de l’histoire. Enfin, face à un boss surpuissant, on peut être dans une situation très délicate nécessitant de sortir l’artillerie lourde : on peut aloir choisir de se sacrifier ou de sacrifier un équipier contre un sort surpuissant. Des runes magiques sur le bras peuvent aussi booster notre pauvre sorcier et des capacités spéciales lui sont également attribuées. Si ces dernières peuvent s’avérer cruciales, leur puissance exigera un sacrifice en contrepartie, comme une baisse importante de la défense de notre héros. Heureusement, les effets néfastes des sorts peuvent être annulés grâce aux larmes du Librom.
Les quêtes peuvent être refaites à volonté pour obtenir de nouveaux objets afin de les combiner pour avoir accès à des sorts plus puissants. Un mode multijoueur est aussi de la partie afin de prolonger l’expérience à plusieurs. Soul Sacrifice n’est pas un jeu tout public : les thèmes de la mort et de la folie, omniprésent, la sauvagerie et la violence gratuite en font un titre très mature mais réservé aux amateurs. Le gameplay est assez classique et c’est surtout le mélange de RPG et de jeu d’action qui en fait un titre à part, même s’il n’est pas aussi révolutionnaire qu’on le prétend.
Retrouvez le test à cette adresse :
Présentation de la Playstation 4 (PS4)
Le 21 février dernier, Sony faisait une conférence en grande pompe pour annoncer sa nouvelle console, la Playstation 4. De nombreux invités, des journalistes à gogo, pour une petite dernière qui a la lourde tâche de rendre le contrôle du marché des jeux vidéo à Sony. Après le demi-succès de la PS3, qui n’a pas su faire aussi bien que la PS2 et n’a pas mis à terre la Wii de Nintendo, et l’échec actuel de la PS Vita, censée enfoncer la 3DS de Nintendo, Sony devait réagir. Que propose cette nouvelle console ?
Tout d’abord, Sony a pensé à la faciliter de programmation en dotant sa PS4 de caractéristiques techniques plus proches des PC afin d’assurer des portages plus rapides et faciles entre les différents supports. Les voici d’ailleurs :
-
Single-chip custom processor
-
CPU : x86-64 AMD “Jaguar”, 8 cores
-
GPU : 1.84 TFLOPS, AMD next-generation Radeon™ based graphics engine
-
Memory : GDDR5 8GB
-
Hard Disk Drive : Built-in
-
Optical Drive (read only) : BD 6xCAV, DVD 8xCAV
-
I/O : Super-Speed USB (USB 3.0), AUX
Sony a également pensé à une nouvelle manette, sobrement appelée Dual Shock 4 au design très similaire à la Dual Shock 3 mais qui comporte quelques nouveautés comme un pavé tactile (très à la mode en ce moment), de nouvelles gâchettes, des sticks plus précis, une prise jack pour brancher un micro casque (mais certainement d’autres accessoires par la suite) et surtout un bouton "share" pour partager facilement des photos et des vidéos en ligne.
Ainsi, la PS4 a aussi été pensée pour satisfaire les joueurs occasionnels qui passent leur temps sur youtube et les réseaux sociaux. Apparemment, on ne peux plus vendre de jeux sans eux et tous les constructeurs s’y mettent !
Malgré les déboires du Playstation Move, Sony remet cette technologies à l’honneur. D’ailleurs ce dernier sera compatible sur la PS4 qui, elle, sera dotée d’un nouveau Playstation Eye (la caméra à reconnaissance de mouvements) utilisé pour reconnaître les mouvements de la manette dans l’espace. Comme la Wiimote et la Sensor Bar, en quelques sorte. Sony n’a jamais fait dans l’originalité et, une fois encore, le constructeur japonais se contente de copier ce qui a marché chez la concurrence.
D’ailleurs, Sony entend bien concurrencer le Miiverse de Nintendo avec son propre système de commentaires des parties des autres joueurs et de partage sur les réseaux sociaux. Un système compatible avec les smartphones, tablettes et mêmes la PS Vita. Pour plagier un peu plus Nintendo, Sony compte utiliser la PS Vita comme écran secondaire de la PS4 pour permettre aux joueurs de libérer la télévision et de continuer leur partie sans gêner les autres, comme on peut le faire sur Wii U.
Enfin, signalons que Sony compte bien rendre la PS4 rétrocompatible avec la PS1, la PS2 et la PS3 grâce au Playstation Cloud et des jeux en streaming (mais payants ?).
Du côté des jeux, on nous annonce Knack, inFamous Second Son, Kill Zone, Deep Down et Diablo III. Des titres pour tous les goûts et surtout des partenariats forts avec les plus gros éditeurs comme Capcom, Blizzard ou SquareEnix. Mais rien de très concret: il va falloir attendre des annonces plus précises pour se faire une idée réelle des jeux PS4.
Cette conférence est dans la plus pure tradition Sony qui, malgré de très fortes pertes, continue à faire son show et à jouer la carte de la "cool attitude". Certes, on parle beaucoup de la PS4 mais on n’a pas appris énormément de choses dessus. D’ailleurs, Sony s’est bien gardé de montrer le design de sa prochaine console. Comme d’habitude, on nous promet une foule d’exclusivités et de gros titres excitants qui feront de la PS4 LA console à posséder absolument, mais Sony dit cela de chacune de ses consoles et on a bien vu avec la PS3 et surtout avec la PS Vita que la réalité était toute autre.
Une seule solution : attendre la console et ses premiers jeux pour se faire une idée de son potentiel.
Retrouver les vidéos et le résumé ici :
http://gamingway.fr/compte-rendu-de-la-conference-sur-la-ps4/
Premier bilan des fêtes de fin d’année : la situation au Japon
C’est le bon moment de prendre un peu de recul et regarder les chiffres de vente du mois de décembre afin de tirer quelques conclusions pour l’année en cours. Intéressons-nous plus particulièrement au Japon, pays de l’high tech par excellence, qui peut donner des idées de ce qui va arriver en Amérique du Nord ou chez nous.
Tout d’abord, signalons qu’en 2012 une fois de plus, le marché japonais a été très largement dominé par les consoles portables qui représentent 62,4 % des ventes du mois. Ce chiffre est biaisé par la sortie de la Wii U qui a permis d’augmenter les ventes de consoles de salon, sinon on aurait une domination des consoles portables avec environ 80-90 % du marché.
Les consoles portables sont poussées par le succès de la 3DS : malgré des débuts poussifs, une baisse de prix drastique et des sorties régulières ont fini par attirer les joueurs. La 3DS représente à elle seule 53,1 % des ventes du mois et 85 % des ventes de consoles portables ! Il est vrai que la belle de Nintendo doit beaucoup à la sortie d’Animal Crossing New Leaf qui n’est autre que le jeu le plus vendu de la console au Japon avec plus de 2 M de jeux en 2 mois, uniquement en boîte ! On ignore les chiffres des ventes dématérialisées (qui sont conséquentes au japon avec bien 40 % du marché) mais une chose est certaine : ce jeu a fait un malheur et devrait connaître un certain succès dans le reste du monde !
En face, il y a Sony et sa PS3 qui continue de bien marcher sans faire des scores exceptionnelles mais surtout la PSP, pourtant en fin de vie depuis longtemps, mais qui se vend toujours bien mieux que la PS Vita ! Un vrai problème pour le constructeur dont les finances sont très mauvaises et qui comptait sur sa petite dernière pour se renflouer ! Avec seulement 2,8 % du marché, la console pourtant récente inquiète : Sony promet de belles exclusivités en 2013, mais ces chiffres (qui représentent une tendance mondiale) vont-ils inciter les éditeurs à sortir des jeux sur un support boudé par le public ? Va-t-on voir des séries d’annulations sur cette console ? Une baisse de prix devient urgente, mais Sony ne peut pas vraiment se la permettre !
Microsoft n’a jamais joué un grand rôle au Japon. Cette année encore, cela se confirme avec une XBOX 360 qui arrive a se vendre moins qu’en novembre et fait 0,2 % des ventes du mois ! Une console négligeable donc.
Pour Nintendo, si ses consoles réalisent 82,5 % des ventes de décembre, il y a aussi de quoi s’inquiéter : la Wii U n’a pas fait une performance extraordinaire, surtout en fin de mois, et se vend moins bien que prévu. Quant à la DS, elle est clairement morte ! Et la Wii peine à surnager… Sans la 3DS, le constructeur serait en très mauvaise posture !
Du côté des ventes de logiciels, là encore Nintendo est à la fête car, sur les 10 meilleures ventes, 5 titres sont sur 3DS, 2 sur Wii U et 1 sur Wii. La PS3 et la PSP arrive à placer un titre chacune. Les jeux qui fonctionnent sont les grosses licences mais pas forcément les jeux gamers : Animal Crossing New Leaf prend donc facilement la première place face à un Yakuza 5 qu’on espérait voit en tête ! Ensuite, Mario se vend toujours aussi bien avec 3 titres dans le top 10 dont 2 dans le top 5. D’ailleurs, les jeux Nintendo prennent 5 places (6 si on compte le dernier Pokémon, même si les jeux Pokémon sont maintenant séparés des autres ils finissent toujours pas atterir dans les bilans de Nintendo).
Level 5 fait triste mine car l’éditeur n’arrive plus à cartonner : même son dernier Inazuma fait un score tout juste correct ! Enfin, One Piece termine le classement.
Retrouver d’ailleurs les classements à cette adresse :
http://gamingway.fr/meilleures-ventes-japon-decembre-2012/
Que conclure de tout cela ? Tout simplement que les vieilles recettes sont celles qui fonctionnent le mieux ! Que les jeux gamers n’ont plus autant la côte qu’avant, torpillés par des jeux pour smartphone, facebook ou par navigateur gratuits ou peu chers donc parfaits pour séduire une foule d’ados qui ne veulent pas dépenser beaucoup. Ainsi, attendez-vous cette année encore à voir les éditeurs annoncer plein de petits jeux sans innovation, sans surprise, qu’on ne peut certainement plus vraiment appeler des jeux, mais qui vont être fortement rentables !
Ces chiffres nous indiquent aussi que les nouvelles consoles sont à la peine en raison catalogue très peu fourni. Ce qu’il faut, maintenant, c’est un support soit facilement piratable soit qui propose des « logiciels ludiques » à très bas prix. La qualité des jeux ne semble plus être un critère pour les consommateurs qui préfèrent tailler des aliments avec un doigt ou lancer des oiseaux pendant quelques minutes plutôt que de vivre des aventures épiques ! Soit on l’accepte, soit on se bat pour que les jeux « gamers » puissent retrouver leur place.
Test Epic Mickey Le Retour des Héros
Le retour d’Oswald
A peine remis de ces émotions, Mickey pense pouvoir se reposer tranquillement chez lui. C’était compter sans les toons oubliés dont le monde est à nouveau menacé. Cette fois, le savant fou (ennemi du premier) semble vouloir se faire pardonner et aider à lutter contre la nouvelle menace. mais peut-on lui faire confiance ? Oswald fait donc à nouveau appel à Mickey pour l’aider à sauver son monde.
Outre la présence de la célèbre souris de Disney, le joueur peut enfin contrôler Oswald, le lapin chanceux, et utiliser ses pouvoirs pour résoudre les nombreuses énigmes du jeu. Si Mickey est toujours doté de son pinceau magique qui peut peindre ou effacer les détails du décor, Oswald utilise une télécommande magique qui peut affecter les ennemis robotisés ainsi que divers mécanismes. Des pouvoirs complémentaires qui permettent de traverser le jeu aussi bien seul qu’à deux mais qui exigent aussi une bonne coopération entre les joueurs.
Toujours plus de nostalgie
L’ambiance est incroyable : tout l’univers des premier dessins animés Disney regroupé dans un seul titre qui mélange phases en 3D et phases en 2D. Atmosphère « old school » garantie et retour en enfance pour tous ceux qui ont connu ces vieux toons. Les plus jeunes, en revanche, y seront certainement moins sensibles. C’est d’ailleurs ce paradoxe qui fait se demander à qui se destine ce jeu : du point de vue du design, artistique et sonore, tout est fait pour faire craquer les adultes alors que ce jeu est censé cibler les jeunes joueurs. Néanmoins, on ne peut pas rester insensible au charme de ce titre.
Un gameplay qui pose toujours problème
Malheureusement, la caméra gène souvent le joueur qui ne voit pas toujours où il veut aller. Les niveaux ont une taille convenable mais on manque d’information pour comprendre et résoudre les énigmes, ce qui est dommage et frustrant car on reste souvent bloqué pour pas grand chose, faute à un jeu un peu brouillon. La carte n’est d’aucune utilité. L’enchaînement un peu trop rapide des niveaux fait perdre le fil de l’histoire et donne le sentiment d’une course en avant sans but réel. En revanche les quêtes annexes sont assez bien fournies et originales : il va falloir prendre des situations exceptionnelles en photo, découvrir tout un tas d’objets ou autre à l’effigie d’Oswald et de Mickey etc. Tous ces éléments font que ce titre ne semble pas adapté aux enfants ou au joueurs occasionnels.
Dommage, car ce titre est un véritable enchantement. Espérons qu’un Epic Mickey 3 saura corriger tous ces défauts !
Retrouvez le test complet à cette adresse :
http://gamingway.fr/test-epic-mickey-le-retour-des-heros-ps3/