La sociologie de l’amour

L’encyclopédie internationale de la sexualité (en anglais) de Robert T. Francoeur, rassemble des données sur les différents comportements sexuels de 32 pays. Sommes-nous tous différents de par le monde ? Si une étude comparative avec différents facteurs serait grandement intéressante, c’est un travail fastidieux et c’est tout un dossier qu’il faudrait créer. Pour l’heure, j’ai relevé ce qui me semblait intéressant, étonnant, différent de ce que l’on connaît de notre sexualité ou de ce que l’on suppose chez les autres. Une autre façon de chasser les idées reçues.
L’érotisme personnel

La masturbation dans de nombreux pays est vue comme une évolution naturelle vers la maturation sexuelle. Si elle est plutôt bien acceptée, comme en Argentine, elle est souvent tolérée ailleurs. Cependant, il existe des pays où elle est radicalement interdite, même aux plus jeunes qui découvrent leur corps et ses sensations.

Au Bahreïn comme au Ghana, la masturbation et tout jeu d’exploration sont proscrits et l’enfant dès son plus jeune âge est averti que ce comportement n’est pas acceptable. Elle n’appartient à aucune forme d’expression sexuelle.

En Inde, la masturbation est considérée comme une préparation à la maturité sexuelle uniquement chez les garçons. Elle n’est pas acceptée pour les filles.

Si les mentalités changent perceptiblement dans les grandes villes, ailleurs la masturbation est encore condamnée par la plupart des Chinois. La croyance populaire évoque le risque de névroses, de troubles de la sexualité, voire de maladies graves. Croyance encore bien ancrée dans de nombreux pays, des pays occidentaux également.

Les premières expériences

Globalement, la première expérience sexuelle est plutôt vécue comme décevante. Qu’elle soit initiée par ses pairs, généralement le père pour les garçons, ou qu’il s’agisse d’une expérience personnelle.

En Chine, il devient de plus en plus acceptable de s’enlacer et de s’embrasser en public. Si la libération sexuelle se met en place petit à petit et particulièrement dans les grandes villes, la promiscuité et le manque d’espace intime interfère dans les possibilités de pouvoir l’exprimer. Ce manque de liberté ou sa récente introduction dans la société, montre un manque significatif d’éducation sexuelle, également dû à une vision loin de la nécessité d’une sexualité harmonieuse. C’est pourquoi généralement les premières fois sont rapportées comme douloureuses et décevantes.

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