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Narcos

Voilà une série dont je n’en attendais pas autant. Personnellement, je ne suis pas fan de trafic de drogue, de narcotrafiquants, etc… Et puis, un ami est parvenu à me sortir l’argument ultime : elle retrace l’histoire de Pablo Escobar, alias « El patron ». Cette série de deux saisons (pour le moment) a été créée par Chris Brancato, Carlo Bernard et Doug Miro et a été réalisée par José Padilha. Elle retrace les aventures de la traque du baron de la drogue par les agents de la Drug Enforcement Administration (DEA).

Tout le long, l’histoire est racontée par l’agent Murphy, un des personnages principaux envoyés en Colombie pour capturer la crapule. L’usage de la voix off sur des images archivées par ce dernier ajoute un aspect très intéressant car le spectateur ne sait pas trop s’il a affaire à une série au sens propre du terme ou à un documentaire. Dès le début, on nous précise que les événements racontés sont inspirés de faits réels et que certains noms ont été changés.

Nous avions déjà eu droit à une série en 2012 mais les deux réalisateurs étaient des victimes de Pablo Escobar ; l’image de ce dernier est donc bien plus péjorative que la nouvelle série. Ici… Comment expliquer… cette empathie pour un narcotrafiquant. Certes le baron de la drogue est responsable de la mort de milliers de personnes, il a commis des attentats que nul ne peut nier. Mais Narcos nous montre qu’il n’est pas que ça. Il a un grand cœur envers les pauvres colombiens que les politiciens ignoraient à cette époque. Il a fait construire plus de huit-cents maisons et a acheté des milliers d’hectares de terres pour eux. De plus, sa famille était la chose la plus importante à ses yeux et, aussi curieux que cela puisse paraître : Pablo Escobar est le père dont tout le monde rêverait d’avoir. Existe-t-il sur Terre un autre individu qui a fait brûler l’équivalent de plus de deux millions de dollars pour que sa fille reste au chaud ? De plus, Valeria, la maîtresse de Pablo dans la série, a écrit un livre qui s’intitule Aimer Pablo, détester Escobar ; comme quoi ce sont bien deux personnes totalement différentes.

C’est donc avec énormément de recul que nous pouvons prendre conscience, avec cette série, que Pablo Escobar n’était pas qu’un narcotrafiquant sans pitié : bien qu’il en soit un à n’en pas douter. Imaginons qu’il se soit jamais lancé dans la politique ; il aurait très vraisemblablement utilisé sa propre fortune personnelle pour redresser l’économie du pays et améliorer les conditions de vie des pauvres. D’ailleurs, à la mort de ce dernier, beaucoup d’entre eux restaient fidèles au baron de la drogue malgré les atrocités commises à travers ses nombreux attentats.

Au final, la première saison est très rapide : on peut y voir de nombreux bonds dans le temps ; tandis que la seconde est plus lente et se concentre vraiment sur la psychologie des personnages. D’ailleurs Wagner Moura a été félicité pour son talent dans le rôle de Pablo Escobar. Avec beaucoup de recul, les spectateurs ont donc de l’empathie pour l’un des plus grands narcotrafiquants de toute l’histoire. Sa mort, bien qu’inévitable, nous bouleverse autant que s’il avait été l’un de nos proches…

Narcos est donc une réussite dans lequel il y a un remarquable travail historique – dans le sens où la trame reste réelle et fondée sur des événements qui ont existé – ainsi que cinématographique. Récemment, nous avons appris que la série se renouvelait avec une troisième saison centrée à présent sur le cartel de Cali…

A voir…

American Horror Story: My Roanoke Nightmare

AMERICAN HORROR STORY a renouvelé sa diffusion avec une nouvelle saison,le 14 septembre. Le premier chapitre porte le nom très court de CHAPTER ONE et la saison -MY ROANOKE NIGHTMARE.
Les fans l’ont attendu avec beaucoup d’impatience. Et ils ont été, en gros, satisfaits -du moins, c’est la conclusion qu’on tire si on jette un oeil sur les blogs et les forums. Ceux qui sont contents disent que la série s’est enrichie en scènes qui nous font peur, ce qui est tout à fait juste. Mais on ne trouve pas l’ intrigue très originale, affirment certains, et je suis du même avis.
En effet, cet épisode nous montre la vie d’un couple, Matt et Shelby, qui s’est retiré dans une vieille ferme, laquelle , chose très « surprenante’’, est hantée par des fantômes mystérieux qui essayent de tuer la femme, Shelby, et se promènent librement dans le bâtiment en semant la terreur. En plus, les réalisateurs ont voulu créer de la divérsité en introduisant la technique qui double les personnages principaux du film, c’est à dire qu’ils font connaître le canevas par des personnes ,,véritables’’ qui racontent devant la camera les épouvantes qu’elles ont vécu, tandis que d’autres jouent leur rôle dans le passé. On obtient ainsi deux plans. Mais on se demande s ‘il n’était pas mieux de renoncer à cette technique (qui, d’ailleurs, n’a rien d’une innovation), car les interruptions nous empêchent de plonger dans les événements et de sentir vraiment la chair de poule s’installer , au moins quelquefois.
Assez prévisible, comme on voit. Je ne veux pas entrer dans les détails, car c’est fatigant et ils sont déjà renommés.
Mais ce qui a suscité pleinement mon attention est, étrangement, le titre de la série, MY ROANOKE NIGHTMARE, mais surtout ROANOKE, que j’ai soupçonné être un nom de lieu. Alors j’ai recherché et trouvé qu’il y avait eu une colonie au XVI-ème siècle en Amérique du Nord, dont les membres s’étaient installés dans une contrée appellée ROANOKE. Les gens de la colonie ont été laissés dans le nouveau continent pendant une période, mais, au retour des navigateurs, ils n’ont trouvé personne, ni sur ROANOKE, ni dans les environs.( Voici le lien si vous voulez connaître toute leur histoire: www.lasile.fr/article-136-la-colonie-perdue-de-roanoke.html)
Maintenant, souvenons-nous du moment où Shelby, exaspérée de vivre dans une maison si abominable, tente de partir et arrive dans une forêt. Ici, elle est entourée par un groupe de gens qui semblent appartenir au Moyen Âge. En plus, ceux qui sont apparus dans la ferme quand Shelby se cachait au sous-sol avec la soeur de Matt avaient aussi un aspect ancien. Maintenant, ma question est: est-ce que se sont les membres de la colonie ROANOKE qui sortent de leur tombe? En jugeant sur leurs vêtement intacts et leur chair fraîche, on ne le dirait pas. Donc, ma supposition est qu’ils existent dans une autre dimension d’où ils sortent de temps en temps, selon des règles insondables pour les humains. Ou quelque chose dans ce genre.
Donc, c’est ainsi que j’envisage l’evolution d’AMERICAN HORROR STORY. Et, si je continue à suivre ce film, se sera uniquement pour voir si ma déduction s’avère vraie. Si c’est le cas, j’en serais ravi.

Pretty Little Liars for A long time …

Depuis près le 8 juin 2010, Pretty Little Liars, série télévisée américaine d’après une série de roman, du genre dramatique mystérieuse et à cheval entre Gossip Girl et Desperate Housewives a su conquérir le coeur de l’Amérique mais aussi du Canada ou encore de la France.

Après déjà 4 saison pleines de rebondissement et de suspense, le 18 mars dernier, cette dernière s’acheva faisant réapparaître Alison vivante et A tirant sur Ezra ce qui laissa les fans de la série dans l’incertitude de sa mort. Le season final de cette 4ème saison tenait donc en haleine toute une audience et ce jusqu’à la saison 5.

Après presque 3 mois d’attente, les fans de Pretty Little Liars on pu mardi suivre à nouveau les aventures de Aria, Spencer, Emily, Hanna et Alison sur ABC family.

Bien que la saison n’ait commencée qu’avec 2,7 millions de téléspectateurs, soit une perte de 0,4 millions de téléspectateurs par rapport au season final de la saison 4, la série vient d’être reconduite pour une 6ème et 7ème saison.

Les fans auront devront donc rester fidèles jusqu’en 2017 et éviter de se lasser car c’est seulement à la fin de la saison 7 que l’on connaîtra enfin l’identité du mystérieux A.

Mais alors qui sera A selon vous ? On a tous déjà soupçonné au moins un personnage ou si ce n’est pas tous alors la révélation risque d’être surprenante… encore faut-il réussir à regarder la série jusqu’au bout.

Beaucoup de fans du début de la série s’en éloignent petit à petit trouvant l’attente de la révélation de A trop longue ou encore l’histoire trop décousue et compliquée à suivre.

Combien de fans restera-t-il à la fin ?
La réalisatrice décidera-t-elle de reconduire la série au-delà de la saison 7 ?
Ou devra-t-elle y mettre fin plus tôt que prévu par manque d’audience?

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Liste des figurines Skylanders Swap Force : pour tout savoir dessus !

Depuis sa sortie le 18 octobre dernier, Skylanders Swap Force semble confirmer sa place de favori auprès des enfants et des pré-adolescents, mais aussi des plus grands ! D’ailleurs, Activision pense lancer un nouveau Skylanders à la fin de l’année prochaine afin de maintenir l’engouement pour l’une de ses séries phares et très lucratives ! Mais avant de parler du prochain jeu, intéressons-nous à Swap Force.

Il est vrai qu’il existe un site officiel très bien fait (voir http://www.skylanders.com/fr/). Pourtant, il ne répond pas aux attentes des fans ou des parents. Par exemple, où sont passées les attaques des personnages ? Où sont les statistiques complètes des figurines ? De plus, le site comporte plusieurs erreurs (statistiques totalement fausses pour certains personnages). On peut alors se tourner vers le guide officiel, "généreusement" vendu 19,99 € pour y trouver plus de détails. Là encore, on constate qu’il manque plein de détails et que de nombreuses erreurs se sont glissées dedans: par exemple, les noms des attaques ou pouvoirs des Skylanders ne sont pas toujours corrects.

Il faut donc attendre qu’internet joue son rôle d’information et que des joueurs passionnés prennent sur leur temps libre pour vérifier les informations et les compléter, donnant ainsi des fiches plutôt complètes des nouvelles figurines. Mais, avant de donner la liste, parlons un peu des spécificités de ce nouveaux Skylanders.

Tout d’abord, Swap Force révolutionne la série grâce à ses figurines SWAP FORCE. Au nombre de deux par éléments (soit 16 en tout, sans compter les variantes), ces figurines son interchangeables : on peut changer le haut (la tête et le torse du personnage) et le bas (le bassin et les jambes) afin de créer de nouveaux personnages et d’utiliser des pouvoirs ou capacités différentes. On appelle ça des "transformations" et il y en a déjà plus de 256 ! On crée alors des personnages qui peuvent avoir jusqu’à 2 éléments différents. Mais il y a quelques règles à respecter : c’est le haut du personnage qui conditionne le nom du nouveau personnage, son apparence, son niveau et son argent. Le nouveau du personnage ainsi créé commencera par la première moitié du nom du haut du personnage. Le bas du personnage ne fait que compléter le nom en lui donnant la deuxième moitié du sien et donner ses pouvoirs et capacités. Par exemple, prendre le haut de Blast Zone et le bas de Hoot Loop va donner naissance à Blast Loop. On peut aussi créer des variantes grâce aux version Dark, Legendary ou Enchanted : le haut de Legendary Free Ranger combiné au bas de Hoot Loop donne Legendary Free Loop. En revanche prendre une figurine Dark pour la mélanger avec une figurine Legendary ne donne pas accès à un personnage à la fois Dark et Legendary, ce qui est un peu dommage.

Le bas de la figurine est également associé à un pouvoir SWAP spécial qui permet d’accéder aux zone SWAP correspondantes pour jouer à un mini-jeu afin de remporter des objets spéciaux. Afin d’être manipulées facilement, les figurines SWAP FORCE sont dotées de 2 petits aimants qui permettent de les interchanger sans risque d’usure ou de casse car elles ne sont ni visées ni emboîtées. Une très bonne initiative de la part d’Activision.

L’autre nouveauté de SWAP FORCE est la possibilité de sauter, ce qui était impossible dans les deux épisodes précédents. On croit ce changement assez anodin, mais en réalité il a de l’importance pour les habitués : en effet, le bouton utilisé pour sauter était autrefois utilisé pour déclencher les pouvoirs Wow Pow ! de certains personnages, ce qui oblige les joueurs à en utiliser un autre. Ce changement n’est pas toujours adapté selon les versions du jeu et l’activation de ces pouvoirs n’est pas toujours évidente. Il faut alors prendre de nouvelles habitudes.

Ces précisions faites, place à la liste des figurines. Si vous voulez tout connaître des attaques et points de dégâts des nouveaux Skylanders, c’est très simple : il suffit de cliquer sur le nom d’un personnage pour accéder à sa fiche complète. La liste sera mise à jour régulièrement et quand les figurines seront aussi commercialisées, certaines ne devant pas sortir avant plusieurs mois !

Nouvelles figurines :

La Swap Force :

Blast Zone

Boom Jet

Doom Stone

Freeze Blade

Rubble Rouser

Spy Rise

Stink Bomb

Trap Shadow

Wash Buckler

Lightcore (lumineuse) :

Smolderdash

Wham-Shell

Core : (série 1)

Bumble Blast

Countdown

Dune Bug

Fryno

Punk Shock

Scratch

Smolderdash

Wind Up

Anciennes figurines rééditées : (série 2 ou 3)

Anchors Away Gill Grunt

Big Bang Trigger Happy

Blizzard Chill

Fire Bone Hot Dog

Heavy Duty Sprocket

Horn Blast Whirlwind

Hyper Beam Prism Break

Lava Barf Eruptor

Phantom Cynder

Thorn Horn Camo

Turbo Jet-Vac

Twin Blade Chop Chop

Wham-Shell

Skylanders spéciaux :

Color Shift Wash Buckler

Enchanted Star Strike

Gold Fire Kraken

Green Armored Riptide

Jade Fire Kraken

Jolly Bumble Blast

Kickoff Countdown

Legendary Free Ranger

Legendary Grim Creeper

Legendary Night Shift

Legendary Zoo Lou

Lightcore Hex

Nitro Freeze Blade

Nitro Magna Charge

Quick Draw Rattle Shake

Springtime Trigger Happy

Volcanic Eruptor

Pack Aventure :

Tour du temps + Diamant Céleste + Marteau Mégatonne

Ile du naufragé + Goove-ophone + Mouton de platine

Autres figurines :

Arbalète Arkeyan

Chapeau OVNI

Les séries policières français : Quand polar rime avec ringard !

Que les Etats-Unis se rassurent et dorment sur leurs deux oreilles. Il s’écoulera sans doute quelques décennies, voire quelques siècles avant que la France et ses séries policières ne puissent ne serait-ce qu’effleurer la créativité et l’inventivité qui caractérisent les séries américaines. Mon postulat est simple : les séries policières sont tchernobylesques, ridicules, complètement en retard sur leur temps et le pire, c’est que rien n’est fait pour enrailler cette mécanique infernale.

Comment ne pas rire (ou pleurer c’est selon) quand on tombe sur Julie Lescaut, Navarro, RIS j’en passe et des meilleurs ? Les experts peuvent dormir tranquille et tranquillement se marrer en penser à Julie Lescaut brandir son arme avec la grâce d’un hippopotame ou encore Navarro en pleine poursuite tel un escargot gluant.

Pour résumer mon propos qui n’est certes pas tendre (mais tellement véridique) je dirai que quand Oracio Kane des Experts / Miami déboule toute sirène hurlante avec son gros Hummer, les pseudos policiers scientifiques de RIS se traînent à bord de leur Kangoo.

D’aucun diront qu’il s’agit d’un problème d’ordre budgétaire et que les séries américaines bénéficient d’un budget sans commune mesure avec ceux des séries de l’hexagone. Pfff ! La créativité et l’originalité ne s’achètent pas et en tombant quelquefois par hasard sur nos ovnis de la télévision française, j’ai souvent l’impression que les scénarios ont été écrits par des babouins et que le réalisateur souffre d’une grave entorse des deux bras.

Bien entendu, dans ce bourbier français où la médiocrité semble être la règle et semble malgré ma très grande surprise satisfaire encore bon nombre de téléspectateurs français (la preuve, l’étonnante longévité des séries Navarro et Julie Lescaut), certaines œuvres émergent et me laisse à penser que quand on veut, on peut.

A l’image de la série Braco pour ne citer qu’elle, il s’agit bien là de la preuve qu’avec de la compétence et une équipe correctement constituée (scénariste, réalisateur, acteurs), nous pouvons réussir, nous les français, à concevoir des programmes regardables et tenant la concurrence avec nos homologues américains.

Le gros problème avec les séries policières françaises est que tout est mauvais. Même le jeu des acteurs sonne faux du début à la fin. Tout est surjoué, les dialogues sont d’une consternante platitude et les intrigues sont la plupart du temps sans intérêt ou clairement pompées sur celles des experts et autres bonnes séries policières.

La France connaît actuellement une crise de l’emploi sans précédent. Et bien, je propose de mener une campagne massive d’embauche de scénaristes, de comédiens et de réalisateurs pour sauver cette entreprise sinistrée et complètement dépassée que sont les séries policières françaises.

Ce n’est pas encore pour demain que Oracio Kane ou encore Grisom auront du souci à se faire. Allez, zou ! A la poubelle toutes ses séries pour retraités et place à des séries qui sauront, par leur histoire, leur réalisation et le talent des acteurs, me réconcilier avec les séries françaises. Le chemin est long, très très long !!

Fans de Julie Lescaut, de RIS ou encore de Navarro, allez-y, défendez-vous !

Dexter, une série qui ne laisse pas indifférent !

Dexter, cette série télévisée américaine fut diffusée pour la première fois aux Etats Unis en 2006. Tirée du roman "Ce cher Dexter" de Jeff Lindsay, un éminent écrivain américain de roman policier, la série fut adaptée par James Manos.

Si la première saison de Dexter sur le petit écran suit parfaitement les lignes du roman, il n’en est pas de même pour les saisons qui suivirent. Décliné en huit saisons, dont la dernière sera diffusée aux Etats Unis courant mai 2013, je dois reconnaître un esprit relativement novateur aux traditionnelles séries policières que l’on nous sert quotidiennement.

Dexter Morgan est un analyste sanguin dans la police. Discret et simple, il est souvent la cible des railleries de ses collègues. Adopté peut après avoir été découvert baignant dans le sang de sa mère sauvagement assassinée sous ses yeux, sa vie pris un tournant décisif. Dénué d’émotion, le jeune homme discret et apprécié de ses collègue se transforme à peine la porte du travail franchie en un redoutable assassin. Ses principales cibles, les personnes ayant commis des meurtres. Il est un peu à l’image d’un justicier des temps modernes, qui se moque de la justice, y préférant sa propre justice avec ses propres règles. Dexter Morgan fait froid dans le dos, alors qu’il essaye de mener une vie tout à fait normale, ses anciens démons ne cessent de le hanter…

Depuis le premier jour, je n’ai eu de cesse de m’accrocher à ce personnage on ne peut moins déroutant. Incarné par Michael C. Hall, le personnage crée par Jeff Lindsay prend toute sa dimension. J’ai rarement été aussi conquise par une série comme celle-ci. On ne peut raisonnablement pas en vouloir à ce cher Dexter de rendre justice à sa manière alors que la police, faute de preuve se voit dans l’obligation de relâcher des meurtriers. On ne cesse d’aller de surprise en surprise avec Dexter, alors que nous le croyons enfermé dans sa bulle, il laisse transparaître un sentiment, une émotion qui trahisse en fin de compte un homme blessé, perdu, parfois dérouté et dépassé par ce qui lui arrive. Il parvient néanmoins toujours à se recentrer sur son objectif.

Dexter, c’est l’histoire d’une double vie, d’une sorte de dédoublement de la personnalité complexe en ce sens où il reste finalement égal à lui même. Les traques qu’il mène contre ses "proies" sont tout bonnement haletantes, on peut évoluer et comprendre son personnage à chacun des épisodes.

Mon engouement pour cette série, vous l’aurez aisément compris, n’est pas près de s’arrêter ! On compatit, on s’attache, on tremble pour lui à chaque instant sans pouvoir l’expliquer puisqu’au final, Dexter n’est en rien différent de ses proies, n’est rien d’autre qu’un sanglant assassin sans scrupule ni remords…

Je vous invite vivement à visionner au moins un épisode de cette série, c’est bien simple, on adore ou on déteste, le juste milieu n’est pas possible. Âmes sensibles, s’abstenir, certaines scènes peuvent être… comment dire, à la limite…

Tout ce qu’il voudra de Sara Fawkes, un incontournable !

Et bien voilà, ma dernière acquisition littéraire, "Tout ce qu’il voudra", de Sara Fawkes ! Un peu dubitative en lisant le résumé du livre, je me suis tout de même laissée prendre au jeu, et quelle plaisir que fut cette lecture pour le moins peu commune ! Et puis, il faut dire que la couverture est vraiment attrayante.

Lucy, une jeune femme en pleine recherche d’emploi, décroche un poste dans une très grande société américaine. Un petit poste qui lui permet tout juste d’honorer ses factures. Un jour, en prenant l’ascenseur pour rentrer chez elle, elle fait connaissance avec un bel homme inconnu. Elle tombe rapidement sous son charme et entretien une relation intime sans même prendre le temps de lui demander son nom. Quelques temps après, elle apprend qu’il s’agit en fait de son patron, Jeremiah Hamilton, le milliardaire de la compagnie qui l’emploie… Sous le charme de la jeune femme, il lui fera une proposition quelque peu intrigante, celle de signer un contrat en tant qu’assistante personnelle dans lequel il est stipulé qu’elle devra se soumettre à tout ce qu’il voudra.

Plus le temps passe, plus Lucy découvre l’existence hors du commun du milliardaire ainsi que l’ensemble des dangers inhérents à sa profession. Elle se retrouve donc en plein coeur d’un complot visant la mort du milliardaire ainsi que la sienne….

"Tout ce qu’il voudra" se décline en cinq tomes d’une soixantaine de pages chacun. L’intégral réuni est d’ailleurs sorti si je ne me trompe pas. L’univers dépeint par Sara Fawkes est vraiment passionnant. La romancière qui se veut d’appartenance à un style érotique reste fort heureusement bien sobre et délicate dans ses descriptions. Voilà un roman qui ne m’a pas laissé indifférente. Ce genre de littérature, soit on adore, soit on déteste, néanmoins, il faut reconnaître un très bon fil conducteur, plusieurs intrigues surprenantes et surtout une écriture fluide. Le mélange érotico-policier est tout bonnement réalisé à la perfection. Pour vous dire, j’ai lu les cinq tomes en deux jours seulement !

J’attends avec impatience la suite des aventures de Lucy et Jeremiah qui devrait sortir sous peu.

Les programmes courts de la télé : une tendance à la réussite inégale

C’est une habitude télévisuelle établie depuis maintenant de nombreuses années, les fameux programmes courts précédents les journaux télévisés ou les programmes de première partie de soirée. Il faut dire que désormais, chaque chaîne dispose de son propre programme court. Parmi ceux qui marchent le mieux actuellement, nous pouvons notamment citer nos chers voisins sur TF1, plus belle la vie sur France 3 ou encore Scène de ménage sur M6.

Que penser de ces programmes ? Au risque de choquer certains de ceux qui liront cet article, je les trouve d’une qualité très inégale.

Certes, on ne demande pas à ce type de programmes de nous faire réfléchir mais je trouve qu’ils mériteraient à prendre plus de risque, à frôler le politiquement incorrect. Je trouve tout cela tellement lisse, tellement sans saveur.

Je retrouve quelque fois cette petite folie qui me plait tant et des petites tentatives à verser dans le trash quelque fois dans scène de ménage, notamment avec le couple que forment Raymond et Uguette. Mais hélas, cela est trop rare.

La série qui a clairement fait explosée les programmes courts est sans conteste Un gars et une fille où Jean Dujardin et Alexandra Lamy nous faisaient rire chaque jour de part leurs mésaventures. J’appréciais beaucoup cette série qui me renvoyait à la vie de couple que nous vivons tous plus ou moins.

Il faut croire que les scénaristes et les producteurs des séries actuelles sont assez fainéants. D’un épisode à l’autre, quand je tombe dessus par hasard, je retrouve souvent les mêmes mécanismes humoristiques, pas toujours très inspirés.

En écrivant cet article, il me revient également une autre mini-série des plus réussies, à savoir Kameloot, sur M6 qui a, durant quelques années égayé mes débuts de soirée. Tout juste puis-je reprocher à cette série, vers les dernières saisons de s’être un peu égaré et d’avoir perdu son côté humoristique pour plus privilégier le coté dramatique. Pas le meilleur choix pour ma part mais cela reste néanmoins une très bonne série.

Vous l’aurez compris, je n’aime pas les programmes tièdes et sans saveur. J’aime les prises de risque et les programmes n’ayant pas peur de choquer ou d’offusquer la ménagère de 50 ans.

Aussi, je dois bien reconnaître que CANAL + conserve son esprit si particulier en maintenant une impertinence jusque dans ses programmes courts. Qu’il s’agisse de ceux présents dans le grand journal ou dans le cadre de l’émission le supplément le week-end, j’aime l’aspect acide et volontairement incorrect de ces programmes.

Certes, pour les français n’appréciant pas de sortir des conventions établies, mes chers voisins, avec son quotas de blagues dignes de Carambar et son ambiance très parisienne, il n’est pas étonnant que la série cartonne et qu’une nouvelle saison est d’ores et déjà programmée.

J’aurai peut être du devenir scénariste. Pas sûr que j’aurai réussi à faire pire que ces gens grassement payés pour nous devenir du surgelé télévisuel sans goût.

« Hit & Miss », une nouvelle série sur Canal+

Une nouvelle série débarque sur Canal+. Il s’agit de "Hit & Miss", une série britannique dont le rôle principal est interprété par l’étonnante Chloë Sevigny.

En général, Canal+ essaie toujours de proposer des séries au contenu original, parfois décalées mais surtout de qualité. Cette série rentre parfaitement dans ce créneau. En effet, le synopsis est pour le moins original: une tueuse à gages, Mia, qui a pour particularité d’être transexuelle va renouer avec sa vie "d’avant" en devenant la tutrice légale de la famille de son ex-compagne aujourd’hui disparue.

Quand on lit la base de l’intrigue ainsi présentée, on peut craindre toutes sortes d’excès, de maladresses, d’outrances…pourtant, rien de tout ça dans ce premier épisode de "Hit & Miss".

La comédienne joue son rôle tout en retenue et sobriété, l’action se déroule avec un certain réalisme et on entre très vite dans cette histoire.

Déjà quelques scènes émeuvent et d’emblée la question de la quête d’identité est posée dans ce premier épisode (pour simplifier mon article, je parlerai du personnage Mia comme étant une femme). Quelle est la nature des émotions que Mia ressent ? On sent en elle une grande tension.

Par ailleurs le fait que ce soit une tueuse professionnelle ajoute davantage à la complexité de son identité. De fait, elle possède les techniques pour donner la mort et on ne peut pas dire que ce genre de choses soit fréquent dans la population féminine. Avouons que c’est plutôt réservé à des hommes (je parle de la catégorie des "tueurs" professionnels" et pas de la population en général évidemment.)

On comprend très vite que le personnage principal, Mia, est complexe et qu’il va falloir le temps de la série pour s’y familiariser.

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Qui a tiré sur JR ?…..BIS!

La deuxième saison de Dallas: nouvelle génération sera diffusée à partir de ce lundi 28 janvier sur la chaine américaine TNT.

La diffusion de la saison 2 commencera fort avec un double épisode. La bataille pour le pouvoir sur la Compagnie Ewing Energies fait rage entre Christopher et John Ross, tout comme celle qui opposa JR et Bobby dans la série originale.

Cette nouvelle série commence donc fort, entre d’une part le divorce de Christopher et Rebecca qui ne se déroule pas du tout comme prévu, mettant tout la famille Ewing en cause.

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