Nike the voyou.

Nike the Voyou, President of the French State ?

 

Nous voici face à un candidat d’envergure nationale et internationale que personne ne peut négliger, pas même le Tribunal de Paris qui a ouvert une information sur les comptes de campagne du candidat de 2007 (je n’ai pas dit de « la candidate », bien qu’il n’y ait aucune raison que…) mais il y a façon de faire et, comme le proclament tous les Français avec bonheur, « nous avons la Droite la plus bête du monde », et c’est si vrai qu’elle réédite systématiquement ses vieux coups pourris – 1968, avec « l’imagination au pouvoir », bah, les potes, quelle gourance….

Moi qui vous cause, je connais assez bien le mécanisme des financements occultes et vais de ce pas vous le prouver (à moins que vous refusiez de me croire mais là, nous tombons dans la partisannerie dont je vous laisse la seule responsabilité, étant donné que, si vous faites partie de mes lecteurs habituels, vous savez que je ne suis pas une mythomane – dommage, cela semble amusant -).

En 1981, ma petite boîte a  fourni une prestation à Villepinte pour le candidat – président sortant. J’avais une assistante dingue de Giscard qui savait très bien que j’irais voter pour Mimit’ et m’a taquinée pendant plusieurs mois (fallait s’la faire…) en clamant que son champion allait écraser la mimitte du talon de sa godasse auvergnate (celui-là n’avait nul besoin de talons hauts) et que ce serait vite fait… Moi, je restais d’un calme olympien (j’avais besoin de mon assistante…) et me fichais royalement de ses opinions politiques, tant qu’elles n’étaient pas extrémistes, me disant qu’elle allait se prendre un pavé dans la gu…, mais méchant, puisque les jeux étaient faits depuis février… (je tenais, à l’époque, mes renseignements de « l’Intérieur », et restais toujours très discrète, ce qui… permet de ne pas tarir les sources (et de continuer à avoir son couvert dans la salle-à-manger du ministre. Une façon de récupérer ses taxes.

Bref, nous fûmes « de Villepinte ». Il leur fallait une flopée d’hôtesses, ils s’en aperçurent l’avant-veille… Des pros, des cadors… et ça tombait en plein ouiqkende prolongé, allez trouver du personnel libre, quand on vous demande 30 personnes en 24 heures. En plus, pour la droite… J’ai dû trouver une astuce de recrutement, parce que c’était : « ah, non ! Allez bosser pour Giscard ? vous rêvez ! »  « Mais non, rétorquai-je, vous ne comprenez pas : on leur pique leur fric ! ». « Oh, mais je n’y avais pas pensé ! c’est d’accord… ») Enfin, je lui ai évité, à Giscard, quelques croche – pattes, ça en démangeait plus d’une. Son « staff » (ça se prenait pas pour des nouilles), souhaitait que les hôtesses, en rang d’oignon entre son bureau et la salle du meetinge, applaudissent à son passage. Comme j’étais certaine de ne pas obtenir cette veulerie (elles auraient plutôt levé le poing…), je signalais que les applaudissements feraient vraiment pauvrets et qu’il valait mieux laisser l’ovation intacte à la salle. Nous eûmes ainsi un moment de dignité… silencieuse, mais je voyais les sourires pincés de certaines qui, devant la veulerie des groupies accompagnatrices, avaient des envies d’éclater de rire épouvantables. Evidemment, je précédais (valait mieux) et le regard torride que je leur flanquai dans les mirettes, leur permettait d’avoir le sourire aussi sincère qu’avenant. Pincé, quoi.

Passons. Le lundi, nous apportâmes notre facture boulevard Saint Germain, au siège de campagne. J’avais demandé à mon assistante de m’accompagner car le secteur de l’Assemblée est désert à 20 heures et que je « savais » que la facture serait payée en liquide, non par chèque. Qu’elle comprenne, nom de dieu ! Car je ne craignais pas de me trimbaler avec plein de fafes sur moi, en voiture (dégu., comme d’habitude. Jamais de signe extérieur de richesse). Alors, après avoir contrôlé sa liste de fournisseurs, l’homme préposé à la compta ouvrit une des armoires métalliques (à portes coulissantes) qui ornaient TOUS les murs du bureau et étaient pleine d’argent liquide. Puis nous sortit les liasses correspondant à notre facture TTC. Eberluée, mon assistante. « C’est de l’argent au noir ? », me demanda-t-elle sur le trottoir ? « Bien sûr, rétorquai-je, raison pour laquelle cette facture n’existe plus et que nous allons partager les taxes avec le personnel. » Evidemment, charges sociales, T.V.A., tout ça fut « oublié » au grand plaisir de toutes (cela n’arrivait jamais), qui virent pratiquement doubler les émoluments prévus. Mais avec toutes les explications voulues : faut garder son esprit militant politique et j’ai toujours fait leur éducation citoyenne… Alors, le Niko, s’il n’est pas réélu, se retrouvera avec le Parquet sur le dos, rattrapé de longue date par l’affaire Bettancourt et bien d’autres encore… Faut pas charrier. Il faut se souvenir que cet homme n’est pas orgueilleux (ce qui a toujours fait avancer l’individu) mais pourri de vanité et de vanités, de ces vaniteux dont on espère (pour eux) qu’ils ont constitué de très bons dossiers sur les financiers, les banquiers à qui ils ont permis d’augmenter gaillardement leurs fortunes – à notre détriment à tous – car s’ils sont « lâchés », l’immigration reste la seule solution. Et la discrétion – ce qui sera dur… Enfin, il aurait le temps de potasser le Bled, ce qui lui apprendrait à éviter les fautes de français et de prononciation.

 

Affaire Merah.

 

J’ignore si Merah a été plus ou moins téléguidé et s’est fait « avoir » dans ses actes infâmes dont la communauté musulmane aura énormément de mal à se remettre, de quoi en radicaliser un bon nombre. Car, enfin, avant qu’on déclare que Mérah était musulman, on nous a bassiné avec le fait qu’il était « français ». Et on n’avait pas divulgué son nom, sans doute pour faire « plus français ». On sut qu’il était musulman une fois mort : étrange… Un ministre de l’Intérieur qui supervise les opérations du RAID, accessoirement de quelques pégreleux du GIGN (on a vu leur sigle, sur le dos des blousons, fugacement, sur les écrans de télévision), mais ce n’était absolument pas sa place ! Il fallait bien, pourtant, un maître des cérémonies déclarant que la plaisanterie avait assez duré (elle commençait à fatiguer les Français, les morts passaient au second plan, c’était un peu trop). Donc, on chargea l’animal fatigué et on le flingua comme un vulgaire lapin de Garenne.

Pourquoi tuer ce type alors que, comme l’a dit si justement Prouteau (qui connaît ce genre d’intervention sur le bout des doigts, en tant que fondateur du GIGN), il était facile de l’arroser de gaz, sans que les autres occupants de l’immeuble en souffrent, puisqu’il était au rez-de-chaussée et, ainsi, le capturer vivant ? Qu’aurait-il eu à dire, ce criminel frapadingue ? Secret d’Etat ? Assassinats multiples histoire de raviver un esprit sécuritaire, une trouille de la couleur que vous voudrez contre « l’Etranger », qu’il soit de deuxième ou de quatrième génération ? Inclus, assimilé à notre société au point d’en comprendre les règles élémentaires ?  Sarko, tes bonnes vieilles recettes sont foutues. Je crois sincèrement que le peuple n’a pas avalé la couleuvre, même si tu as remis le couvert, persuadé qu’on n’avait pas assez compris : tu es trop assoiffé de sang versé et de drames, ça fatigue, à la fin et nous savons bien que cela ne se passe pas comme cela.

La paranoïa est à son comble : nos « forces du désordre guéanesque » ont récemment investi l’appartement d’une famille française, musulmane, dont les deux fils furent soupçonnés de « terrorisme » peut-être alquaïdesque, parce que, pour fêter le diplôme du « petit », deux frères (de sang) s’étaient offert un voyage en Asie, dont l’Inde. C’est suspect, ça : l’Inde a une frontière avec le Pakistan. Même s’ils n’y ont pas fichu les pieds, ces deux zèbres, cela valait une garde à vue pour s’assurer qu’il s’agissait de tourisme… Heureusement, ils avaient fait des photos… Le Papa demande les excuses du ministre Guéant. De quoi ? Un musulman, même français, qui demande des excuses à Guéant sans lui envoyer la définition du mot ? Il rêve…

 

France, « terre de liberté » ! J’ai honte, j’ai vraiment très honte ! Car j’ai toujours cru à cette liberté que (seuls), étant donné notre passé et notre histoire, nous sommes capables de porter au plus haut. France, terre qui a su rédiger la Déclaration des Droits de l’Homme, il y a si longtemps qui, aujourd’hui, est devenue la Déclaration Universelle des Doits de l’Homme… Ainsi, nous voici bafoués, ravalés plus bas que les racines d’un pissenlit, par un petit arriviste, immigré de seconde génération par Popa, qui parle si mal notre langue qu’on peut se demander s’il n’a pas obtenu ses diplômes en flanquant un cran d’arrêt sous la gorge de ses professeurs. Question à laquelle nous n’apporterons certes pas de réponse : nous n’y étions pas.

On invite A. Merkel à venir à Paris soutenir le petit candidat. Officiel. Puis, on s’aperçoit que cela risque de faire « tache », signe d’allégeance à cette Allemagne qui a « si tant bien réussi sur le plan financier » (j’ai dit « financier »), que les Allemands, toujours longs « à la détente », commencent à trouver un goût saumâtre à cette politique-là. Droit dans le mur, elle va, Angela… Il a eu du mal à s’en rendre compte, le petit, persuadé que les plus enquiquineurs sont en France. Bah, non, y’en a partout… Et n’oublions pas que la Dame a fait ses classes en R.D.A. (derrière le rideau de fer que Sarko a contribué à détruire, en son temps, de ses délicates mimines, si, si, c’est vrai pisqu’il l’a dit !), c’est une sacrée référence.

 

Je propose, après les élections présidentielles et avant les législatives, l’ouverture d’un « camp de la honte », à Drancy ou au Larzac, pour tous ces gens qui ont tripatouillé dans ce gouvernement. Ils nous ont ruiné – ce dont nous pourrions, encore, nous remettre en travaillant, mais autrement qu’en tant que « serviteurs » de la finance – mais surtout avilis, fait passer pour des connards suivant le connard en chef capable d’annoncer (sûr et certain) qu’il décrochera la lune avant ce premier tour. Sauf qu’il faudra bien la caser quelque part, la lune, diront certains mesquins. Mais ce n’est pas de sa faute s’il a foutu la France par terre. C’est juré, si nous lui faisons confiance, il va mettre de l’ordre dans cette fourmilière internationale (tiens, au passage, salauds de Britanniques ! ).

Un tel mépris de la souveraineté du peuple ! Tu ne votes pas le Traité européen ? Pas grave : on vote, entre nous le Traité de Lisbonne. La prochaine fois, il y aura auto-proclamation du président de la République française « à vie » (il a la « banane », autant que la république soit bananière). Eh puis, fermez vos gueules, les mouettes, vous gênez la lecture de mes fiches de romans donc, ma cul  ture naissante. Comme je n’ai pas bien su élever les autres, il faut que je m’occupe correctement de Giulia. Espérons que Maman divorcera… Souvenez-vous, il y a un ou deux ans, le foldingue annonçait un grand emprunt gouvernemental, à vos porte-monnaie, les Français, z’yva les bons du Trésor. Il n’avait naturellement pas fait les comptes (on annonce, on voit après) et il lui fut gentiment signalé que cela coûterait, en agios, beaucoup plus cher que d’emprunter sur le marché international… « Tu causes, tu causes, Laverdure… ». On ne peut faire la liste, fastidieuse, bête, de toutes ces décisions « un pas en avant, deux ou trois en arrière », elles sont légion et bien souvent contraires au Droit français, alors que ce monsieur es avocat ? Nous serions cons à ce point ? Mais une idée ou bien une mesurette chassant l’autre, il lui reste d’inconditionnels admirateurs dont la mémoire est aussi courte que la méchanceté du personnage et sa vindicte sont grandes.

Je devais vous envoyer ces réflexions vendredi et nous voici dimanche. Elles sont donc un peu déflorées.

Nous sommes allés voter, le bureau de vote était plein à craquer, paraît-il depuis ce matin. Vacances ? Des pouvoirs, en veux-tu, en voilà… Cela faisait des années que je n’avais vu une telle foule pour des élections. Tous des têtes de rageux, genre déterminés. Exceptionnellement, je me paie une tranche de télévision ce soir et j’espère que les internautes vont commettre un acte de désobéissance caractérisé, en faisant circuler des résultats dès 18 heures 30. Pour cette fois-ci, je crois que cela pourrait être intéressant.

Mon époux rêve d’un second tour complètement braque : une joute Mélanchon – Le Pen. Ce n’est pas très sérieux mais que d’âneries verrions – nous paraître sur le second tour ! Et moi, je regrette Marchais. Cet homme nous faisait rire, animait une campagne d’une façon formidable : il nous manque.

J’ai voté pour Flamby, bien consciente qu’il va falloir, s’il passe, le surveiller de près. Mais les Socialistes ont toujours surveillé, à peu près correctement, leurs élus.

Tout ceci ne m’empêchera pas de regretter qu’ « on » ait fait la peau à Strauss – Kahn. Nous allons être « mal » car le Petit a pris la précaution d’ajouter une couche de caca, avant de partir : il a emprunté 10 milliards sur les marchés. Il va falloir que Flamby s’attaque à la Finance, aux transactions un peu trop juteuses, qu’on interdise, peut-être, les « délocalisations » en mettant l’embargo sur les usines qui ont des idées mal pensantes. Il est juste de rémunérer l’outil de travail aux actionnaires. La « force de travail » sur laquelle ils pompent de plus en plus, en fait des esclavagistes modernes, le temps est peut-être venu de songer à re – nationaliser, à partager les pépettes accumulées avec ceux qui font tourner les baraques. Mes associées ne touchaient jamais de dividendes et, parfois, en demandaient, un peu timidement. Ma réponse était toujours la même : « apporte des affaires, tu toucheras ta commission comme tout le monde, et à ne rien faire. Autrement, bah, quand tu viens signer les assemblées générales, on fait une bonne bouffe, c’est déjà bien ».  Et mon juste milieu à moi, c’était de distribuer les « excédents » au personnel, plutôt que de transformer ça en taxes pour le fisc. Non, mais : on n’est pas des bœufs…