L’important, c’est la rose…

L’important, c’est la rose, crois-moi…. !

Bécaud chantait aussi que « la vie n’a d’importance que par une fleur qui danse sur le temps… »

C’est joliment dit.  Il suffisait de joindre le geste à ces paroles…

Louis Brunet, entrepreneur français d’à peine trente ans, a créé « L’ »ode à la Rose », avec son associé Olivier.

« L’Ode à la Rose » n’est pas une chanson, c’est une société de livraison de roses, à New York, en plein cœur de Manhattan.

Après ses études à Paris puis à Lyon (Master de Finances), Louis Brunet se destinait aux métiers de la banque, et s’apprêtait à revêtir un habit fait de noir et blanc. Il était Volontaire international en entreprise (VIE !) dans une grande banque new-yorkaise.  Mais, dit-il, «la crise étant passé par là, la finance ne représentait plus, tout à coup, la sécurité absolue… » !

Il a finalement laissé tomber la cravate, il a tout misé sur la couleur, le parfum, et le romantisme. Sur un coup de tête, il donne un grand coup de pieds dans un avenir tout tracé et pointe du doigt «Le » problème à résoudre : Fournir une offre intermédiaire entre la rose de supermarché, et les fleuristes hors de prix, dans la « Grande Pomme »…

Il se plonge alors dans l’univers des roses, du marché, des fournisseurs, trouvent un local, crée un site internet, lève des fonds, et cultive « l’élégance à la française » !

Ah, la France : Un gage de qualité, à l’étranger….

L’idée a fait son chemin, un chemin nullement épineux, visiblement !

6 jours sur 7, d’élégants bouquets de roses font le bonheur de maris ou fiancés étourdis, ou pressés…  L’affaire est en passe de prendre de l’ampleur. Le jardin des deux français s’élargira sous peu…

Les fleurs sont livrées dans des emballages carton grand luxe. Le « premier prix » est de 35 dollars (mais les beaux pétales peuvent valoir jusqu’à 300 dollars !).

Les journées sont longues. Les deux comparses sont à pied d’œuvre dès 4h 30. Mais l’avenir n’appartient-il pas à ceux qui se lèvent tôt ? Et puis la rosée sur les roses, à l’aube, c’est tellement rafraîchissant…

Les Etats-Unis ne représentent-ils pas pour des milliers de Français expatriés,  le « lieu de tous les possibles » ? On peut le dire…. Avec, ou sans fleurs…