LES ROMS : La Commission Européenne doit décider de leur sort.

                                              Les populations de tout pays,

                                               n'en veulent pas.

Les Roms sont rejetés.

 

Considérés par les populations, comme des voleurs, des manouches et même comme c'est le cas à Marseille pour des voleurs d'enfants pour le trafic d'organes. Personne n'en veut dans son pays.

Que se soit l'Italie, l'Espagne, la France, les gens les rejettent, ils font peur.

Près d'un Roumain sur deux estime que les Roms sont "malhonnêtes", "paresseux" et qu'ils ternissent l'image de la Roumanie dans les autres pays.

 

Ils se baladent dans les rues de Marseille, avec leur poussette pour bébé, dans lesquels ils mettent tout ce qui peut leur rapporter un peu d'argent.

Fils de cuivre, fer, revendus pour quelques euros.

 

Un Rom a qui l'on a demandé pourquoi les enfants n'allaient pas à l'école.

A répondu :

– "Ils me rapportent dix euros par jour".

C'est en effet une bonne conception de l'idée de l'éducation d'un enfant.

 

 

                  Mais qu'en est-il réellement ?

                              Et quels sont leurs droits ?

 

Ils représentent une petite minorité ethnique, comparé aux autres étrangers présents dans les pays de l'Union Européenne.

Quelques centaines de milliers tout au plus.

En France, ils ne seraient que six mille et malgré tout, ils sont exclus.

Installés dans des bidonvilles, ils y vivent sans aucune hygiène, les maladies se propagent très vite et les rats abondent.

Leur espérance de vie est beaucoup plus courte que celle des Européens.

 

Ils n'ont pas le droit de travailler légalement.

 

Comme par exemple en France, où un régime dérogatoire, exclut du marché du travail les Roumains, les Bulgares et ce jusqu'en 2012. 

Alors comment peuvent-ils faire pour subsister ? Si ce n'est ramasser quelques petites choses pour essayer tant bien que mal de vivoter.

Comment faire pour payer un médecin, pour soigner les enfants ?

De plus, ils ont difficilement accès aux soins et les logements sociaux ne leurs sont pas attribués ou que très rarement.

La pauvreté extrême, la marginalisation entraînent les délits. 

 

L'école, lorsque celle-ci leur ouvre ses portes est un cas exceptionnel, car ils y ont difficilement accès, les municipalités n'en voulant souvant pas plus, que les populations.

 

 

                                  Pourquoi,  une telle différence ?

 

 

On peut se poser la question pourquoi une telle différence ?

Pourquoi ? Par rapport aux autres nationalités présentent dans les pays de l'Union Européen et présente en France, il existe une telle exclusion.

Qu'ont-ils fait de plus que les autres ?

Pourquoi une si mauvaise intégration ?

 

 

                              Le premier sommet sur les Roms

                                  va donc  s'ouvrir,

                                    le 16 septembre 2008.

 

 

a_europe.jpgLes vingt sept, vont débattrent sur les Roms et essayer de les intégrer, d'améliorer leurs conditions de vie.

 

Déjà en 2007, le Conseil Européen avait appelé les vingt-sept états membre à renforcer la politique d'intégration.

Mais quand est-il vraiment ? Les Roms n'ont vu aucune amélioration de leur statut, de leur vie quotidiennne.

C'est pourquoi les ONG et les associations de défense des Roms veulent aujourd'hui, que l'on passe aux actes, ils veulent des résultats, des mesures concrètes.

 

Pourtant, Bruxelles ne peut qu'inviter les Etats à plus d'intégration, notamment dans des secteurs comme l'emploi, le logement, la santé, l'éducation.

Mais cette intégration, est sous la responsabilité des Etats. Bruxelles ne peut donc les obliger à pendre ces mesures.

 

Nous suivrons donc avec attention, ce sommet sur les Roms.