Affligeant, et c’est une litote : l’article de Sue Reid sur les Rroms d’Île-de-France et de Neukolin, dans la banlieue de Berlin, est propre (« sur lui ») à coller la honte à un peu tout le monde (je m’inclus bien sûr) tout en confortant les plus endurcis à l’endroit des romanichels hongrois, bulgares et roumains dans leur volonté de se montrer encore plus impitoyables.
Cela me navre d’autant plus qu’à la place de Sue Reid, j’aurais sans doute fait de même, soit ce grand écart – très probablement impossible à réussir – consistant à ne pas trop fâcher les diverses composantes d’un même lectorat.
Elle a certes omis un léger aspect de la question Rrom : pas question de trop relever à quel point, largement sortis de la misère, ils ressemblent si fort à celles et ceux d’entre nous que nous valorisons le plus…
Étiquette : roms
Quand les cloches vont aux Roms…
Les Roms, que faut-il en faire ?
Les Roms sont devenus des vedettes des médias : tous les jours on évoque soit l’évacuation d’un camp de Roms, soit l’arrestation de jeunes voleurs Roms, soit l’insalubrité de leurs camps de fortune, ou on les prend au titre d’argument pour critiquer telle ou telle mesure, ou en proposer une nouvelle.
Combien sont-ils, d’ailleurs, en France ? L’Union Européenne et la France n’ont pas le même usage de cette appellation si bien que pour Bruxelles ils seraient près de 350 000 en France, dont 300 000 ont la nationalité française et, pour paris, ils représentent une population d’environ 20 000 personnes, ce qui ne représente même pas un demi pour cent de la totalité.
De toutes les façons, ce problème est un problème européen, et non national. Il doit donc être traité dans sa globalité au niveau de l’Union Européenne, voire même en intégrant à la discussion les pays non membres.
La France a proposé des aides au retour, qui n’ont servi à rien. Elle voit fleurir des camps sauvages qu’elle s’empresse de détruire lorsque les nuisances deviennent insupportables ou que les plaintes des riverains deviennent trop fortes. Et que se passe-t-il dans ce cas ? Les expulsés se regroupent un peu plus loin, et rebâtissent un nouveau camp sauvage. Entre temps, ceux d’entre eux qui étaient scolarisés ne le sont plus, ceux qui avaient trouvé de petits boulots n’en ont plus, et on les retrouve tous, peu ou prou, à faire la manche, à tenter de laver les pare-brise des voitures arrêtées aux feux rouges, à chaparder, à cambrioler, etc…
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VALENCIENNES : Une procession ancestrale : LE TOUR DU St CORDON,
Tous les deuxièmes dimanches de septembre, se déroule à Valenciennes un événement vieux de 1000 ans et plus….
Dans les rues du cœur de ville, puis sur toute la périphérie, des milliers de pèlerins venus de tout le diocèse, suivent en chantant et en priant, une statue de la Vierge Marie
Une procession dédiée à la Vierge, que l’on promène, toute d’or vêtue, sur les épaules d’une confrérie appelée les Royers.
Un peu d’Histoire…
En l’an 1008, la peste faisait rage dans la cité moyenâgeuse du Val des Cygnes. Les habitants terrorisés eurent recours à la Vierge Marie, pour éradiquer cette épidémie galopante.
Le dernier jour du mois d’août de l’an 1008, un moine ermite nommé Bartholin fut visité par la vierge, qui lui demanda de réunir tous les habitants, et de parcourir le pourtour de la ville, en formant un cordon avec leurs mains entrecroisées. Dès le lendemain la contagion cessa, et tous les malades furent guéris.
C’est depuis ce temps là qu’est née la procession annuelle appelée le Tour du Saint Cordon.
Depuis cette date, la ville et tous ses habitants, du simple citoyen, aux acteurs publics, y compris les non-croyants défilent, qu’il fasse beau comme aujourd’hui, ou qu’il pleuve comme bien souvent en ce début de septembre dans le Nord de la France
La coutume, (toujours d’actualité), veut, que chacun décore les portes et fenêtres de son habitation de bouquets de fleurs, et de guirlandes au couleurs bleu ciel, et blanc.
La tradition se perpétue chaque année depuis l’an 1008, et les 18 km parcourus par les participants, se terminera par une messe dans l’église qui porte le nom de Notre Dame du St Cordon.
À savoir que tout le monde peut prendre la procession en route, et la quitter avant d’avoir effectué les 18km qui ceinturent la ville.
Mais pourquoi donc l’agnostique que je suis devenue a attendu ce 8 septembre 2013 pour vous parler de cet événement annuel, que je regarde passer chaque année sans jamais y participer ?
Un phénomène que je n’avais jamais connu auparavant m’a marquée, quand, pendant plus d’une heure, j’ai observé ce défilé coloré composé d’une multitude d’hommes et de femmes, d’enfants, d’handicapés, de personnes âgées, qui passaient sous mes fenêtres.
En queue de cortège, j’ai vu pour la première fois, une centaine de pélerins d’origine africaine, suivis de près par un nombre incalculable de Roms , tout de bleu vêtus, accompagnés de tam-tams, de guitares, de violons, de tambourins, et autres instruments que je n’ai pas su identifier.
Tous chantaient dans leur langue maternelle, les chants liturgiques, sur un rythme « endiablé » !
Jamais encore, tant de personnes n’ont défilés avec autant de ferveur depuis que je suis devenue valenciennoise.
Serait-ce un signe : la peur de voir s’abattre sur notre Pays, des "maladies" plus insidieuses mais aussi meurtrières que la peste ?
À savoir : Le tour du Saint Cordon est l’un des seuls pèlerinages au monde à avoir atteint le millénaire et à toujours exister.
La vidéo vous en dira en plus, sur l’Histoire de cet événement
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Mr Le Pen en campagne et l’odeur des Roms…
Jean-Marie le Pen, Président d’honneur du FN est sorti de sa réserve. Il est venu jeudi à Nice pour présenter sa candidate nouvellement investie pour les municipales. Jusque là, rien d’anormal, si ce n’est son discours. Il a choisi comme thème de discours « les Roms qui vont envahir la ville ». Il semble aussi toujours habité par « les vieux démons » et ces propos « racistes » choquent plus d’un démocrate et d’un Républicain et sont tout simplement inadmissibles ! Il reste l’idéologue en chef de son parti à qui il fixe une ligne politique peu convenable, à moins que sa fille Marine vienne condamner les propos de son père ce qui semble peu probable. Elle essayait de changer l’image du parti avec parfois des arguments qui n’était pas sans rappeler les communistes d’antan, de quoi brouiller un peu les cartes chez ceux qui sont un peu perdus en politique !
Les propos de M. Le Pen à Nice remettent le FN en dehors du champ républicain. Le seul qui a réagi au FN aujourd’hui est le directeur du Front national de la Jeunesse (FNJ), Julien Rochedy, a pris la défense de J.M. Le Pen en envoyant un tweet, ainsi libellé « ceux qui considèrent que JMLP (Jean-Marie Le Pen) a dérapé… n’ont jamais foutu un nez à côté d’un camp de Roms, ou alors sont des langues de bois »… S’il avait seulement parlé de sa visite d’un camp en termes respectueux…
Ce qu’à dit M. le Pen (extrait) :
… «Nous sommes dans un contexte national extrêmement dangereux et (…) Nice ne sera pas une oasis dans le désert français (…), son sort sera lié au sort de la France».
… «Je vais vous faire un pronostic: vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons… odorante. (…)
… «Je vous annonce que dans le courant de l’année 2014, il viendra à Nice 50.000 Roms au moins puisqu’à partir du 1er janvier, les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays d’Europe», a-t-il poursuivi, estimant que la politique gouvernementale vis-à-vis de cette minorité avait «un effet de recrutement fantastique».
… «Tout le monde est dans les starting-blocks, exactement comme dans les films du Far-West» retraçant la conquête de l’Ouest américain, «c’est à cela que nous allons assister»
La candidate FN aux municipales de Nice a rajouté :
… «Je suis sûre que Nice a besoin d’une liste de salut public» car c’est une «ville extrêmement menacée».
Ceux qui seraient tentés de croire J.M. Le Pen doivent savoir que les chiffres qu’il avance sur les Roms sont faux ! Le chiffre de 12 millions correspond en fait à la totalité des Roms présents dans l’espace européen ! La présence des Roms dans trois pays, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie serait d’1 à 3 millions…
En fait, J.M. Le Pen fait référence à la fin des mesures transitoires prévue fin décembre 2013 pour les ressortissants roumains et bulgares, qui contrairement aux autres citoyens européens en France, doivent aujourd’hui obtenir une autorisation de travail et un titre de séjour afin d’accéder à un emploi. Ces mesures transitoires ont récemment été assouplies suite à une instruction du Ministre du Travail début 2013.
Selon les associations de défense des Roms « la levée de ces mesures transitoires ne devrait pas créer un appel d’air » et en devrait avoir que peu d’effet sur la migration des Roms en France puisque l’accès au marché du travail aux Roms est déjà ouvert en France. Donc, le chiffre de50 000 Roms qui «déferleraient » sur Nice en 2014 est, pour le moins fantaisiste, mais plus c’est gros…
Il y a certainement d’autres arguments possibles pour les municipales, plutôt que l’odeur des Roms. Il est vrai que si on y rajoute « le PSUMP, tous pourris sauf le FN », ce sera une drôle de campagne pour les municipales ! Il est temps que le démocrates se réveillent et placent le débat à un autre niveau. La solution n’est pas non plus dans l’abstention. Souhaitons que la campagne des élections municipales prennent d’autres voies !
Sources : RTL, Le Figaro, Libération,L’Express,Midi Libre,Le Nouvel Obs
Photo : capture d’image sur le site lexpress.fr
Rroms : rois, clans, familles et autres…
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Rroms : l’autre face du dilemme
C’est un fait divers comme tant d’autres, qui ne fait même pas à la une de la presse roumaine. Lors d’un mariage, qui avait pour cadre la fête nationale rrom de Costesti, qui coïncide avec celle, mariale, de la vierge Marie (Fecioara Maria ou, pour celle du 8 septembre, se Sfanta Maria Mica, la petite, celle de la Nativité), une dispute éclate entre deux familles tsiganes. Bilan, cinq blessés, quatre à l’hôpital, et une Ferrari « flambante » neuve incendiée. Si l’incident est misérabiliste, il fournit un autre éclairage sur le train de vie de certains clans ou familles de « Roms ».
Valls dit vrai!
Certains médias cherchent sournoisement des mensonges là où il n’y en a pas, alors qu’ils acceptent et diffusent d’autres mensonges, pourtant facilement identifiables comme tels. C’est le cas avec la récente divergence Aubry – Valls. Pourtant, Manuel Valls ne ment pas en l’occurrence. La preuve :
Mme. Aubry s’est dit "désagréablement surprise" de ne pas avoir été informée des expulsions de Roms à Lille métropole. M. Valls assure quant à lui qu’il n’y a pas de froid entre elle et lui. Certains voient dans les déclarations de ce dernier une tentative de minimisation de tensions au PS et attendent impatiemment la sortie prochaine de Mme. Aubry, qui tiendra une conférence de presse cette semaine. Seulement, un détail semble passé inaperçu. M. Valls dit entre autres: "Nous avons, avec les élus de la communauté urbaine de Lille, avec le maire de Villeneuve d’Ascq, fait évacuer deux campements illicites" ou encore "la préfecture a été en contact permanent avec le cabinet de Martine Aubry et avec le premier vice-président, puisqu’elle était en vacances".
Gens du voyage, Roms, le problème n’a pas de solution viable,
malgré les cris de ceux qui voudraient les intégrer.
Le problème se résume au seul fait que personne ne tolère ces gens dans son voisinage. De multiples raisons qui sont évoquées ci dessous conditionnent ce rejet. Lorsqu’il s’agit de gens du voyage, accepteriez-vous qu’un camp de caravanes s’installe dans votre commune dans un terrain près de chez vous ? Lorsqu’il s’agit de Roms c’est encore pire au vu de l’état misérable dans lequel ils vivent. Pour de nombreux propriétaires de maisons individuelles, cette promiscuité crée un trouble de voisinage qui conditionne leur rejet, et cela peut se comprendre. Et dans les zones abandonnées des banlieues de grandes villes, et au bord du périphérique c’est insupportable de voir ces bouts de tôle, ces cartons, cette précarité insalubre que supportent les Roms.
Les gens du voyage sont pour la plupart Français, mal vus, ils jouissent d’une mauvaise réputation, et comme tous les étrangers, ils n’inspirent pas confiance, ils font peur. Nomades, ils veulent le rester bien qu’au vu de l’évolution de notre société, ils consentent à devenir sédentaires, scolarité des enfants oblige. Pour de nombreux citadins, les gens du voyage sont assimilés à des Roms, ce qui est faux. En marge de la société, ils ne participent pas à la vie de la communauté et demeurent des étrangers. Ils sont encore qualifiés de Tziganes, de Gitans, de Manouches ce qu’ils furent il y a plusieurs décennies faisant d’eux des personnes de mauvaise réputation plutôt que par le fait qu’ils n’étaient pas comme nous. Ce temps est dépassé, mais les mentalités restent. Il est également vrai que de nombreux vols et méfaits furent commis par cette communauté, et qu’il n’en faut pas plus pour les condamner. L’insécurité actuelle accentue le rejet et malheureusement pas que pour les gens du voyage.
Ce qui vient de se passer dans le quartier nord d’Amiens, zone de non droit de personnes délaissées et à la dérive le prouve. Les citoyens les rejettent hors de leur quartier pour ne pas les voir. Casseurs d’Amiens et gens du voyage, immigrés, c’est le mal de notre civilisation, les Roms mis à part. Les uns n’ont plus rien à perdre tandis que les autres qui veulent vivre en paix, mais libres ne le peuvent pas. Les immigrés cherchent un pays pour vivre mieux. Le fait de ne pas travailler et de ne pouvoir le faire n’incite pas confiance au sein de la population. Et cela suffit à instituer le doute sur leurs moyens d’existence. Si un vol est commis, la première chose que fait la police est de se retourner vers eux, non sans raison d’ailleurs, cela montre l’état d’inquiétude qu’ils développent.
Une législation fut développée concernant leurs droits mais, elle est difficilement applicable dans les communes de 5.000 habitants. Différentes lois furent promulguées, la loi du 3 janvier 1969, puis la loi Besson du 05 juillet 2000, et les règles MEEAXhtm. En 2003 la loi sur la sécurité intérieure sur l’occupation des terrains, loi Sarkozy II, et dernièrement en novembre 2005 la taxe d’habitation pour ces nomades dans la loi de finance de 2006.
Avec ces lois, le maire qui se doit de mettre à leur disposition un terrain aménagé est pris en tenaille si ses administrés ne l’acceptent pas. C’est pour lui des électeurs en moins. Un propriétaire qui voit s’installer devant sa maison un camp de caravanes voit de suite une conséquence sur la valeur de son bien, il deviendrait invendable, et il a peur, voir Gens du voyage, aménagements des terrains familiaux. On ne peut rien faire contre cela et ceux qui crient au fait qu’ils sont expulsés, bien souvent sans ménagement, et c’est regrettable, montre bien qu’ils ne sont pas directement concernés. Il faut aussi faire respecter le droit lorsque des terrains sont occupés par effraction.
Le financement de l’aménagement des terrains pour les gens du voyage est fait par les collectivités locales, c’est donc une charge pour la population même si elles bénéficient de subvention de l’État à hauteur de 70 % de la dépense totale hors taxe, dans la limite d’un plafond de dépense subventionnable et fixé par le décret no 2001-541 du 25 juin 2001, soit 15.245 euros par place de caravane. Pour bénéficier des subventions de l’État, ces terrains familiaux doivent répondre à un certain nombre de critères, en termes de caractéristiques sociales, d’environnement et de localisation, de capacité et d’aménagement, d’équipement et de gestion. Voir la circulaire UHC/IUH1/26 no 2003-76 du 17 décembre 2003 relative aux terrains familiaux . On se rend bien compte de la charge qui pèse sur le maire est lourde, d’autant plus que si les habitants de la commune s’y opposent, il devient électoralement compromis, ce qui n’arrange rien.
La liberté n’existe que dans la mesure où elle n’entrave pas celle des autres, et dans le cas des gens du voyage, puisqu’ils se mettent en marge de la société, ils en subissent les conséquences, c’est un fait.
La pénurie de logements, et les coûts des loyers, font que beaucoup de familles et de citoyens qui travaillent sont logés dans des conditions misérables, logements insalubres, voire dans des voitures, montre l’impossibilité de satisfaire tout le monde, même si on peut le déplorer. Néanmoins, et de plus en plus, nombreux les gens du voyage se sédentarisent et c’est tant mieux.
L’autre problème concerne les Roms. Il est encore plus douloureux, ils sont rejetés de partout et même par leur pays d’origine, et c’est là, la grande faute d’avoir intégré la Roumanie et la Bulgarie dans l’Europe alors que ces deux pays ne remplissaient pas envers eux leurs obligations citoyennes. Il est logique que ces populations s’expatrient pour espérer une meilleure vie, mais c’est loin d’être le cas. Elles emportent avec elles leurs mœurs, leurs conditions d’insalubrité, et on les retrouve au bord du périphérique Parisien ou dans des terrains vagues dans des conditions bien souvent plus précaires que celles qu’elles avaient dans leur pays. Sans aucune hygiène sanitaire, sans travail, laisser ainsi ces populations serait une preuve d’irresponsabilité. Voir l’excellente étude de l’Observatoire de la santé des Rroms migrants en Île de France.
Dans ma commune nous avons hébergé pendant de nombreux mois des Bulgares dans notre château, ils vivaient au bord du périphérique sans rien. Notre maire pour raison humanitaire décida de leur permettre de s’installer dans le château dans l’attente d’une solution acceptable. Ce fut un désastre, il fallu remettre le château en état aux frais de la commune.
Les conditions de vies des Rome apparaissent pires que celles des bohémiens d’après la seconde guerre mondiale dans zones que l’on nommait les bidons-villes aux portes de Paris. Chassées d’un endroit, ils se regroupent dans un autre et ainsi de suite. Expulsés vers leur pays d’origine avec un peu d’argent, 300 € pour un adulte et 100 € pour un enfant plus le billet d’avion, ils reviennent par ce qu’ils n’ont plus besoin de visa depuis l’entrée de la Roumanie dans l’UE depuis 2007. Jusqu’en 2004, les ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie n’étaient pas totalement bénéficiaires du principe de la libre circulation Européenne, et pour officiellement travailler, ils avaient besoin d’un titre de séjour et d’une autorisation de travail. De plus, la directive communautaire de 2004 sur la libre circulation des ressortissants de l’UE n’a pas été totalement transposée en droit Français, notamment ses dispositions relatives aux garanties accordées aux personnes expulsées. Leur séjour en France est donc illégal.
En Seine-Saint-Denis, à Montreuil sous bois, ou vivent un quart des Roms de France, c’est au milieu d’une vaste zone industrielle partiellement en friche, le site de la Montagne-Pierreuse, assez exigu, qui est loin d’être paradisiaque. Les rats se baladent entre les caravanes et, dans les allées, s’entassent des dizaines de vieilles télévisions, de la ferraille, des carcasses métalliques. Peut-on laisser des gens vivre ainsi ?
Document Marianne.
A Paris le 08 août à la porte d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis toujours, le plus grand camp Roms de Paris fut démantelé.
Le camp avant le démantèlement, vu depuis une fenêtre de l’immeuble BNP-Ismaël Mereghetti. Document Marianne.
La BNP inaugurait juste en face 14 000 m2 de bureaux. Réactions des employés de la banque confrontés, depuis leurs fenêtres, à l’extrême misère du camp. Des baraques de fortune, faites de taules, de bois et de carton, faisaient face aux baies vitrées des bureaux écologiques, confortables et spacieux. Le contraste devait être saisissant. Toute la journée, les employés avaient vue sur une parcelle du Tiers-Monde, où s’entassaient près d’une centaine de personnes, hommes, femmes et enfants. «Il y avait des rats partout, les enfants jouaient avec eux ou les chassaient parfois, explique Matthieu, informaticien. De mon bureau, je voyais ce qui leur servait de toilettes, une petite cabane insalubre, sans installation adaptée évidemment».
Fallait-il laisser dans ce camp ces malheureux sans réagir ? Les Associations se révoltèrent contre ces démantèlements commandés par le ministre de l’intérieur Manuel Valls. Et pour des rédacteurs du site Médiapart la politique socialiste des Roms n’a pas de différence avec celle de l’UMP ! C’est irresponsable, et nul. C’est écrire pour critiquer quand l’État ne peut faire autrement. Le fait que ce sont des citoyens Européens ne justifie pas tout. N’avons nous pas des problèmes avec nos ressortissants, laissons à la Roumanie et à la Bulgarie le soin de règles les leurs. Le fait de les expulser avec de l’argent n’est-il pas un moyen qui leur permet de se réimplanter dans leur pays ? N’est-ce pas mieux que de les laisser parmi les rats ?
Le président d’Emmaüs France s’indigne dans un article d’abonnées du Monde.fr. Pour lui ce n’est pas ce qu’il attendait d’un ministre de gauche, par ce que l’on est de gauche faut-il laisser des personnes dans des conditions inhumaines ? Alors on lit de tout, que les Droits de l’homme ne sont pas respectés, mais ces droits sont aussi valables pour les autres qui ne peuvent souffrir de voir ainsi des personnes dans ces conditions misérables. L’argument pas d’expulsion sans logements, bien, mais quand il n’y a pas de logements comment fait-on ? On les héberges chez-soi ? Être de gauche n’implique pas de tout permettre, mais d’agir en responsable. Ces donneurs de leçon devraient réfléchir avant d’écrire. Et puis nous sommes au bord de la récession, qui paye ?
Dans le Monde du 16/08 il est écrit que Manuel Valls envisage de faciliter l’accès des Roms au travail. «Il y aurait un certain nombre de pistes de travail qui seront annoncées». «Peut être une des solutions», ajouta le ministre. Des mesures transitoires obligent l’employeur qui veut embaucher pour plus d’un an un Rom bulgare ou roumain à payer au minimum 713 euros de taxe à l’OFII, Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, pour proposer un emploi dans une liste limitée à 150 métiers définis par le gouvernement, et soumis ensuite à autorisation préfectorale. La levée de ces restrictions est la principale revendication des 15. 000 à 20.000 Roms étrangers installés en France, venant essentiellement de Bulgarie et de Roumanie. Ils affirment que sans travail l’intégration, la scolarisation et l’accès au logement sont impossibles.
Une ouverture qui leur donne un espoir, mais c’est à la société qu’il appartient d’agir, et là, ce n’est pas gagné dans la situation de rejet de l’autre actuellement.
La chasse aux « ROMS » payée sur les fonds publics
Droite ou Gauche, même combat, la France n’a tiré aucun enseignement des époques troubles des années 40, hier les juifs, aujourd’hui les « Roms » nous avons toujours l’immense besoin de détruire les communautés, qui nous jettent à la figure notre incompétence à gérer des mouvements migratoires et notre peu d’humanité.
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