La Preuve par Deux

Une BONNE nouvelle n’arrive jamais SEULE !

Après une légère pause sur la critique des mesures concoctées par nos dirigeants, j’ai relevé dans ces dix derniers jours, deux révélations "phare".

La PREMIERE est liée au bonheur des Français.

Le premier Mai est souvent l’occasion de manifester son désaccord, sa révolte, son indignation.

Or cent mille personnes ont manifesté en France, sur la totalité du territoire, vous entendez bien !

C’est vraiment peu et quasi ridicule, n’est-il pas ?

MAIS, pas étonnant, un sondage révélé par TF1 le 30 avril, annonce que un Français sur deux est heureux !!!

Ça vous la coupe, çà !!!! à moi aussi surtout !

Serait-il dans la nature de nos compatriotes de se plaindre par réflexe ?

Serions-nous les "seuls pleureurs" de l’Europe, alors que la moitié de la population se dit heureuse ? 

Se plaindre en permanence ne serait-il pas une arme d’autodéfense afin de limiter la pression de la récession mise en place ?

Mais, si un Français sur deux est heureux, pourquoi nos dirigeants nous écouteraient-ils ?

Après de telles révélations, ils ont le champ libre pour appliquer leurs mesures et surtout celles de l’Europe !!!

 

 

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La cour d’école « dorée ».

Les grands enfants jouent dans la cour dorée à eux allouée.

 

Ils s’épient, se guettent, se font des croche pieds, mais les conséquences ne sont pas graves, il y a des matelas au sol pour amortir la chute … et repartir de plus belle pour taquiner l’autre, lui rendre la pareille.

 

Ainsi qu’ils vécurent leur enfance, les hommes et les femmes politiques poursuivent le jeu de la récréation, au vu et au su de tout un pays.

 

Chacun s’évertue à écouter par tous les moyens ce que prévoit l’autre, le clan opposé, afin d’anticiper et de prendre le leadership dans ce qui n’ est pour eux qu’une grande partie de rigolade.

 

Il est clair que tous ces acteurs sont identifiés dans leurs objectifs mais il est tout de même incroyable de constater que leur jeu représente l’essentiel de l’actualité, de la vie des gens, au travers des médias.

 

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La première réforme de gauche des retraites du privé adoptée

alors que celle des fonctionnaires présente un déficit de 37,3 milliards d’euros en 2013 !

 

Après avoir fait l’aller retour au sénat qui retoqua cette réforme par 346 sénateurs de droite comme de gauche pour des raisons diamétralement opposées, les socialistes considérèrent que le texte était vidé de sa substance tandis que les UMP considérèrent que le texte n’était pas assez modifié, donc en seconde lecture au parlement, l’Assemblée nationale adopta la réforme par 291 voix contre 243 le mardi 26 novembre.

En première lecture le texte était passé avec 270 voix dont 49 abstentions. Pour amadouer les récalcitrants de la majorité, afin que vaut mieux un texte qui passe bien que mal, Marisol Touraine fit un geste, annonçant que le minimum vieillesse serait revalorisé à deux reprises l’en prochain. 17 députés socialistes, de même que les radicaux et les écologistes s’étaient abstenus en première lecture. Leur désaccord portait sur l’article 4 qui reporte de six mois la revalorisation des pensions l’année prochaine. Ils ont eu satisfaction. Ce minimum vieillesse sera donc versé en deux fois, les premiers avril et octobre. Marisol Touraine dans son bon cœur porta même à 800 € ce minimum pour 570.000 locataires pour un coût de vingt millions d’euros. Mais pas que cela, pour les retraités les plus modestes elle fit le geste d’augmenter la subvention aux complémentaires santé de 50 € pour les plus de 60 ans, une dépense de 15 millions d’euros.

C’est à la suite de ces annonces avant le vote de la loi en seconde lecture que le texte passa avec un vote bloqué afin d’éviter les surprises de dernière minute. Ce ne fut donc facile quoique qu’en dirent les députés récalcitrants, ce qui permit à la gauche d’avoir sa première réforme des retraites.

Le gouvernement aurait été la risée de l’opposition si elle avait été rejetée après celle du sénat. Pris entre trois contraintes, une majorité qui demande plus, une opposition qui trouve que cette réforme ne va pas assez loin, en particulier pour la retraite des fonctionnaires, et des finances de l’État qui souffrent de devoir renflouer financer leur pension.

Un quart des pensions de la fonction publique sont financées par les cotisations alors que pour le privé, c’est 83 % ! Ce renflouement annuel pèse pour 37, 3 milliards d’euros sur nos finances selon Le Figaro qui s’est procuré le dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites, COR. L’inégalité entre les différents régimes est non seulement une préoccupation pour les Français, mais aussi une injustice.

L’exécutif reste, par peur d’un blocage général, une vache à lait pour les fonctionnaires, ils bénéficient sur le calcul de leur retraite d’un avantage important concernant la prise en compte des années de cotisations. Dans le privé, le calcul est fait sur les 25 meilleures années tandis que pour la fonction publique, il est fait sur les six derniers mois de leur exercice. Or, nombreux sont les fonctionnaires qui ont une augmentation de salaire dans six derniers mois de cet exercice.

Il ne s’agit pas d’une quelconque jalousie mais seulement du respect de l’équité sociale entre tous les citoyens. L’argument de réponse est que les primes qu’ils perçoivent ne sont pas prise en compte pour le calcul de leur pension, ce qui effectivement est anormal. Mais le problème est de savoir quel sont les montants des primes ? Le fait que ce sont des primes, cela cache, pour les Français, le vrai revenu de leurs concitoyens fonctionnaires.

Le COR dans son rapport du mercredi 23 janvier 2013, constate que le plupart des fonctionnaires à carrière complète bénéficient d’une retraite comprise entre 80 % à 85 % du salaire moyen de leurs cinq dernières années. Pour le privé c’est très en dessous d’autant plus que l’activité des salariés permet de moins en moins une retraite au taux plein. Le problème démographique entre le fonctionnaire cotisant et le fonctionnaire retraité est aussi la cause de ce trou de 37, 3 milliards. Il compte plus de retraité que de cotisants, 2,3 millions de retraités pour 2,1 millions de cotisants. Le système a basculé dans le sens inverse de celui du privé, puisque que le rapport est positif à 1,38 cotisants pour un retraité.

Le Figaro note, en plus, que le régime de la fonction publique est plus généreux que celui des salariés du privé. Les «dispositifs de solidarité», départs anticipés, majoration de durée d’assurance pour enfant, minima de pension…, représentent 27,9 % des pensions versées, contre 16,2 % dans le privé.

Il est évident que la puissance de masse que représente les fonctionnaires dans le cas d’un conflit frontal avec un exécutif qui s’engagerait à réduire leurs avantages pour les ajuster au privé est telle qu’elle permet ce déséquilibre entre les Français. Mais, il est aussi crucial que ce déséquilibre s’estompe, les impôts ne peuvent plus financer la retraite des fonctionnaires quand le déficit de leur caisse atteint 37,3 milliards.

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Chapeau ! la retraite…

 

Il ne faut pas tergiverser : c’est un scandale !

Philippe VARIN, PDG de PSA a touché en 2011 plus de 3 millions d’€uros de rémunération. Cette somme est tombée à 1,3 millions en 2012. C’est confortable, et certainement mérité, eu égard à la complexité du poste.

Mais la famille PEUGEOT, actionnaire principal, n’est pas satisfaite des résultats de Monsieur VARIN et décide de mettre un terme à leur collaboration (prévue pour durer jusqu’en 2017 au départ), et de le remplacer par Carlos TAVARES, transfuge de Renault. Indépendamment des salaires touchés au titre de 2013, des indemnités qui lui seront certainement versées en compensation de la rupture anticipée du contrat, Philippe VARIN va toucher une retraite chapeau de l’ordre de 21 MILLIONS d’€UROS.

 

Les performances de PSA n’étant pas bonnes ces dernières années, un « contrat de compétition » a été signé entre la direction et les syndicats, prévu pour générer 125 millions d’€uros d’économies en gelant les rémunérations, supprimant ou diminuant des primes ou autres avantages, etc…essentiellement au détriment des salariés. Près de 20 % de ces économies prévues vont donc finir dans la poche de Monsieur Philippe VARIN !

21 millions d’€uros, vu l’âge de Monsieur VARIN, cela veut dire qu’il pourra dépenser au minimum un million d’€uros par an, soit 83 000 €uros par mois, financés entre autres par des salariés qui en gagnent péniblement 50 fois moins !

Et il faut garder à l’esprit que Monsieur VARIN n’a pas donné totale satisfaction à ses actionnaires !

L’ouvrier ou l’employé qui ne donne pas satisfaction, on le rétrograde, on le licencie, et on l’envoie à Pôle Emploi ; lui on lui paie une retraite royale.

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Notre système de retraite va-t-il dans le mur ou pas ?

C’est l’interrogation de nombreux Français !

 

Les retraites, la France à peur !

 

Nous sommes un pays très complexe à gouverner si on le compare à l’Allemagne dont la mentalité prussienne est obéissante et dominatrice tandis que la notre, plus latine, donc méridionale, plus spirituelle et humaniste, mais aussi indisciplinée et moins rigoureuse. Cette composante génétique nous incite à ne rien vouloir modifier, voire même à s’adapter à une évolution naturelle que l’on ne peut que subir, provoquant de suite de la colère et des manifestations nationales. Nous sommes finalement, malgré nos divisions politiques, tous des conservateurs, salariés et patrons, dès qu’il s’agit de toucher à notre "bien-être". Nous avons peur de tout changement, et lorsque le changement est inévitable les deux parties, salariés et patrons, font en sorte que ce soit l’autre qui en porte les conséquences, l’esprit national ne joue que lorsque c’est l’autre qui paye !

La retraite pour les Français est sacrée, et son évolution ne peut être qu’une perte d’avantages sociaux, d’autant plus que notre régime par répartition est un modèle en son genre, les actifs payent pour les retraités, ce qui assure la continuité des versements. On ne se rappelle plus qu’elle fut crée sous l’occupation allemande par le Maréchal Pétain par la loi du décret du 14 mars 1941. Cette loi fut le premier étage du minimum vieillesse et d’une retraite par répartition pour les assurés sociaux du commerce, de l’industrie, et des professions agricoles dans le cadre de la révolution nationale, voir Philippe Pétain, Maréchal de France ses années noires de 1940 à 1944, suite 39, et suivantes. Depuis, bien sûr, elle évolua se perfectionna mais la démographie aidant, nous étions moins de 40 millions en 1940, l’augmentation de la durée de vie, la mondialisation et les crises firent qu’elle devint plus difficile à assurer.

Tous les retraités de l’industrie furent traités de la même façon, et lorsqu’ils travaillèrent, ils financèrent par leurs cotisations de retraite celle de ceux qui étaient en retraite. C’est donc une sorte de vase communiquant géré par la Caisse Nationale de l’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés qui assure, depuis des décennies, la retraite de base des Français du régime général de la sécurité sociale, et pour les retraites complémentaires, des Caisses privées gérées sous la tutelle de l’Arrco pour les non cadres et de l’Agirc pour les cadres. Elles conditionnent une uniformité de traitement entre les Caisses.

L’ensemble, allocation de base augmentée des allocations complémentaires permettent de vivre tout juste, pour les plus modestes, si, pour la retraite de base, le nombre d’annuités payées par le salarié atteint le maximum à l’âge légal de départ en retraite.

Ces allocations sont fonction, pour la retraite de base, de ce que le salarié, en fonction de son salaire brut, a versé, au taux prévu, pendant les 20 meilleures années de son activité augmentée d’avantages familiaux. Pour les retraites complémentaires les allocations résultent d’un nombre de points cumulés pendant toute l’activité du salarié en fonction du salaire brut affecté d’un coefficient et du taux annuel ajusté en fonction du nombre de retraités et des rentrées des cotisations des affiliés. Pour les régimes spéciaux des fonctionnaires et autres agents de l’État, le système est confiné et s’il est en déficit c’est l’État qui le renfloue.

Les vases communiquant du régime général et des régimes complémentaires sont liés aux nombre de cotisants, c’est à dire les salariés et au nombre d’allocataires, c’est à dire les retraités. Pour que les retraites soient financées dans les deux régimes il faut que la masse globale des cotisations versées soit supérieure à la masse globale des retraites versées. Ce que l’on qualifie communément par un rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités. Ce rapport doit être de l’ordre de 1,4 pour que le système fonctionne. Si le rapport est inférieur, le financement des allocations retraite n’est plus assuré, trop de retraités pour pas assez de cotisants.

Pour toutes les raisons décrites, la crise financière de Lehman Brothers de 2008 née de celle des subprimes, fit un grand désordre dans notre économie, et la mondialisation aidant, pour la recherche du moindre coût de production fit que le nombre de chômeurs s’accrut et le nombre de retraités augmenta avec la qualité de vie et les progrès de la médecine, de sorte que le régime par répartition risquait, si rien n’est fait, de n’être plus assuré ainsi que celui des retraites complémentaires.

Il y eut plusieurs ajustements lors des précédents gouvernements, dont l’avant dernier celui de François Fillon lorsqu’il fut ministre des affaires sociales, réforme dite loi Fillon sur les retraites. La réforme actuelle du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sera pour la première fois celle, de la gauche socialiste.

Cette réforme dont on disait qu’elle serait pour le gouvernement un calvaire et qui devait mobiliser en masse les «travailleurs» ne fut pas à la hauteur des espoirs, 155.000 à 370.000 manifestants dans les rues. La division des syndicats, l’habileté du gouvernement insistant plus sur une réforme de la pénibilité, fit malgré que :

le nombre d’annuités pour une retraite au taux plein est augmenté d’un trimestre tous les trois ans à partir de 2020 pour atteindre 43 ans en 2035, avec la création d’un compte pénibilité en 2015 permettant de partir plus tôt en retraite, avec une hausse des cotisations sociales !

elle passa l’épreuve de la rue.

La hausse des cotisations patronales et salariales sera progressive sur quatre ans, 0,15 point en 2014, puis 0,05 en 2015, 2016 et 2017, soit au final 0,3 point pour les actifs comme pour les employeurs en 2017. «Tous les régimes seront concernés, celui des fonctionnaires, les régimes spéciaux comme le régime général ou, par exemple, celui des indépendants selon des modalités propres», précisa le Premier ministre. A cela, il faut ajouter une fiscalisation de la majoration de pension des parents de familles nombreuses.

L’habileté du premier ministre fut, pour le patronat, d’accéder à une vieille revendication de transférer une part des 34 milliards des allocations familiales à la charge des entreprises vers un autre financement, sans préciser sous qu’elle forme, ce qui fit dire que ce sont les seuls salariés qui financent la réforme. Il va donc falloir trouver de quoi compenser cet allègement patronal, et il se pourrait bien qu’il porte sur la CSG qui fut épargnée pour le moment.

La réflexion de nombreux salariés est de clamer, que plus le temps passe et moins on a de retraite, le système va dans le mur !

On ne peut être de cet avis, je dirais même plus, le retour de la croissance pointe son nez, de sorte que le système retrouvera des marges. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Les délocalisations reviendront, la mondialisation n’est déjà plus ce qu’elle fut, la Chine tant attractive le sera de moins en moins. Quant aux pays de l’Est, là aussi, l’augmentation du niveau de vie qui fait monter les coûts.

 

« La Nation reconnaissante », un concept du passé ?

 

Indéniablement, tous les ans, le rapport entre les actifs cotisants et les retraités vieillissants se dégrade d’un point de vue financier, et il faut, régulièrement, trouver de nouvelles parades afin de payer ces retraites.

Actuellement, donc, se déroulent des réflexions et discussions à ce sujet. Les uns et les autres, n’ayant pas les mêmes intérêts ni la même conception des choses, qu’ils soient actifs ou retraités, qu’ils soient syndicalistes ou patrons, économistes ou politiques, etc.. n’ont donc pas des points de vue ni des solutions identiques.

Certains veulent repousser l’âge de la retraite, d’autres allonger la durée de cotisation, deux voies distinctes qui, au final, rejoignent deux points d’arrivée pas si éloignés l’un de l’autre.

Les augmentations de cotisation, salariales et/ou patronales ont été évoquées aussi.

Les régimes spéciaux, le régime des fonctionnaires font l’objet d’âpres batailles mais là ceux qui en bénéficient ne veulent concéder le moindre petit pas vers un alignement sur les autres régimes, et ceux qui n’en bénéficient pas se refusent à comprendre le pourquoi de la différence et, éventuellement, à la compenser.

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L’Europe traque un prédateur

Depuis vendredi, c’est une vaste chasse à l’homme qui est engagée à la croisée des frontières suisse, française et allemande. Le suspect recherché est un Franco-Suisse en cavale, un détenu de 39 ans, déjà condamné deux fois pour viols, en Suisse puis en France. Considéré comme "très dangereux", Fabrice Anthamatten était incarcéré au sein d’une unité spécialisée dans le suivi et la réinsertion des détenus dangereux à la prison de Champ- Dollon, à Genève. Il est soupçonné d’avoir tué, jeudi, la sociothérapeute qui l’accompagnait dans un centre équestre, à deux pas de la frontière française, pour préparer sa libération conditionnelle et sa réinsertion. Interpol a lancé samedi un mandat d’arrêt international contre lui.

Les policiers ont perdu la trace d’Anthamatten vendredi soir à Weil-am-Rhein, une localité allemande voisine de Bâle. Géolocalisé grâce au téléphone portable de son accompagnatrice, le fuyard a sans doute réussi à échapper aux chiens lancés à sa poursuite. Il aurait quelques heures plus tard été aperçu par le contrôleur d’un train allemand dans cette même région.

Le corps d’Adeline M., 34 ans, diplômée de criminologie à Lausanne, a été découvert vendredi matin dans le bois d’Avault, près de Bellevue, un quartier résidentiel situé à l’extrémité de la piste de l’aéroport de Genève-Cointrin. La jeune femme, mère d’une fillette de 8 mois, était en position assise, attachée contre un arbre et égorgée. Elle a vraisemblablement été tuée avec un petit couteau acheté quelques minutes plus tôt dans un magasin genevois. Un couteau qui devait servir pour nettoyer les sabots des chevaux.

Il avait violé ses deux premières victimes dans ces bois

Les lieux du crime, Anthamatten les connaît bien. C’est dans ce secteur boisé qui s’étend de Ferney- Voltaire (Ain) aux portes de Genève que le suspect a déjà violé ses deux premières victimes. En août 1999, il y avait conduit une jeune touriste française rencontrée sur les rives du lac Léman. Pour elle, il avait joué le guide : tour en voilier, visite de la vieille ville de Genève, découverte de la raclette… "Elle le trouvait sympathique", rapportent les chroniques judiciaires du procès devant la cour correctionnelle de Genève, en octobre 2001. Au point qu’elle lui avait révélé avoir été violée à l’âge de 16 ans. Mais dès lors, Anthamatten l’avait menacée avec un couteau, menottée à un arbre et avait abusé d’elle. Pour sa défense, il avait invoqué une ambiguïté dans le comportement de la jeune femme.

Condamné à cinq ans de prison, il récidivait quelques mois plus tard alors qu’il était en liberté provisoire. Sous le prétexte de louer un bien immobilier, il conduisait cette fois l’une de ses connaissances dans les bois de Ferney-Voltaire. Et, là encore sous la menace d’un couteau, il violait sa victime après l’avoir attachée avec des menottes. Interpellé alors qu’il envisageait de s’engager dans la Légion étrangère, Anthamatten est condamné en novembre 2003 à quinze ans de prison par la cour d’assises de l’Ain. "C’est un Janus à deux visages : le premier vous présente un homme lisse, le second un animal", lançait à l’époque l’avocat général dans son réquisitoire.

"Une bombe prête à exploser"

Cette double personnalité, Anthamatten en jouera. En 2010, invoquant des origines vaudoises, il obtenait l’accord pour purger sa peine en Suisse. Transféré à la prison de Champ-Dollon, il a bénéficié deux ans plus tard d’un suivi thérapeutique dans l’unité médicojudiciaire de la Pâquerette. Sa liberté conditionnelle allait être examinée en janvier 2015.

La mère d’Adeline M. se dit, elle, "révoltée" : "Comment peut-on laisser sortir un violeur seul, sans puce, sans aucun moyen de localisation […] avec une femme jeune et belle?" Une jeune maman qui allait, selon sa mère, annoncer sa démission à son employeur. Selon les autorités suisses, la jeune sociothérapeuthe, avec sept ans d’ancienneté à la Pâquerette et des centaines d’accompagnements de détenus effectués sans problème, était l’une des plus qualifiées.

Il n’empêche : la psychiatre Liliane Daligand, experte auprès des tribunaux, qui a observé Anthamatten lors de son procès aux assises de l’Ain, ne comprend pas qu’on ait pu laisser cet homme avec une femme seule. "Il a une addiction à la violence. Maintenant qu’il y a goûté, il va recommencer à tuer. C’est une bombe prête à exploser", a-t?elle déclaré samedi au quotidien Le Matin. Samedi soir, les recherches pour retrouver Anthamatten se poursuivaient activement. La police estimait qu’il avait pu quitter la région bâloise.

Bientôt 70 ans pour Johnny ! L’aimez-vous ? Pensez-vous que l’heure de sa retraite a sonné ?

A l’occasion de ses 70 ans le 15 juin 2013 prochain, Johnny proposera trois concerts inoubliables sur la scène de Paris Bercy. TF1 dévoilera d’ailleurs le show en direct, et les Français pourront partager ce merveilleux moment avec la Star, tout en se demandant, si au fond, ils l’aiment et s’il est temps pour lui ou non de partir à la retraite.

 

Pour ma part, je répondrais : « oui j’aime Johnny Hallyday. Et oui je pense qu’il devrait penser à partir à la retraite et profiter de la vie tant qu’il le peut et à la chance de le pouvoir encore (riche comme il doit certainement l’être de surcroît) ».

 

Pour ma part, j’aime beaucoup Johnny, même si pour être honnête avec vous, c’est plus pour l’homme qu’il est que pour le chanteur que je l’admire.

 

Ses détracteurs pourront dire plus bas, en commentaires, que Johnny Hallyday est avant tout un « People », de ceux que l’on voit depuis les années 60 à St-Tropez.

Il est vrai que Johnny a fait vendre beaucoup de magazines dans sa vie, plutôt grâce à sa notoriété et les événements de sa vie privée que la musique seule. Récemment par exemple, les médias ont donc longuement suivi « Jean-Philippe » lorsqu’il a manqué de mourir…

 

Ce que j’aime en particulier chez Johnny, c’est l’homme simple qu’il a toujours été malgré la popularité « monstrueuse » qu’on lui connait (savez-vous au passage que Johnny a vendu les places de ses 70 ans à Bercy en seulement deux heures ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il en a rajouté deux autres.)

J’aime aussi le tempérament de battant qu’il a en lui. A 70 ans dans une semaine, il sera de nouveau sur scène pour souffler ses bougies, après les ennuis de santé qu’il a connu il y a quelques années… Tout simplement phénoménal quand on sait qu’il risque « d’allumer le feu » à Bercy en dansant et chantant à fond, comme il en a le secret.

 

Malgré mon admiration pour ce « Grand Monsieur », je pense qu’il est temps pour lui de songer à lever le pied et à la retraite.

 

Bon c’est vrai que c’est plus facile à dire pour moi, qui a 26 ans, alors que je me doute bien de l’énorme sacrifice que cela traduirait pour Johnny, dont la musque, le spectacle et le show sont toutes sa vie.

Toute ? Justement je pense que non, car on oublie ce qui doit désormais compter le plus à ses yeux, plus que ses fans encore, je parle de Laëticia sa femme, Jade et Joy, ses filles. Pourquoi ne profiterait-il pas de la vie auprès d’elles tant qu’il peut encore le faire (sachant que bien des malheureux dans le monde, après avoir travaillé jusqu’à la retraite, n’auront jamais connu ce bonheur d ‘en profiter…)

 

Il est certain qu’il manquera énormément à ces fans, mais rien n’exclu qu’il ne remonte sur scène pour se faire, et pour leur faire plaisir. De plus, il devrait penser à se préserver physiquement au lieu de risquer sa vie à chaque concert et plus il vieillira.

 

Maintenant, le choix final lui appartient, et nous serons très nombreux à être heureux et émus, j’en suis sûr, de pouvoir le suivre à la télévision samedi prochain.

 


En guise de conclusion, voici ce qu’ un sondage « BVA » récemment publié le 03 juin 2013, a donné comme résultats :

 

41 % de sondés ont répondu « oui » à la question posée : « vous personnellement, aimez-vous Johnny Hallyday ? »

58 %, en revanche « ne l’apprécient pas » tandis que 1% ne s’est pas prononcé.

 

Dans ce même sondage, on apprend que 67 % des votants pensent « qu’on entend plus parler de Johnny pour sa vie privée que pour ses chansons » et 65 % estiment « qu’il devrait maintenant prendre sa retraite ».

 

Les Français semblent s’unir d’une même voix pour voir partir Johnny à la retraite, néanmoins, ils sont plutôt partagés lorsque l’ on leur demande s’ils aiment notre « chanteur national ».

 

Malgré tout, je suis sûr que tous se joignent à moi pour souhaiter, un peu en avance, un « Joyeux Anniversaire à Johnny », en lui souhaitant bonne chance pour sa nouvelle tournée à venir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et vous, aimez-vous Johnny Hallyday ?