Récup’ de vieux vêtements : quand mode et caritatif font bon ménage

Le recyclage d’anciens vêtements est clairement à la mode au sein des enseignes de prêt-à-porter. 

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Et si une machine, pouvait transformer notre sueur en eau potable ?

 


Il est vrai que dans certains pays de pauvres gens meurent, simplement parce qu’ils n’ont pas accès à l’eau potable.

On parle également, de l’épuisement d’une grande partie de cette eau en Europe et de la pollution toujours plus inquiétante des nappes phréatiques…

Que faire ? Cesser du jour au lendemain l’utilisation des engrais, des pesticides ? Empêcher que dans certaines régions côtières, le lisier ne se déverse au cœur des eaux de mer certes, mais aussi dans les ruisseaux avoisinants ?

Ce serait effectivement la solution, mais le temps que la "machine à interdictions" des différents gouvernements se mette en route, des décennies seront nécessaires et sans vouloir me faire pessimiste… Il sera alors peut-être trop tard !

De plus, les fabricants de produits réclament des compensations financières, pour renoncer à leurs ventes.

 

L’idéal serait donc de se tourner vers le recyclage des eaux usées…

Eh bien c’est un peu en s’inspirant de cette idée, que des ingénieurs suédois de l’agence de publicité Deportivo, encadrés par Andreas Hammar, viendraient de mettre au point une machine, qui permettrait d’épurer notre propre sueur dans le but de la boire !

Il s’agit de la première du genre et elle aurait été baptisée "Sweat Machine".

 

Le projet, bien qu’il soit peu ragoutant est tout de même promu par l’UNICEF qui veut ainsi attirer l’attention des jeunes, sur le problème de l’accès à l’eau, principalement en Asie et en Afrique.

 

La "Sweat Machine" utilise les techniques de la NASA, qui pour les besoins des astronautes en vol, s’est depuis longtemps penchée sur le recyclage de tout ce qui peut provenir du corps humain, de l’urine à la sueur.

 

Voici dans un résumé qui se veut simple pour faciliter la compréhension, l’essentiel du fonctionnement de cette machine unique au monde.

 

– Le système de filtrage est constitué de linges, chargés de s’imbiber de sueur.

– Un sèche-linge spécial, vient ensuite les presser fortement, jusqu’à ce qu’ils soient exempts de la moindre goutte de sueur.

– La sueur est chauffée et soumise à des rayons ultraviolets.

– Elle passe alors dans des filtres "haute technologie", qui viendront la débarrasser du sel qu’elle contient et des bactéries.

– Pour terminer, un "cône-entonnoir" contenant un genre de filtre à café, récupérera les éventuelles fibres de textile restantes.

 

L’eau est alors parfaitement buvable et son goût est dit-on neutre.

 

Deportivo en collaboration avec l’UNICEF, afin de présenter l’intérêt et l’efficacité de la "Sweat Machine", ont choisi la coupe du monde de football suédoise pour les jeunes, la Gothia Cup 2013.

 

Eh bien au terme de leur effort sportif, les enfants ont pu se désaltérer avec une eau potable et limpide, directement issue de leur propre transpiration !

 

Mais, car il y a un mais, cette étonnante machine ne pourra pas à elle seule résoudre le grave problème de manque d’eau qui sévit de par le monde, car selon Andreas Hammar, on ne peut espérer remplir de nombreuses bouteilles, puisqu’il faut l’équivalent d’un sèche-linge entier, pour obtenir 50 centilitres d’eau pure.

 

En fait Andreas Hammar, veut dans un premier temps faire bouger les consciences, sensibiliser les jeunes et semble-t-il, son invention intéresserait d’ores et déjà d’autres savants, qui ont promis de poursuivre les recherches.

 

Mais ne dit-on pas et à plus forte raison en matière d’eau, que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ?

 

(Sources Gentside.com)

Peut-on vivre sans poubelle ?

 

 

 

 

Au hasard de mes recherches sur le web, j’ai été attiré par un article sur le site parismatch.com, à la rubrique « art de vivre » : « Bienvenue chez les Johnson, la famille sans poubelle ». Elle est américaine. La question se pose donc : peut-on vivre sans poubelle ? Et, lorsque je vois tous ces conteneurs bourrés de déchets sur mon lieu de vacances, je me dis ce n’est pas possible… et pourtant…

 

Pour situer le cadre, Intéressons nous donc à cette famille Johnson dont la dame, Béa, est française et Avignonaise. Elle est arrivé aux USA, comme fille au pair, a rencontré un mari, et s’est donc installée là-bas où elle a connu le mode de vie américain : grosse maison, 4×4, chien, etc.. Mais apparemment, sept ans « d’hyperconsommation » ne l’on pas rendue heureuse… "Au bout d’un moment j’ai ressenti un grand vide, un profond malaise et une immense insatisfaction, comme si une partie de moi mourrait", a-t-elle confié à une journaliste du Monde.

Alors ?  Elle a convaincu son mari de quitter San Francisco et de déménager dans un appartement d’une petite ville du nord de la métropole américaine et, deux ans après, ils ont trouvé une maison deux fois plus petite, où ils n’ont pas repris tout le mobilier et les affaires qu’ils avaient avant !

 

Le couple a fini par prendre conscience et s’est documenté sur l’écologie, le désencombrement, et « la sobriété heureuse »…  Donc, il a changé de mode de vie et ne produit que très peu de détritus par an !

 

Comment font-ils ? Ils ont revu leurs habitudes, achètent des produits en vrac, entreposent les denrées dans des bocaux en verre… La dame a remplacé les cotons par des lingettes dans la salle de bain et elle produit elle-même ses cosmétiques ! Leur nombre de vêtements est limité. Le shopping (habits) est fait deux fois par an. La moitié des meubles vient de la récup, le reste est acheté neuf et de qualité pour durer ! (si çà vous intéresse vous pouvez voir tout le détail sur un blog du Monde ICI).

 

Selon Béa, il faut savoir refuser « et réduire le maximum à la source » ! Et avec sa pratique, elle fait aussi des économies. Elle sait que les gens sont un peu flemmards et n’aiment pas trop changer leurs habitudes, mais elle dit : « le mieux et d’essayer et de tester ». Son concept « zéro déchet » est largement diffusé aux Etats-Unis où elle milite avec d’autres « pour une vie simplifiée » !

 

J’entends déjà, ceux qui se disent, c’est « un truc pour les bobos, pour ceux qui consomment beaucoup trop grâce à leurs moyens ! Ceux qui n’ont rien, n’ont pas de problèmes d’encombrement ». Sur ce dernier point, je comprends, mais pour une majorité d’entre nous, l’idée n’est pas idiote de « chercher à simplifier notre vie » et donc de produire beaucoup moins de déchets et de ne plus remplir les poubelle à longueur de journée !

 

Pour les Américain, c’est le concept « zéro waste », pour nous « zéro déchets » bien sûr… C’est à dire : pas de poubelles, envoyer directement dans les déchetteries, réduire au maximum les emballages, changer de mode de vie et de pratiques, imiter les cycles naturels durables, récupérer les ressources, ne pas les enterrer ou les brûler, éliminer les rejets dans le sol, l’eau ou l’air qui sont une menace pour la planète…

 

Oui, mais tout seul, on ne peut pas grand chose, diront certains ! C’est vrai, il faut aussi que les industriels et les supermarchés nous aident en réfléchissant sur le conditionnement et les moyens de vente pour supprimer les emballages ! C’est commencé mais trés insuffisant partout ! « Zéro déchets » est sans doute une alternative économique et environnementale au système actuel, même si nous sommes loin du compte. Les Etats-Unis expérimentent beaucoup dans ce domaine.

 

Chez nous, au mieux, on fait du « recyclage », mais le « zéro-gaspillage » a beaucoup de mal a passer, c’est beaucoup plus cool de consommer et de jeter sans trop se poser de questions ! Le recyclage ne peut pas se résumer à trier dans les poubelles, il faut aller plus loin et penser à des utilisations durables qui « réduisent les déchets ». Moins de chose jettées, c’est meiux que de les confier systématiquement au recyclage ! Oui, « zéro déchet », c’est un concept qui dépasse le simple recyclage !

 

IL faut donc réfléchir non seulement au recyclage, mais surtout à la réduction au minimum des déchets jetables, modifier nos habitudes pour que nos poubelles se rapetissent. Un des plus grand progrès de l’humanité – à venir – pourrait se situer par là ! Alors oui, une vie sans poubelle, c’est sans doute une utopie, mais regardez la photo ci-dessus : la dame tient sous son pied la poubelle de l’année 2012. Quand un grand nombre de personnes en seront là, l’objectif du « zéro déchets » sera pratiquement réalisé !

 

Sources, Paris Match, Le Monde

(Photo : capture d’écran sur le site parismatch.com – La famille Johnson -)

 

 

 

 

 

Transformer les poubelles en source d’énergie

Un concept récent et très innovant a été testé aux Etats-Unis : transformer les aliments périmés en énergie électrique.

Quand on sait que 40 % de la production américaine est jetée à la poubelle, on comprend que recycler les produits alimentaires et autres déchets paraît une idée géniale. 

En effet, que faire des produits avariés, cartons, papiers… non vendus ?
Une solution existe…

Système développé par une jeune entreprise de Boston, Feed resource Recovery, le processus est simple : les fleurs fanées, aliments ou viandes avariées, viennoiseries moisies mais également emballages plastiques, cartons… sont récupérés et passés dans un énorme broyeur. Ensuite, la masse récupérée est envoyée vers une machine trieuse qui extrait les matériaux non organiques comme le métal et le verre. Des eaux usées sont ajoutées ce qui produit une substance visqueuse, comme une bouillie. 

Le directeur adjoint, au service de l’ingénierie industrielle des magasins Ralph, une des plus anciennes et grandes chaines de supermarchés de la côte Ouest, décrit cette substance de « Milk-shake » de déchets. 

 

Comment est produit l’énergie ?

La bouillie est transférée dans des containers privés d’oxygène, et à ce moment les bactéries font leur travail. Elles transforment les déchets en méthane. C’est ce dégagement de gaz qui va servir de combustible pour alimenter les turbines et produire de l’énergie électrique. 

Rien n’est perdue ! La bouillie restante servira d’engrais bio. 

 

Bien que ce concept nécessite un investissement au départ, cela paraît une solution simple et naturelle. Et pourquoi pas, peut-être une idée à exploiter pour nos grandes chaines de supermarchés ?

Mettre la poubelle à la poubelle?

 

À l’ère où nous en sommes, une industrie qui doit s’en mettre plein les poches, c’est assurément les compagnies d’emballage. Presque tout ce qu’on retrouve sur les tablettes des supermarchés est emballé (sur-emballé la plupart du temps) soi dans du carton ou du plastique.

Que fait-t-on une fois le produit acheté? Nous jetons l’emballage au recyclage (ou à la poubelle pour certains moins conscient écologiquement). Bref, on se rend bien compte au final que l’emballage n’est qu’accessoire. Et si nous décidions d’éliminer ces emballages futiles?

Maintenant, les produits en vrac sont de plus en plus accessibles. Le produit le plus accessible sur ce marché est le café. Pratiquement toute les épiceries offrent une variété de café en vrac. Il serait donc facile de commencer avec ce produit. Les magasins qui offrent des produits en vrac (donc sans emballage) prennent de l’ampleur de jour en jour. Ce qui est bien avec ces épiceries, c’est qu’en plus d’acheter nos produits de façon responsable, les produits sont toujours frais et d’une qualité supérieure ou égale aux aliments industriels. De plus, il y a une sélection de choix très variée : farine, sucre, sel, poivre, riz, fruits séchés, noix, bonbons, thé, café, légumineuses, épices, céréales, etc. Les produits sont souvent plus santé que ceux vendu sellé sous vide.

Comment rapporterai-je les aliments à la maison s’il n’y a pas de contenant pour l’emballer? C’est simple, il suffit de se procurer des bocaux en verre ou en plastique (quoique non-préférable puisque contenant du pétrole) qu’on amène au magasin. Ainsi, il ne suffit que de remplir son bocal de farine, de le ramener à la maison, et le tour est joué! Ce bocal sera réutilisable pour des années encore, à moins de le briser; ce qui serait fâcheux. Et puis, nous pouvons acheter seulement la quantité nécessaire du produit, et ainsi toujours s’assurer de sa fraîcheur.

Réduire les emballages de nos aliments réduira en même temps le contenu de nos sacs poubelles. N’est-ce pas génial? On peut presque envisager de vivre une vie sans déchets. Je ne dis pas n’importe quoi, il y a une famille américaine qui réussit très bien sur cette voie. Depuis trois ans, ils ne génèrent pas (ou presque) de déchets. Ce mode de vie qu’ils se sont imposés devrait en inspiré plus d’un.

Par contre (non je ne les ai pas oublié), il y a un problème économique engendré par cette évolution du vrac; les compagnies d’emballage. Il est sûr que pour eux, cet engouement ne jouera pas en leur faveur. Mais il ne faut pas crier panique, de nouveaux emplois seront créés dans l’industrie du vrac. De plus, avec l’avancée de la technologie, il y aura toujours d’autres emplois en création. Pour l’instant, la question n’est pas là, la menace est encore bien loin.

Le recyclage des vieux matelas se développe en France.

 

Changer de literie régulièrement comme le disent ponctuellement les slogans publicitaires permet de mieux dormir, mais à chaque fois se pose le problème de savoir quoi faire de nos vieux matelas ?

Avant le  1er janvier 2012, ils finissaient la plupart du temps dans les encombrants et étaient envoyés dans des centres d’enfouissement ou dans des incinérateurs.

Mais depuis cela a changé puisque dans le cadre d’une nouvelle réglementation, les fabricants doivent assurer le recyclage des produits qu’ils fabriquent.

 

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Recyclez vos pneus… en sculptures !

Après les sculptures de sable merveilleuses et les artistes du street art talentueux, vous allez découvrir maintenant ce qu’est le vrai recyclage. Le recyclage, on vous en parle tous les jours. Faites recycler vos déchets en commençant par les trier, où recyclez – les vous mêmes si vous etes un minimum patient et bricoleur, faites des composts, recyclez l’eau de la vaisselle pour arroser vos géraniums… bref, le recyclage est partout, chez vous, chez nous et chez les autres. Seulement, on en parle encore bien peu, mais des artistes en herbe surfent sur cette vague du recyclage à tout prix. Là, il ne s’agit plus de transformer un vieux jean en sac à main, ou une bouteille de lessive en lampe de chevet, non, il s’agit ici et présentement de grand talent artistique en matière de recyclage. Il y a deux intérêts pour l’artiste de faire cela : d’une part, il recycle, d’autre part il nous offre un étonnant plaisir des yeux. On peut ajouter comme troisième point, une possible fierté après avoir accompli cette tache compliquée… quoique, peut-être le compliqué chez nous, est-il inné chez lui? 

 

Pour en venir au fait, cet artiste dénommé Mirko Siakkou Flodin recycle des pneus usés en sculptures géantes. Et pas n’importe lesquelles ! Monsieur fait du grand art avec ces gros cercles de caoutchouc : des sculptures en formes de cheval, de dragon ou encore de requin… C’est impressionnant. Avec le sculpteur Mirko Siakkou-Flodin on atterrit dans un univers ou le pneu devient finesse et élégance. C’est un travail qui force l’admiration, particulièrement quand on connait le manque de flexibilité et la rugosité de la matière première utilisée. La gomme prendrait presque l’apparence d’une peau tellement elle est si subtilement travaillée. Ces animaux et créations imaginaires sont d’un réalisme si troublant que je vous laisse découvrir cette belle sculpture. Bonne délectation visuelle à tous. 

Et si la solution au recyclage du plastique, venait… D’un champignon ?

 



On connait la difficulté qu’il y a à se débarrasser des matières plastiques, qui composent les contenants les plus divers que nous utilisons… Pas un seul jour ne se passe, sans que nous soyons obligés de nous séparer de la bouteille vide d’eau minérale, ou de jus de fruit, que nous venons de consommer… Il est estimé que nous jetons journalièrement dans le monde l’équivalent de 40 millions de bouteilles…

Difficile donc de tout recycler…


Certaines sociétés ont trouvé des parades, en réutilisant les matières plastiques, pour créer par exemple des composants électroniques, ainsi que des boitiers d’ordinateurs… Toutefois ces procédés bien que louables, restent encore marginaux et nombre de bouteilles en plastique, finissent enfouies dans les déchetteries sous divers autres détritus…

Il faut savoir, que dans ce cas précis elles mettent entre 50 et 200 ans avant de se décomposer…


Le problème serait donc bien réel… Mais peut-être pas insoluble, si l’on en croit une récente découverte scientifique, réalisée par le plus grand des hasards par des étudiants américains, en plein cœur de la forêt amazonienne…

Ils auraient en effet mis à jour l’existence d’un champignon (le Pestalotiopsis microspora), qui a la particularité de se nourrir du polyuréthane, composant majoritairement utilisé dans l’élaboration du plastique, et de certaines peintures !

Ce champignon aurait également le pouvoir d’agir en milieu anaérobie, c’est à dire privé totalement d’oxygène, ce qui le rendrait efficace, dans les décharges publiques, où comme nous le faisions remarquer plus haut, les plastiques se retrouvent enfermés sous des tonnes d’autres déchets, parfois profondément dans la terre…


Les études sur ce champignon extraordinaire, n’en sont encore qu’à leur balbutiements, mais restent prometteuses, et le directeur de recherche au CNRS, à l’université d’Aix-Marseille, en la personne de Bernard Henrissat, s’enthousiasme déjà des futures possibilités de ce champignon, qui selon lui et contrairement à d’autres déjà utilisés dans les processus de décomposition du plastique, serait totalement autonome…

 

Bien qu’il faille encore une bonne quinzaine d’années pour que les recherches sur le sujet aboutissent, il s’agit là à n’en point douter, d’une belle avancée scientifique…

 

 

 

Recyclage utile des bouteilles en plastique…

 

De la peinture à base de bouteilles en plastique

                  Au sein de l’université de Rio de Janeiro au Brésil, un chimiste viendrait de découvrir un moyen original de recycler les bouteilles en plastique PET.

En effet, en collaboration avec ses collègues chercheurs, Antonio Eduardo Ferreira Alves da Silva, serait parvenu à les transformer après adjonction de colorants, en peinture en poudre. Il s’agirait là d’une bonne alternative,  l’utilisation pour ce faire de produits pétroliers.

Ce nouveau concept colorant révolutionnaire, conviendrait parfaitement à la coloration d’ustensiles domestiques, d’accessoires d’ordinateurs, ou composants électroniques. L’adhérence après essais semble parfaite.

A noter que Antonio Silva, était déjà très expérimenté dans le secteur des peintures industrielles, mais a préféré se tourner vers celui de la recherche.

Le procédé semble très intéressant, car il permet de recycler un produit, destiné jusqu’alors à être jeté de façon souvent anarchique, et dont on avait bien du mal à se débarrasser.

De plus il est possible d’utiliser des bouteilles PET anciennes, voire abîmées, car elles subissent avant transformation un processus qui les dégrade, et vient donc modifier leur poids moléculaire.

Reste ensuite à procéder aux divers mélanges de la "recette" colorante, et le tour est joué !

Toutefois la peinture "écologique" à base de bouteilles plastiques recyclées, réclame encore quelques améliorations, principalement concernant la formation de bulles durant le processus de fabrication, et ce avant une éventuelle commercialisation.

Un souci lié à la malléabilité du produit, pose également un problème, que les chercheurs s’évertuent en ce moment de résoudre.

Le fait que certains industriels utilisent déjà le PET dans des peintures, mais sous des formes différentes, encourage Monsieur Antonio Silva à poursuivre ses efforts.

Signalons en outre que son procédé de coloration à base de bouteilles en plastique recyclé, a remporté le prix (catégorie recherche)de l’Abripet, la très sérieuse Association Brésilienne d’industrie du PET.

Je pense que l’on peut affirmer, qu’en matière d’innovation technique, liée aux méthodes de colorations, l’invention de Monsieur Antonio Silva fera parler d’elle dans un futur très proche.