Actions et réactions, font que la répression routière à l’extrême,

produit un effet contraire à celui recherché, on roule moins en voiture, on en vend moins, et on consomme moins…..

 

Si l’on ajoute à cela, les conditions économiques, impôts, salaires, charges, coûts d’assurance et d’essence, la rigueur en d’autres termes, rien d’étonnant que les accidents mortels soient en régression. Mais de là, à considérer que ce sont les nouveaux radars, mobile-mobile ou de nouvelle génération, qui en seraient la cause, c’est aller un peu vite pour les justifier.

 

Radar mobile-mobile de nouvelle génération référence Caradisiac.com

 

Support Wikipedia La mortalité routière qui est divisée par trois depuis vingt ans, selon la sécurité routière, serait-elle la cause des radars, oui, pas seulement, mais ils y contribuent dans un ensemble de plus en plus répressif. La peur du gendarme, les contraventions de plus en plus lourdes, les retraits de permis, forment un tout qui incite les automobilistes à plus de respect des règles de conduite, et à plus de prudence sur la route. La voiture est un luxe, elle coûte chère, et on roule moins vite pour économiser de carburant. Et puis, à forces d’informations sur les accidents graves, sur les séquelles à vie qui en résultent pour ceux qui ont échappés à la mort contribuent à la prudence. Le retrait du permis de conduire pour une somme de petites infractions, ceintures non agrafées, petits excès de vitesse, conduites en téléphonant, conduisent, de la perte de points cumulés, au retrait du permis, ou plus grave, l’infraction sévère pour cause de vitesse excessive avec retrait instantané du permis, une arme redoutable.Tout cela calme l’ardeur des automobilistes d’autant plus qu’une vitesse excessive est vite atteinte avec les voitures actuelles. Pour beaucoup d’automobilistes la peur de commettre une infraction grave est permanente. Le fait, de regarder la vitesse sur le compteur, de consulter le GPS, les limitations de vitesse de plus en plus nombreuses qui se succèdent, de surveiller la circulation des voitures qui doublent, constituent des risques d’accidents. C’est un ensemble de contraintes qui provoquent un stress permanent, on ne conduit plus décontracté comme ce fut il y a quelques décennies. Ce ne sont donc seulement les radars, qui font réduire la vitesse des voitures. S’ils sont un complément tout en étant une source de revenu non négligeable pour l’État. Ils sont aussi la cause d’accidents par l’obligation d’une attention soutenue à la vitesse. De plus, et l’on en parle peu, les retraits de permis font que ceux qui en sont affectés continuent à conduire sans permis. Tout n’est pas rose dans ce durcissement répressif.

En 2012 les 4.047 radars mobiles ont flashé plus de 21,2 millions de fois et ont rapporté 730 millions d’euros. Selon la sécurité routière, il y a 66% de morts en moins à proximité des radars, et la courbe de baisse de la mortalité sur la route suit rigoureusement celle de la baisse de vitesse. Ils répondent donc au but, faire rentrer de l’argent dans les caisses, ne serait-ce que cela, c’est positif, il y a un code de la route que l’on doit respecter. C’est surtout vrai dans les zones couvertes par les radars fixes, le nombre de tués par excès de vitesse est quasi nul, les conducteurs lèvent le pied, et ceux qui se font piégés, ne sont qu’une source de revenus pour l’État. Quant aux radars mobiles leur efficacité est certaine sur l’excès de vitesse puisqu’ils constituent une répression permanente aux conséquences importantes, retrait immédiat du permis avec confiscation du véhicule. Finalement ce qui marche c’est la peur du gendarme planqués dans un renfoncement ou dans une ligne droite piégeant les excès de vitesse. Le parc actuel des radars fixes est donc peu significatif sur la baisse spécifique de la mortalité à 30 jours par accident d’excès de vitesse, mais il contribue, avec la peur du gendarme, à sa réduction.

 

Les conditions économiques font aussi que moins de voitures roulent, rien détonnant qu’il y ait moins d’accident.

 

Sur la même année la vitesse excessive fut la cause de 26 % des accidents mortels, ce ne sont donc pas seulement les radars puisqu’ils n’y participent que pour 26 % ! L’information est donc biaisée lorsque l’on écrit qu’il y a 66 % de morts en moins à proximité des radars si l’on ne spécifie pas par rapport à quoi !

Ce que l’on oublie de dire, et c’est important, c’est que les accidents mortels sont plus liés à l’alcool qu’aux autres causes. L’alcool intervient pour 30 % des accidents mortels sur route. L’alcool au volant fait que le conducteur ne respecte plus rien, perdant la maîtrise de sa conduite et dans une sorte d’euphorie, roule plus vite. Comme il n’est pas spécifié si dans un accident mortel c’est l’alcool la cause de l’excès de vitesse, ou si c’est l’excès de vitesse la seule cause de l’accident mortel, il est difficile de distinguer l’influence des deux. Dans l’ignorance on attribue souvent à la vitesse la responsabilité de l’accident. Le problème est qu’un conducteur en état d’alcoolémie avancée se moque des radars, et dans ce cas, ils sont sans effet, sinon à verbaliser.

Il n’est nullement question de nier le rôle de la vitesse dans le risque d’accident. Pour de nombreux conducteurs, une voiture entre leurs mains présente un danger. Entre ceux qui boivent, ceux qui se droguent, ceux qui sont malades, ceux qui voient mal et ceux qui sont trop sûr deux il y a de multiples facteurs d’accidents mortels. Et là, les radars sont impuissants. Il est certain, que la probation d’un avis médical sérieux sur les capacités de conduire de certains automobilistes serait utile.

La vitesse joue aussi un facteur aggravant lorsque l’on roule vite puisque elle augmente la distance d’arrêt du véhicule en cas d’arrêt forcé. Le non respect des distances de sécurité entre les voitures conjugué avec la vitesse excessive associé au temps de réaction du conducteur sont sources d’accidents, les voitures s’entrechoquant les unes aux autres. Mais là, les radars sont inopérants. Cela se produit surtout dans des conditions de circulation dense, et bien souvent par temps de pluie. Les radars ne peuvent donc empêcher tous les accidents.

Le document pdf de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière ONISR, donne le nombre de tués à 30 jours mois par mois depuis 2000.

 

Au mois d’avril 2013 il y aurait 234 tués à 30 jours, soit un peu moins du tiers, 642 au même mois en 2000. On constate en outre que quelques soient les mois, sur l’année 2012 la moyenne mensuelle du nombre de tués à 30 jours s’élève à 304, 5 en 2012 pour 648,5 en 2000. Le gain moyen en tués par mois s’élève à 213 % sur 12 années. Comment expliquer ce résultat compte tenu par ailleurs de l’accroissement continu du parc de véhicules ? Cela ne peut s’expliquer que par l’ensemble d’actions, comme je l’ai développé, dont les radars ne constituent qu’un élément. Le bilan de la circulation routière d’avril 2012 donne pour tous véhicules un accroissement de 13, 5 % entre les années 2000 et 2011, l’effort accompli est donc important.

Au mois de mai 2013, le chiffre de personnes tuées sur les routes en France, non représenté sur le tableau serait de 226 personnes. La chute est importante elle représente 29,5 %. Pour la sécurité routière ce serait la conséquence de la mise en service des 26 nouveaux radars mobile-mobiles qui traquent les excès de vitesse dans le flot de la circulation. Les 20 premiers radars dits mobiles-mobiles ont officiellement commencé à flasher le 14 mars dernier. En deux mois d’utilisation, ces nouveaux radars automatiques, capables de repérer les excès de vitesse à quelques endroits de la circulation puisqu’ils s’y intègrent, auraient d’ores et déjà enregistré plus de 10 000 excès de vitesse, a fait savoir la Sécurité routière.

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur sur le contrôle automatisé en 2012, une cabine traditionnelle flashe en moyenne 15,5 fois par jour et un radar embarqué standard presque 18 fois.

  • Le nombre de radars fixes de première, seconde et troisième génération a augmenté en 2012 de 200 unités par rapport à l’année 2011. Les 2.196 cabines ont flashés 12.909.017 fois soit en moyenne 16,1 fois par jour.
  • Le nombre de radars discriminants a augmenté de 176 unités par rapport à l’année 2011, les 218 cabines ont flashés 1.005.705 fois en 2012 soit en moyenne 12,6 fois par jour.
  • Le nombre de radars mobiles est stable par rapport aux années précédentes, les 933 radars embarqués ont flashés 6.089.791 fois en 2012 soit en moyenne 17,9 fois par jour.

Les radars feux rouges ont augmentés de 102 unités, les 689 radars ont flashés 1.185.792 fois en 2012, selon la référence Le blog 100 % radars.

Mais avec ce dernier type de radar mobile-mobile, la moitié des clichés finiraient à la poubelle et ne peuvent donc être transformés en PV, photos floues, plaques étrangères, deux-roues… Les performances des nouveaux Radars Mobile Nouvelle Genération, RMNG, apparaissent donc moins redoutables que ce qui avait été souhaité ! Les prises de vue effectuées en roulant ont encore plus de risques de finir en déchets, selon la référence L’Express, votre argent.