Un biopic sur les Ramones par Martin Scorsese

En 1976, sortait le premier album des Ramones, un groupe qui révolutionnera le rock en inventant le courant punk.


En 2016, pour fêter les 40 ans de cet album, un documentaire et des chansons restaurées sortiront dans les bacs. Mais l’annonce qui fait parler d’elle, c’est le projet de film biographique prévu pour la même année et qui sera réalisé par Martin Scorsese (que l’on ne présente plus).


Revenons donc un peu sur la carrière de ce groupe culte.

 

 

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GROBSCHNITT: Histoire d’un groupe culte outre-Rhin.

 

Le Rock en Allemagne : un désir viscéral de se forger une nouvelle identité.

La guerre est terminée, le procès de Nuremberg, la dénazification a bel et bien eu lieu, malgré tout l’Allemagne s’enferme dans un mutisme profond. La nouvelle génération se doit de prendre le relais, et tout naturellement c’est dans l’aventure du rock que cette jeunesse allemande va se forger, petit à petit, une nouvelle identité.

Ce qui caractérise la scène rock allemande des années 1960/70 c’est la faculté d’expérimentation dû en grande partie  à l’absence de maisons de disques imposant un certain diktat dans les autres pays européens. Sans doute les premiers musiciens à posséder leurs propres studios, et libres de toute contrainte commerciale et mercantile.

Cette nouvelle génération se retrouve dans la création du courant Krautrock. De Klaus Schulze (batteur de Tangerine Dream) en passant par Karlheinz Stockhausen, Kraftwerk et tant d’autres dont je ne vais pas faire le descriptif sinon l’article en deviendrait imbuvable.

Non je n’ai pas omis volontairement Scorpions, ce groupe méritant également que je lui consacre un article prochainement. Tout comme Tangerine Dream, mais là l’article sera plus complexe tant la diversité des membres ayant fréquenté ce groupe est impressionnante, un gros travail d’archives à prévoir.

Donc aujourd’hui je vais vous faire découvrir ou redécouvrir l’un des fleurons de la scène rock allemande, j’ai nommé GROBSCHNITT. J’ai cette chance d’être frontalier et d’avoir souvent fréquenté les scènes rock outre-Rhin. Lors d’une de mes incursion j’ai découvert ce groupe (mythique en Allemagne) théâtral à l’extrême, dégageant une énergie folle, certains concerts pouvant durer jusqu’à cinq heures ! Allez un premier morceau :

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Grobschnitt devient un groupe culte outre-Rhin.

Je ne vais pas m’ingénier à vous livrer la discographie complète de ce groupe, je vais me concentrer sur la meilleure partie qui s’échelonne de 1970 à 1980.

1971, Grobschnitt donne son premier concert, le début d’une belle aventure. De toutes les façons, Grobschnitt était avant tout un groupe de scène favorisant l’improvisation, leurs performances scéniques en deviennent légendaires, tout simplement leur marque de fabrique.

1972, un premier disque « Grobschnitt » sur le label Brain, un grand classique du groupe. J’aime cet album et plus particulièrement une attirance vers l’incroyable morceau « Sun Trip », une merveille sous fond de « duel » de guitares, et force est de constater la qualité des arrangements, qui frise avec la perfection.

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1974 (Ballerman), un album avec une grosse tonalité hard-rock, et il faut écouter la qualité des solos de guitare qu’on peut qualifier de phénoménal ! Là nous découvrons aussi une autre facette du groupe, un humour grinçant qui démystifie la « frilosité » du rock progressif. Bien évidemment en ressort le morceau le plus légendaire du groupe « Solar Music ». Un morceau qui impressionne par sa virtuosité et qui se décline en deux parties. D’ailleurs ce morceau sortira  en deux autres versions, toujours de qualité mais en ayant peut-être perdu ‘l’improvisation qui caractérisait la première version, mais c’est un avis personnel.

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1975, « Jumbo ». Un album qui je dois reconnaitre ne m’a pas marqué.  La musique n’est pas mauvaise, mais on ressent trop par instants la présence d’une inspiration captée chez YES, et plus particulièrement le son de la guitare qui biaise vers le son de Steve Howe. Ce n’est pas un reproche, mais je vais occulter cet album qui en soi n’est pas mauvais, loin de là, mais j’estime qu’il n’est pas marquant dans la discographie du groupe.

 

1977, « Rockpommel’s Land ». Pour ma part le meilleur album du groupe, le plus abouti. Certes l’influence de YES est toujours présente mais malgré tout n’imprègne pas l’album. Pour un groupe plus enclin à s’épanouir sur scène, cet album est un travail remarquable, sans doute le meilleur de Grobschnitt en studio. Un opéra rock méconnu, à ma connaissance le groupe n’a jamais franchi les frontières de l’Allemagne.

Tout y passe, l’humour typique du groupe, les sublimes solos, une musicalité qui ne se dément pas. Pour établir une hiérarchie dans cet album, on peut longuement hésiter. « Anywhere’, un court morceau acoustique sublimé par le solo de guitare. « Rockpommel’s Land », près de vingt minutes, un véritable clin d’œil au rock progressif (qui amorce son déclin), étalant toute une virtuosité instrumentale, sa longueur lui conférant ce côté épique tant apprécié par les fans. « Severity Town » est sans doute le morceau phare de cet album, intensifiant le côté dramatique par toute une série de bruitages pour le moins inquiétant, qui ne font que renforcer l’angoisse à l’arrivée du « mal ». Allez on écoute ce morceau :

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SOLAR MUSIC LIVE : l’un des meilleurs live de tous les temps !

1978 « Solar Music Live ». Indispensable, Grobschnitt dans son meilleur élément : la scène.  Tout simplement exceptionnel, sans doute l’un des meilleurs albums live de tous les temps. Un début à l’image du groupe, oscillant entre son humour, des bruitages, une variation de son de plus en plus étrange, le tout entrecoupé de voix gutturales, et l’apparition délicate de la guitare. Puis au bout d’un long moment (une dizaine de minutes), la guitare passe en mode solo, le tout sans l’ombre d’une percussion. L’apparition de la seconde guitare en devient détonnant, surtout avec le retour des percussions. Tout simplement dantesque ! Allez ouvrez vos esgourdes :

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Le déclin.

Par la suite  j’ai un peu perdu le fil avec ce groupe, et je dois reconnaitre que je n’ai entendu que l’album « Illégal », ou il ne reste plus que deux membres de la formation première, et cela se ressent, il est bien loin le temps de la flamboyance musicale, la folie permanente qu’engendrait ce groupe légendaire outre-Rhin. Il faut bien reconnaitre que le groupe a adopté un son plus « commercial » au détriment du son « symphonique » qui se voulait l’âme du groupe. Il est vrai que la formation n’a plus rien à voir avec le groupe initial et cela se ressent au travers des compositions. Malgré tout la tournée qui s’en suit démontre une fois encore la place prépondérante de Grobschnitt sur la scène outre-Rhin.

Le 4 décembre 1989 l’histoire de Grobschnitt se termine par un concert mémorable de près de cinq heures à Hagen leur ville natale.

Grobschnitt n’est pas mort !

17 ans après, Grobschnitt est de retour !

 Mais là je ne vais pas me lancer dans une nouvelle approche, désormais cette seconde génération du groupe, avec plusieurs fils des membres fondateurs. La magie fonctionne toujours, et quelque part cette transition n’est pas sans me remémorer la saga familiale qu’est devenue « Ange », avec Christian Descamps infatigable, et son fils Tristan.

Wolgang Jäger  est décédé le 3 mai 2007, à l’âge de 55 ans.

Mist (Volker Kahrs) est décédé le 20 juillet 2008, à l’âge de 57 ans.

 

SOURCES :

-Wikipedia

-Progarchives

-Allusson Hubert

 

 

Test : Fist of the North Star : Ken’s Rage 2 (XBOX 360, PS3)

Publié de 1983 à 1988 dans Jump, Hokuto no Ken est un manga de Tetsuo Hara et Buronson. Dans un monde post apocalyptique, les survivants du déluge nucléaire doivent se réorganiser dans un monde où seule la loi du plus fort compte. Des hordes de voyoux au look punk très prononcé terrorisent les villes et villages en ruines. Mais Ken, héritier du Hokuto, compte bien remettre de l’ordre dans tout ça. Adapté en jeu vidéo fin 2010, Ken n’avait pas convaincu les fans. Tecmo Koei a donc revu sa copie et nous sort un Fist of the North Star : Ken’s Rage 2 qui fait figure d’adaptation ultime pour fêter les 30 ans de la saga.

 

Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes

 

Découpé en 2 modes : « légendaire » et « rêve », le jeu propose de revivre l’intégralité du manga en incarnant les personnages principaux de la série. Le jeu est même en japonais sous-titré français et retrace fidèlement les aventures de Ken et ses alliés, même ses ennemis sont jouables ! Le mode « rêve », écrit en collaboration avec les auteurs du manga, permet même d’en apprendre plus sur les personnages et leurs relations afin de combler quelques vides. Les fans seront donc ravis de s’immerger à nouveau dans cet univers violent où la mort et la destruction règnent en maître.

 

Les graphismes sont fidèles à l’animé et très dépouillés. Les ennemis aussi, c’est pourquoi ils se ressemblent tous. Qui a vu des tonnes d’ennemis différents dans Ken le Survivant ? Même les musiques très rock sont présentes : dans les années 80, la pop mièvre, le R’n B et la techno n’existaient pas ! Les personnages sont très bien modélisés et leurs visages expriment une grande palette d’émotions. On est aussi heureux de retrouver tous les styles de combat du manga et de l’animé, avec les coups spéciaux les plus spectaculaires. Passez donc de nombreuses heures à découper les autres ou à les faire exploser.

 

Fist of the North Star : Ken’s Rage 2 est donc un beat’em all très classique et assez linaire (voire répétitif) surtout seul. De temps en temps, le jeu permet de changer de personnage ou de réaliser quelques missions. Même si on n’atteind pas la profondeur d’un Dynasty Warrior, cela reste agréable. On peut même jouer à deux en coopération ou jusqu’à 8 en ligne ! D’ailleurs, joueur en ligne permet de faire progresser plus rapidement son personnages et d’acquérir des parchemins de haut niveau plus rapidement.

 

Ken le Survivant ultime !

 

Malgré quelques défauts techniques, les fans de l’animé et du manga ne pourront que se jeter sur ce jeu très complet qui contient une tonnes de choses à débloquer pour satisfaire leur appétit. Les mecs sont bien musclés, les filles très sexy et la violence reste assez limitée malgré une interdiction aux moins de 18 ans (qui ne se justifie pas vraiment). Si seulement les autres mangas pouvaient être aussi bien adaptés !

 

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-fist-of-the-north-star-kens-rage-2-xbox-360/

Les $heriff : Génération Atomique !

 

 


Entre 1987 et 1998, les $heriff ont publié 9 albums (dont deux en live) et plusieurs singles. Le groupe prend son envol au moment de l’éclosion de la scène alternative française -mais d’autres rafleront la mise (La Mano Negra, Négresses Vertes, ou les Wampas)… Récemment, ils se sont reformés pour un concert unique d’adieu dans leur fief montpelliérain, devant 7000 spectateurs survoltés. Retour sur la carrière explosive d’un groupe culte …



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NOFX – groupe culte Punk Rock

Cet article présente le groupe mythique NOFX, il sera peut-être le premier d’une série qui a pour but de présenter les artistes qui ont marqués l’histoire du Punk-rock depuis les années 1980 jusqu’à nos jours. Ils se tourneront inévitablement  vers les artistes américains qui ont fait naitre le mouvement Punk-mélodique, punk-californien ou encore punk-hardcore à cette époque. Nous n’oublierons pas de parler de l’évolution de ce style en Europe, après le mouvement punk anglais des années 1970.

 

NOFX est un groupe américain de Los Angeles. Il est formé en 1983 par 3 adolescents : Fat Mike, Eric Melvin, Erik Sandin. Le groupe connait plusieurs changement de line-up autour de ce trio, le 4eme homme changeant à plusieurs reprises. C’est finalement El Hefe, arrivé en 1991, qui complète le groupe depuis cette date.

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La rentrée 2007, un cru punk mielleux

Are you rock’n' roll ?

La rock’n' roll attitude est de nouveau au devant de la scène.

Les p’tits jeunes marchent sur les traces des plus grands. On se débouche les oreilles à grand coup de Gossip ! Ça gueule, ça dérange les voisins, et le comble, c’est fait pour ! Les riffs élémentaires sont pourtant savoureux.

Are you Underground ? L’actu musicale s’en empare.

La rentrée 2007 a un bon cru. Comme une foire au vin, c’est la foire aux groupes naissants qui décident avec peu de moyen de mettre le feu dans le cœur de tous.

La tendance pour cette rentrée, c’est du punk mielleux, au refrain marquant !

Rien de transcendant. Un bon rythme. Quelques accords qui rappellent étrangement ce que les White Stripes faisaient à la sortie de leur troisième album, (opus de la révélation), ou Radio 4.

L’album de la semaine est incontestablement (toutes les presses de choix s’en emparent), le phénomène, celui de Gossip. Elle, la chanteuse, est belle, et anticonformiste. Loin, bien loin des clichés que nous avons l’habitude de voir, elle est ronde et fière de l’être : elle pose nue.

Une blanche au allure black,- ah ouais, une autre… et la voilà survoltée. Elle a le rythme dans la peau. Ca chauffe, on aime ou on n’aime pas. Pas de juste mesure. Toujours est-il que …

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Joe Strummer : The Future is Unwritten

Un film documentaire sure l'une des figures les plus marquantes de la scène punk-rock. Joe Strummer nous a quitté le 22 décembre 2002. Leader charismatique des Clash. Un personnage complexe qui véhicule l'image de l'éternel rebelle à l'humanisme le plus profond. Les performances scéniques… Qui marquèrent toute une génération

 

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