Stéphane Bourgoin, aujourd’hui libraire et écrivain a croisé indirectement le "Mal" en la personne d’un tueur en série qui a violé et tué sa compagne en 1976.
D’abord terrassé de chagrin, probablement Stéphane Bourgoin a-t-il voulu donner un sens à la mort de sa compagne en tentant de comprendre la nature de ces tueurs situés aux frontières de l’humanité.
Il faut tout de suite comprendre que l’écrivain n’a jamais été fasciné par ces personnes-là, non, son intérêt était de cerner, d’essayer de délimiter objectivement leurs cadres psychologiques.
En dressant ces caractéristiques propres aux tueurs en série, Stéphane Bourgoin a vite compris qu’il y avait souvent des dénominateurs communs, que ce soit dans leurs parcours (depuis l’enfance) ou dans leurs profils psychologiques. Par exemple:
_ les tueurs en série ont souvent eu une enfance très difficile, subissant des maltraitances de façon régulière (coups, brimades, punitions…). Evidemment et heureusement, toutes les personnes ayant eu ce type d’enfance ne deviennent pas des tueurs en puisssance !
_ les tueurs ont commis des actes de cruauté (envers les animaux) dès leur plus jeune âge
_ l’absence de remords, de regrets après leurs passages à l’acte.
_ le désir fort (particulièrement pour les tueurs de masse) d’accéder à la notoriété, la célébrité…
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