Êtes-vous « assassins ou bienfaiteurs ? »… Votre alimentation nous le dit !

Qui n’a pas connu ces moments de détente conviviaux, passés en famille devant le poste de télévision, quelques tranches de pain de mie délicatement posées aux côtés d’un pot de pâte à tartiner, cette friandise au merveilleux goût de noisette chocolatée…
J’ai fait un temps  partie des adeptes !
Je me souviens aussi des « conseils santé » de mon père, qui je dois l’avouer voyait d’un œil critique ces produits industriels, et nous mettait en garde contre d’éventuels soucis de santé, liés aux ingrédients masqués entrant dans la composition du produit…
Ces conseils m’exaspéraient au plus haut point, puisque bien entendu mes 15 ans faisaient de moi un être exceptionnel, à la connaissance sans limite…
Je me ravise aujourd’hui, et me rends même compte que nos anciens étaient des visionnaires…

Des chercheurs de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, ont récemment démontré dans un rapport accablant, qu’une célèbre pâte à tartiner, sous la forme que nous lui connaissons, est un produit des plus dangereux pour l’organisme humain.
L’huile de palme qui entre massivement dans sa composition, est composée à 45 % d’acides gras saturés, connus pour provoquer de nombreuses maladies.
Les chercheurs soulignent, que l’huile de palme possède une température de fusion bien supérieure à celle du corps humain, ce qui revient à dire qu’elle est difficilement digérable par notre organisme, et en tout cas absolument impossible à expulser de notre système digestif, bref qu’elle stagne dans notre corps.

Mais pourquoi diable continuer à commercialiser ce produit, masqué sous des qualités gustatives en majorité synthétiques et hautement addictives ?
La raison en est simple et se résume en 2 mots : « le Profit ».
Il faut savoir que l’huile de palme, est pourrait-on dire partout, ainsi la retrouve-t-on dans d’anodins produits de notre quotidien, tels que des savons et des cosmétiques, donc peu dangereux, car utilisés en « externe », bien que l’on ignore les effets réels sur l’épiderme, mais, et là, c’est bien plus inquiétant, dans les soupes instantanées, les aliments congelés, et les margarines.
D’ailleurs, une simple expérience permet de se rendre compte par soi-même, à quel point les produits à base d’huile de palme sont « indestructibles », et d’imaginer ensuite sans être un scientifique de renom, comment ils peuvent se comporter à l’identique dans notre corps.
Placez un morceau de margarine dans une soucoupe, posez le tout sur l’étagère d’une cave, ou dans un endroit tempéré.
Revenez 15 jours, 1 mois plus tard, et vous constaterez que le produit n’aura pas subi la moindre dégradation, car aucune bactérie ne peut l’altérer ou le bonifier.
De plus, la couleur jaune des margarines est artificielle, car l’huile de palme conditionnée en pains est blanche, ce qui n’inciterait pas les ménagères à l’employer…
Le subterfuge est si parfait, que certaines personnes parlent de « beurrer » leur biscotte avec de la margarine.

Dérivée du fruit des palmiers à huile, l’huile de palme possède la même structure que la graisse de lait, mais est 40 % moins chère que cette dernière…

Vous commencez à comprendre ?
Je continue toutefois…
Une plantation de palmiers à huile, produit 10 fois plus que n’importe quelle autre de taille similaire.
Ainsi, la demande assassine des lobbies de l’industrie alimentaire, se fait-elle toujours plus importante et des pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, face à cette manne financière inespérée, n’hésitent pas à détruire massivement des forêts tropicales, pour y planter des palmiers à huile.

Sachez que chaque jour, pour le plaisir de vos papilles (plaisir mortel rappelons-le), une superficie équivalente à 300 terrains de football, est détruite dans ces seuls pays toutes les heures !
Une véritable catastrophe environnementale, dont on ne parle pas…

De plus, une population dont nous sommes proches génétiquement parlant pour avoir 97 % de l’ADN en commun, est en voie de disparition… Il s’agit des orangs-outans qui signifie « Homme des Forêts », dont l’habitat naturel est justement les plantations de palmiers à huile…

Bien que l’on reconnaisse à nos sympathiques cousins, une excellente faculté d’adaptation, nul ne se soucie de les conduire ailleurs.

Ainsi dans des conditions indignes, meurent-ils de faim, ou encore sont-ils brûlés vif, lorsque les responsables forestiers embrasent leurs plantations, pour faire place nette à d’autres…
Un terrible cercle vicieux, une tuerie de masse, dont se rendent complices en toute connaissance de cause et dans le but unique de s’enrichir, des multinationales connues dans le monde entier, fabricant des dentifrices, sauces tomate, et autres barres chocolatées dont nos enfants sont friands, en utilisant sans scrupule comme liant l’huile de palme !
Ce qui va suivre, va peut-être vous inciter à ne plus être complices, du moins l’espère-je…
Savez-vous que les fabricants de ces « friandises malsaines », n’hésitent pas à masquer le contenu réel de leurs produits, en utilisant des subterfuges tels que le « flou de l’étiquetage ».

Par exemple, on peut lire sur les produits, des mentions mensongères telles que : huile végétale, graisse végétale, graisse hydrogénée, etc.
Il ne s’agit de rien d’autre, que des « tromperies marketing », et ce, au mépris de la santé humaine.

Ci-dessous les réelles proportions d’un pot de pâte à tartiner, qui démontre que l’huile de palme est l’ingrédient principal, pratiquement à égalité avec le sucre, le reste étant ridiculement présent, pour parfaire la couleur et un goût quasiment artificiel mais parfaitement trompeur…

Ceux qui sont venus lire mon article, comprendront aisément que seules 2 alternatives s’offrent à nous :
– Continuer à soutenir des pratiques barbares, tout en détruisant notre santé et celle de nos enfants.
– Où commencer à nous poser les bonnes questions, et à prendre un peu plus de temps dans les rayons des supermarchés, pour lire les étiquettes, et ainsi contribuer à réduire la consommation d’huile de palme.

Personnellement, mon choix est fait…

Dyonisos.

(Sources Futura Sciences et divers sites et forums du net)

Le dysfonctionnement de la flore intestinale accroit le risque d’obésité

L’obésité est, pour les médecins, une des maladies du siècle : 23% de la population est en surpoids. Les scientifiques cherchent toujours les causes de l’obésité. D’après les études menées par des chercheurs de l’INRA et du Danemark, le dérèglement de la flore intestinale aurait un effet sur l’obésité. Les personnes sujettes à l’obésité auraient un déficit de bonnes bactéries dans la flore intestinale. Ces études confirment celles des chercheurs d’Harvard, qui remarquaient que la perte de poids était due au bon fonctionnement de la flore intestinale. Les chercheurs l’ajoutent au manque d’activité physique et à la mauvaise alimentation.



Continuer la lecture de « Le dysfonctionnement de la flore intestinale accroit le risque d’obésité »

Et si le traitement de l’obésité était déjà en nous ???


 

Décidément, le monde de la recherche scientifique, n’a pas fini de nous étonner et je trouve que l’on ne parle pas assez des équipes de recherches, qui travaillent d’arrache-pied, pour améliorer notre confort et surtout celui des personnes atteintes de pathologies diverses.

 

Comment ne pas louer en effet, la découverte extraordinaire de chercheurs belges, qui viennent de découvrir les propriétés très intéressantes d’une bactérie, présente depuis toujours dans notre système intestinal, mais dont on ignorait jusqu’alors le rôle.

Cette bactérie répondant au nom barbare de "akkermansia muciniphila", vivrait dans le mucus de la paroi intestinale et y jouerait un rôle de "barrière", afin de diminuer l’accumulation de graisses et par extension de l’obésité !

 

"Akkermansia muciniphila", représenterait dans l’intestin de 3 à 5%, de l’ensemble des autres bactéries (environ 500), mais selon les chercheurs, elle serait nettement moins présente chez les personnes en surpoids ou encore diabétiques.

 

Il n’en fallut pas plus à ces scientifiques, pour imaginer que l’on puisse introduire cette bactérie dans le système intestinal des personnes qui en seraient déficientes.

Ils ont donc tenté l’expérience sur des souris de laboratoire obèses, en leur administrant la bactérie, ainsi qu’en ajoutant dans leur régime alimentaire des prébiotiques, nutriments qui favoriseraient le bon développement des bactéries.

 

Le succès fut au rendez-vous, car l’ensemble des souris traitées auraient non seulement perdu du poids, mais secrété à nouveau cette hormone, qui fait défaut aux diabétiques : L’insuline.

 

Les études en outre ont démontré que nombres d’autres pathologies, pourraient-être liées à des carences en bactéries intestinales telles que la stéatose hépatique, qui se caractérise par une accumulation trop importante de graisse dans le foie.

 

Bien entendu, les chercheurs belges mais aussi des français, tentent de percer les mystères des bienfaits ou méfaits des autres bactéries intestinales, afin de traiter, pourquoi ne pas rêver, une majorité de maladies chroniques dans un avenir proche.

 

Il faudra certainement de nombreuses années et des heures de recherches, pour que les scientifiques puissent passer avec leurs expérimentations de l’animal à l’homme, mais tous les espoirs sont désormais permis.

 

 

Doit-on réapprendre à boire ???

 

 

Pour ceux qui comme moi reçu une une éducation classique, dispensée par des parents soucieux de créer chez leurs rejetons un semblant de capital santé, la manière dont vivent les enfants, adolescents d’aujourd’hui, quoi que l’on tente d’ailleurs d’y faire, devrait nous affoler.

 

Souvenez-vous de l’après sport, pour ma part il s’agissait de l’après Judo, quand la quarantaine de samouraïs que nous étions, s’échauffaient à grands coups de pompes, étirements, courses autour du tatamis et autre saute-mouton, juste avant de passer aux combats tant attendus.

Nous étions trempés dans nos kimonos, au milieu d’une salle à peine ventilée par un minuscule vasistas.

Eh bien, quel était notre plaisir suprême à l’issu de l’entraînement ??? Boire à même les robinets des toilettes, une eau tiède, que nous trouvions délicieuse pourtant, indifférents que nous étions aux odeurs d’urines qui envahissaient la pièce.

 

Je veux en venir à la chose suivante ; les jeunes d’aujourd’hui, ne jurent que part des boissons énergétiques, mensongèrement désaltérantes, aromatisées de produits chimiques,dont nul n’ignore la dangerosité et pire, d’une dose massive de sucre masqué dans chaque canette.

 

Assurément on ne boit plus pour se désaltérer, mais par addiction ! Et excusez-moi de ce nouveau pavé que je viens jeter dans la mare, mais une de ces boissons parmi les plus connues, est aussi la plus dangereuse : Je veux parler du Coca Cola.

 

Voici un résumé de ce qui se passe réellement lorsque l’on ingurgite une canette de ce breuvage.

 

Déjà à l’ouverture il y a le bruit du "Pschitttt", qui prépare au plaisir de la dégustation, puis, vient dès la première gorgée avalée, le picotement dans le nez dû au gaz carbonique.

Une fois la canette finie, vous devriez vomir ! Si si vomir ! Car vous venez d’avaler l’équivalent de 10 sucres… Essayez seulement de faire fondre 10 sucres dans un verre d’eau et de l’avaler sans la moindre sensation d’écœurement… Eh bien là… Rien ! Pourquoi selon vous ? La réponse est simple et le procédé sournois… L’acide phosphorique contenu dans le Coca Cola, masque totalement le sucre, avec un goût acidulé, en même temps qu’il donne la sensation de se désaltérer.

 

20 minutes plus tard, première mise à l’épreuve de votre organisme, qui voit son taux de sucre, augmenter de façon massive.

Le pancréas quant à lui s’affole et pour compenser cette "anormalité", va secréter de l’insuline. Le surplus de sucre dans le sang, grâce à l’insuline va se transformer en graisse, qui à la longue formera les bourrelets disgracieux des amateurs de Coca Cola.

De plus le foie n’est capable de stocker le glucose, mais dans des proportions limitées.

 

Vient ensuite au bout d’une quarantaine de minutes, une montée de la pression sanguine, une dilatation des pupilles, conséquences de l’absorption totale de la caféine contenue dans la canette…

Et le foie me direz-vous ? Et bien à ce moment précis il est parvenu à saturation et le sucre est indubitablement rejeté dans le sang.

 

Après Quarante cinq minutes, il y a production dans votre corps de dopamine, hormone qui pour schématiser, stimule le "centre du plaisir" du cerveau.

A ce stade, d’éminents spécialistes, s’accordent à dire que l’addiction est la même que chez un consommateur d’héroïne.

 

Pour finir de dépeindre ce triste tableau, après une heure, la chute de sucre dans le sang, provoque chez le consommateur de Coca Cola, une hypoglycémie, en même temps qu’elle ne lui fait baisser son énergie, (mentale et physique) et qu’il se retrouve ainsi en état de manque, tout comme un drogué… Et envieux d’ouvrir une autre canette.

 

Pourtant, la solution consisterait à boire au moment même de ces troubles addictifs, un grand verre d’eau et dans la seconde l’effet disparaîtrait…

Hélas c’est bien connu, l’eau ne sert qu’à remplir les aquariums et arroser les plantes vertes que nous ne sommes pas…

En conclusion et à l’inverse de ce que je vous ai dit au début de mon article, en tolérant que vos enfants boivent de manière régulière du Coca Cola, vous en faites de futurs diabétiques, mettez en péril leurs reins et bien d’autres organes vitaux et augmentez leurs chances de devenir obèses de 60 %

 

A la votre !!!

Malbouffe, De Funès et Coluche avec 35 ans d’avance…

La "malbouffe", thème récurrent de l’actualité médiatique depuis quelques mois est-elle en soit réellement une grande surprise? Non, à coups sûrs. Pourquoi s’étonner devant tant de carences au sein de la production alimentaire? En voilà une question intéressante. 


Entre les divers objets et matières retrouvés dans les aliments de grande consommation, et les produits chimiques, sans oublier les mensonges sur la provenance et l’identité des produits, l’Alimentation est en passe de devenir "LE" sujet explosif de l’année. Pourtant, ils vous avaient prévenus il y a 35 ans…en vain.

 

Continuer la lecture de « Malbouffe, De Funès et Coluche avec 35 ans d’avance… »

Le Viagra pourrait-il venir au secours des personnes obèses ?

 


Depuis la nuit des temps, les chercheurs rivalisent d’ingéniosité afin de découvrir une molécule capable d’efficacité contre l’obésité… Il faut savoir que le surpoids quand il devient chronique, tue d’avantage à l’échelle mondiale que la malnutrition.

Le mécanisme de l’obésité est quant à lui connu et réside dans un processus naturel de transformation des cellules de ce que l’on appelle le "tissus adipeux". Les cellules responsables du stockage de la graisse sont nommées adipocytes blancs. Ensuite on retrouve chez les nouveau-nés ou encore les animaux qui hibernent, des adipocytes bruns, qui eux ont la particularité de brûler les lipides.

De récentes découvertes ont permis de mettre à jour l’existence des adipocytes beiges, présents chez les adultes, qui bien qu’ayant une origine différente, ont les mêmes fonctions que les cellules brunes. Ils s’agiraient en fait d’adipocytes blancs qui deviendraient beiges.

Pour résumer et ne pas rentrer dans de fastidieux détails techniques, disons que chez les personnes souffrant d’obésité sévère,  le processus de transformation ne se ferait pas correctement.

 

Mais voilà que par le plus grand des hasards, des scientifiques se seraient aperçus qu’un médicament destiné à traiter des troubles de l’érection chez certains sujets, s’avèrerait également efficace contre l’obésité.

Vous l’aurez bien évidemment compris, ce médicament n’est autre que le Viagra !

Cette petite pilule bleue crée à l’origine pour combattre l’angine de poitrine, s’était aussi montrée bénéfique, comme traitement chez des sujets victimes d’hypertension et voilà qu’aujourd’hui elle pourrait venir en plus au secours des gens obèses !

 

Des scientifiques Allemands de l’université de Bonn, dont la notoriété et le sérieux ne sont plus à démontrer, auraient en effet affirmé que le "sildénafil" (principe actif du Viagra), détiendrait le pouvoir de transformer les mauvaises cellules graisseuses en d’autres capables de brûler de l’énergie.

Ils auraient obtenu des résultats probants dans leur laboratoire, en administrant du Viagra durant une semaine, à des souris que l’on soumettait parallèlement à un régime hypercalorique destiné à les rendre obèses.

Eh bien ces charmants rongeurs, auraient malgré tout gardé une ligne parfaite !

 

Il semblerait pour conclure que les adipocytes blancs responsables du stockage des graisses, se transformeraient sous l’effet du Viagra en adipocytes beiges, qui au lieu de stocker les lipides, produiraient un effet de chaleur capable de faire fondre "le gras" des cellules adipeuses blanches.

 

Par contre les chercheurs en sont encore au stade de la découverte, en ce qui concerne les pouvoirs miraculeux que semble posséder la pilule bleue. Il est donc prématuré de supposer que l’on en vienne à délivrer systématiquement ce médicament pour traiter les problèmes d’obésité, même si tous les espoirs semblent selon les scientifiques permis.

.

Attention à l’embonpoint du chien !

 

Les problèmes de surpoids ne sont pas spécifiques aux hommes, les animaux de compagnie peuvent aussi en être atteints, si les maîtres ne sont pas suffisamment vigilants en matière d’hygiène de vie de leur compagnon.

insi en France, on dénombre près de 40 % des chiens atteints d’embonpoint, c’est-à-dire  qu’ils possèdent un surplus de poids qui peut progressivement conduire à des risques d’obésité, néfastes pour leur état général.

 

Continuer la lecture de « Attention à l’embonpoint du chien ! »

C’est prouvé, l’obésité atteint davantage les enfants nés par césarienne!

Avant toute chose, qu’est-ce que la césarienne ? Et bien c’est une intervention chirurgicale permettant de sortir l’enfant de l’utérus en réalisant une incision au niveau de la paroi utérienne si l’accouchement par voie basse n’est pas possible.

 Si la césarienne est connue pour les complications qu’elle peut engendrer, bien que cette opération devient de plus en plus maîtrisée, avez-vous déjà entendu parler du risque accru pour l’enfant de devenir obèse? 

Pourtant c’est ce qu’une récente étude réalisée aux Etats-Unis sur plus de 1200 femmes et leurs bébés a tenté de prouver, et une seule conclusion en est ressortie : naître par césariene accentue le risque d’être obèse. Difficile à croire n’est-ce pas ? Comment une césarienne peut-elle augmenter ce risque alors qu’un accouchement par voie basse ne l’accentue pas?

D’après cette étude, le taux d’obésité chez les enfants de 3 ans nés par césarienne représentait plus de 15% tandis qu’il ne dépassait pas les 7,5% pour les enfants nés par voie basse. Le risque ici semble donc être multiplié par deux, cependant l’étude a également démontré que le risque pouvait être triplé chez les enfants ayant une mère qui était mince avant de tomber enceinte.

 Lors de cette expérience, l’âge de la mère, son niveau d’éducation, le sexe du bébé et son poids à la naissance sont des critères auxquels les scientifiques ont accordé de l’importance. La césarienne reste malgré tout un mécanisme dont on ne sait que peu de choses : quels facteurs lors de sa pratique amènent à augmenter le risque d’obésité? Les statistiques confirment que la césarienne demeure un risque d’obésité indépendant des autres critères pris en compte lors de l’étude, autrement dit, c’est elle seule qui serait amenée à multiplier ou tripler ce risque.

 Suite à la publication de ces résultats, mieux vaut être sûr que la césarienne n’est plus que le seul choix possible pour éviter les complications durant l’accouchement. 

 

Obésité : un médicament pour activer la graisse.

 La lutte contre l’obésité pourrait avoir un allié inattendu. Il est en fait une catégorie rare de cellules de graisse du corps (graisse brune) qui aient un effet bénéfique inattendu: ils brûlent les calories et contribuent à réduire le poids corporel.

La dernière contribution dans ce domaine provient d’un chercheur italien qui travaille maintenant à l’Université Columbia à New York, Domenico Accili. Dans une étude publiée dans la revue Cell, Accili et son équipe décrivent une drogue qui peut teindre en brun les cellules blanches graisseuses, les transformant de stockage passif de calories en chaudière capable de brûler l’excès d’énergie.

Le médicament, qui fait partie de la classe des thiazolidinediones, a pour effet d’augmenter la sensibilité de l’organisme à l’insuline. Ses effets secondaires sont encore trop lourd pour penser à une utilisation telle que la perte de poids, mais les recherches à New York ont ouvert une route qui pourrait un jour donner des résultats significatifs. «Transformer la graisse blanche en graisse brune est une approche thérapeutique très intéressant pour lutter contre l’épidémie d’obésité dans le monde», confirme Accili. "Mais d’abord nous devons modifier l’action des thiazolidinediones, et éliminer les effets secondaires".

La graisse brune s’active normalement dans l’organisme lors de la chute de la température corporelle, et contribue à la combustion de calorie afin de stabiliser le thermomètre du corps.

"La graisse brune – explique Kahn (chercheur de Boston)- est présente dans de grands pourcentages chez les nourrissons et les aide à lutter contre le froid. les adultes ne conservent que quelques dizaines de grammes entre les omoplates et le cou. Si elle est activée en permanence, ce tissu peut brûler entre 300 à 400 calories par jour ". C’est ce qui équivaut à une session généreuse de sport.

Cependant, pas même le froid, chez les personnes obèses, ne parvient pas à activer la graisse brune. "Il n’est pas clair si ce tissu est absent ou n’est tout simplement pas très actif», a déclaré Kahn.

 

Et étant donné la jeunesse de ce domaine d’études, il n’a été possible de déterminer si l’obésité est la cause ou la conséquence de la non-activité de la graisse brune.

Cette situation a incité les chercheurs comme Accili à trouver un médicament qui imite l’action du froid sur le métabolisme afin de déclencher le mécanisme escompté.

COTE D’IVOIRE: Les personnes bien en chaire contre-attaquent

En Afrique, les canons de la beauté se sont fortement occidentalisés, à telle enseigne que la belle femme africaine n’est plus la femme ronde, en chaire et forme de guitare appelée communément  « Awoulaba ». Les critères de beauté font plutôt la part belle à la femme chétive qui se prive de nourriture pour garder sa ligne, au mépris des considérations profondes qui ont toujours guidé nos sociétés. Pourtant, dans la plupart des mythologies africaines comme en Mauritanie, les femmes obèses sont particulièrement prisées par les hommes. La rondeur est une condition sine qua non pour la femme d’avoir un mari. Pour cela, très tot, les fillettes sont soumises par leurs mères à des régimes alimentaires gras qui leur permettront d’être bien en chaire et donc d’être appréciées par les hommes. Ces régimes sont si rigides qu’ils sont accompagnés de punitions voire de tortures. Dans le Sud de la cote d’ivoire, l’accouchement de la femme est toujours suivi d’une cérémonie de réjouissance par laquelle la communauté entière souhaite la bienvenue au nouveau né. L’un des préparatifs de la cérémonie consiste à garder la nourrice dans une chambre close pendant deux à trois mois et à lui donner de la nourriture grasse jusqu’à ce qu’elle soit bien en chaire, avant de paraître au grand jour. La voir sous cette forme ronde traduit à tous l’opulence de son mari et le bonheur dont elle jouit. Ces valeurs traditionnelles ont été entretenues durant des siècles jusqu’à ce que les mœurs de l’Afrique soient désacralisées par les canons de l’occident, avec pour effet collatéral la marginalisation des personnes obèses.  C’est pour stigmatiser cet état de fait qui frise ce qu’il convient d’appeler l’obésiphobie, qu’un groupe d’artistes comédiens ivoiriens, tous bien en chaire ont décidé de monter au créneau. Dans un concept dansant au rythme du « coupé décalé » baptisé « sans complexe », ils interpellent la société sur une crise silencieuse tout aussi grave que celle qui affecte l’économie mondiale. « Les bouffes chics »- c’est le nom du groupe- dénoncent entre autre le regard réprobateur de la société sur les personnes corpulentes, le laxisme des décideurs publiques face à au drame de leur relégation au second plan comme si elles étaient des « intouchables ». Ils s’insurgent surtout en faux contre ceux qui pensent que c’est par négligence et par inconséquence envers eux-mêmes que ces gens sont en surpoids, car le plus souvent, on les prend pour des gloutons qui ne vivent que pour s’empiffrer de nourriture. Pour les « bouffes chics », la plus part des personnes en chaire naissent ainsi, et contrairement à ce que l’imagerie populaire s’est figée, se priver de nourriture n’est pas une panacée au problème de surpoids parce que l’organisme n’est pas conçu pour éliminer la graisse, mais plutôt pour la stoker au besoin du métabolisme biologique. On peut dont maigrir par déshydratation en se privant de nourriture, mais dès qu’on recommence à manger, le corps rattrape tout ce qu’il a perdu et le problème demeure. Loin d’eux cependant toute velléité d’encourager les personnes en chaire à ignorer le facteur santé qui est beaucoup lié au contrôle de la masse corporelle. C’est ce message que les « bouffes chics » veulent faire passer dans leur single sorti officiellement le 3 Décembre dernier lors d’un cocktail  dans un grand restaurant de la capital abidjanaise. Les mélomanes ivoiriens s’arrachent déjà le single qui promet de faire mouche en cette fin d’année.