Appel à un nouvel ordre social mondial

Le néocapitalisme c’est comme  le communisme. Un système voué à l’échec et dont les dérives ont entrainé leur chute. Les deux systèmes sont imposés par la force et, à mon sens aucun ne peut prétendre être un modèle de libéralisme.

 

 Aujourd’hui, la crise est une crise de conscience. Il faut démystifier le capitalisme et se réapproprier le libéralisme. Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de regarder les grands principes économiques et les règles financières pour trouver des contradictions évidentes. Les situations permettant les conflits d’intérêts battent l’intérêt général autant que l’argent bat l’éthique. De grand scandale comme l’affaire Enron, WorldCom ou plus récemment le délit d’initié d’EADS, l’affaire Maddoff ou AIG ont montré qu’il ne faut pas laisser « la confiance » diriger le marché.

 Et que fait l’Etat dans tout ça ? Il ne remplit plus son rôle. Alors qu’il est garant de la cohésion sociale, ses actions aggravent bien souvent les inégalités. L’acharnement des économistes « libéraux » à dénoncé l’intervention de l’Etat comme facteur systématique de dysfonctionnement n’est pas fondé. Il doit réguler et encadrer l’économie car le marché est loin d’être autorégulateur. Nous avons besoin de changement et je doute que celui sur lequel les politiciens d’aujourd’hui se font élire soit un changement où le vrai libéralisme primerait sur le capitalisme.

 

« Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience. »

Jean Jaurès

 

J’ai conscience que le capitalisme et la mondialisation tels qu’ils sont exercés ne doivent plus être acceptés. Voici mes raisons :

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