Nourriture à partager.

 Comme le dit un article du monde «c’est la crise mais la bonne nouvelle, c’est qu’il y a plein de bonnes idées ! »

En voici un exemple frappant.

Le mouvement « Incroyables comestibles », en anglais « incredible edible », nous vient de Todmorden, une petite ville du Nord de l’Angleterre gravement touchée par la crise en 2008. Des citoyens eurent alors l’idée de planter des légumes en bordure des trottoirs à la disposition des habitants en difficulté. Les plantations et semis se sont multipliés dans la ville puis dans d’autres villes anglaises. Aujourd’hui c’est aux quatre coins du globe que le mouvement a essaimé : au Canada, aux Etats-Unis, en Israël, au Japon, en Australie et j’en passe.

Et la France n’est pas en reste : c’est en Alsace que ça a commencé en 2011. François Rouillay, un conseiller en développement, voyant que cette expérience fonctionne plutôt bien, plante des fraisiers devant sa maison et installe un écriteau qui aurait pu paraître étonnant voire incroyable : « nourriture à partager ». L’initiative se répand comme une trainée de poudre, d’amis en voisins et finit par gagner d’autres villes et d’autres départements. Le journal de France 2 a parlé de cette initiative à Versailles où les écoliers et le club des séniors ont uni leurs efforts. Le très médiatique jardiner du château a fourni de la terre et des commerces locaux ont donné des graines. De plus en plus d’établissements scolaires élaborent des projets pédagogiques de la maternelle aux lycées agricoles (Quimper).  

Non seulement l’idée est généreuse mais elle crée du lien social. A notre époque où l’on se plaint de l’individualisme, on est presque surpris de voir qu’il peut y avoir des initiatives citoyennes gratuites de cette ampleur. Tous n’est donc pas à désespérer de l’être humain et l’enthousiasme que provoque « Incroyables comestibles » le démontre.

Si vous êtes intéressés par cette initiative consultez le site internet