Cameroun : Roger Milla fait des dons pour plus de 400 millions de FCFA

C’est à la faveur du lancement des activités marquant la célébration de l’anniversaire des 9 ans d’existence de la Fondation Cœur d’Afrique, le 29 avril dernier, que l’ancien international camerounais  a fait cette annonce.

 

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Mariage pour tous : rififi au palais Bourbon

Et l’héroïne du jour est sainte Geneviève Masson, qui emporte son quart d’heure de célébrité (et peut-être son poids en saucisson-pinard) grâce à sa « ballerine » retrouvée par le député Philippe Meunier et brandie à l’Assemblée nationale. Selon les dires de l’intéressée, elle aurait été « ramenée sans douceur au métro », d’où la perte de sa chaussure noire. Les députés UMP ont réussi à retenir ceux du PS jusqu’à près de sept heures ce matin, pour le plus grand bénéfice des huissiers, largement rétribués pour ces heures supplémentaires. La relance du pouvoir d’achat grâce au mariage pour tous, il fallait y songer. Merci mesdames et messieurs les parlementaires… Pendant ce temps, les otages français au Nigéria, sept membres de la famille Tangui-Fournier, étaient libérés. Tiens, ils n’avaient pas tout à fait été oubliés… C’est certainement grâce à l’UMP…

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Nigéria, Syrie, et leurs otages !

Les enlèvements tous azimuts constituent ces derniers temps l’un des modes d’expression le plus prisé entre la Syrie, le Liban et bien ailleurs. Récemment le ministre de l’Intérieur libanais, Marwan Charbel, avait d’ailleurs mis en garde contre de tels agissements qui font du tort à l’économie et au tourisme du pays ! 

Après l’enlèvement des pèlerins chiites par l’opposition syrienne, 21 membres philippins de la Force de l’observation du désengagement sur le Golan (FNUOD) ont connu le même sort. Le rapt a été revendiqué par le groupe rebelle, « Brigade des martyrs de Yarmouk ». Positionnée sur le Golan depuis 1974, cette force de l’observation a pour mission de faire respecter le cessez le feu entre la Syrie et Israël.  

En raison de l’intensification des frappes dans le secteur proche du village de Jamla où ces derniers étaient détenus, le convoi de l’ONU, habilité à les libérer, a préféré manoeuvrer en douceur plutôt que de mettre en péril la vie des soldats en question. 

S’imaginant avoir déniché le bon filon, les ravisseurs eux, en ont profité pour jouer la surenchère et tenter  d’obtenir la satisfaction de certaines de leurs exigences. De son côté, Israël s’est mise en mode inquiétude, allant jusqu’à imaginer l’improbable : l’éventualité du rapatriement de ces forces responsables de l’ordre et ses incidences immédiates sur le terrain. 

Et au grand soulagement de tous, les casques bleus ont enfin été évacués hier ; ils sont tous sains et saufs! Ils ont été accueillis à bras ouverts en Jordanie par le ministre responsable des Affaires étrangères ainsi que par l’ambassadeur des Philippines en Jordanie. A l’heure actuelle, leur destination après la Jordanie est tenue secrète. 

Un dénouement heureux que vient malheureusement ternir l’annonce de la mort des sept otages par le groupe islamiste nigérian Ansaru. Enlevés le 16 février dernier dans le village de Jama’are dans l’Etat de Bauchi au nord du Nigeria, ces personnes d’origine, libanaise, syrienne, grecque, britannique, italienne, travaillaient pour le compte d’une société libanaise de construction, « la Setraco ». 

Leurs ravisseurs prétendent avoir été poussés à commettre l’irréparable suite  aux actions menées par les gouvernements britannique et nigérian ; suite aux exactions et  arrestations  consécutives au rapt.  Le groupe Ansaru avec à sa tête Khalid al Barnawi est coutumier de ce type de fonctionnement. En mars 2012, la tentative de libérer deux otages qu’ils détenaient avaient tourné au fiasco se soldant par la mort de ces derniers. 

Ce groupe n’est qu’une excroissance du groupe Boko Haram réputé pour son radicalisme, lequel met le Nigéria sens dessus dessous.  L’exécution des sept otages coïncide malheureusement avec les attaques menées par le Nigéria contre le groupe Boko Haram à Maiduguri au Nord Est du Nigéria. Quand la vie de personnes innocentes est mise en péril,  il est à  se demander s’il faut se doter de courage ou d’inconscience pour qu’un gouvernement prenne la décision de se lancer dans des opérations de grande envergure. Sous prétexte de ne pas vouloir céder à l’intimidation… 

Nigeria : pissez, téléphonez !

Le fameux slogan d’une marque d’eau minérale s’enrichit d’un vocable dans la capitale du Nigeria, Lagos : « buvez, éliminez, électrifiez ». Cela grâce à l’électrolyse de l’urine. Des adolescentes d’une école de Lagos avaient, début novembre dernier, réussi à produire six heures de courant électrique en décomposant un litre d’urine (pas forcément de mérinos). Ce générateur artisanal serait, paraît-il, prometteur et susceptible de réduire la consommation de fuel dans des régions où l’électrification n’est que partielle ou inexistante. Cela reste surtout à vérifier et évaluer très soigneusement.

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Coupe d’Afrique : la fin du rêve ivoirien

 

Ils étaient les grands favoris pour remporter la Coupe d’ Afrique des Nations, qu’ils n’avaient plus gagné depuis 1992. Mais le favori est de nouveau sorti prématurément, sans même atteindre la finale cette fois.

 

 La Côte d’Ivoire rate encore son rendez-vous avec la plus grande manifestation africaine, et pour la génération de Drogba, 35 ans, Yaya Touré, Gervinho, Zokora et Eboué, cela pourrait signifier la fin définitive des rêves de gloire.

 

La meilleure génération de joueurs du pays, emmenée par son capitaine Drogba, celui qui était le visage du pays, qui a hissé haut le drapeau de Chelsea ; ne réussi toujours pas à remporter cette coupe devenue un mirage pour le peuple ivoirien.

 

En demi-finale ira le Nigeria, qui, en absence de grandes stars, prouve sa force tactique, et son aptitude à mieux interpréter les phases décisives.

 

 

L’avantage d’Emenike,  est signé à la fin de la premier période sur une frappe tonitruante de 31 métre qui a atteint la vitesse de 138 km/heure !!!! Et sur laquelle le gardien ivoirien Kopa n’est pas exempt de tout reproche.

 

En seconde période, Tioté réplique,  sur la seule négligence de la défense nigériane, frappant de la tête en plein milieu de la surface de réparation sur un service de Drogba.

 

Et au moment ou les Ivoiriens insistaient, et qu’on croyait que la troupe à Drogba allait enfin prendre l’avantage ; Mba devient le protagoniste d’un bel effort solitaire, et vient conclure une contre attaque bien menée par le Nigeria et à vrai dire avec peu d’opposition ivoirienne, grâce à une frappe du bord de la surface, légèrement déviée, et qui loba le gardien Kopa.

 

Un but qui arrive à 10 minutes de la fin, et qui renvoie la Cote d’Ivoire au pays, sonnant le glas des rêves de consécration ivoirienne.

 

Dans le dernier quart de finale, Le Burkina Faso obtient le dernier ticket pour les demi-finales après s’être qualifiée en battant 1-0 le Togo d’Adebayor après prolongations.

 

Dans ce Derby. Les deux états qui se partagent une frontière de 126 km (entre le sud du Burkina Faso et le nord du Togo) se sont livrés une véritable bataille sur une pelouse indigne d’une telle compétition, et qui n’a pas mis les 22 acteurs dans les meilleures dispositions.

 

En effet, les deux voisins se sont unis pour protester contre le camp de Nelspruit, sans doute le point négatif de cette coupe d’Afrique organisé en Afrique du Sud.

 

 Le but  décisive est l’œuvre de Pitroipa à la 105 ‘. C’est la deuxième fois dans l’histoire que le Burkina Faso entre dans les quatre meilleures équipes du football africain.

Ainsi, les demi-finales (Février 6) opposeront le Mali et le Nigeria,  et le Burkina Faso et le Ghana.

 

 

 

Vers un élargissement des cibles américaines ?

A l’heure d’une dépendance croissante au pétrole des Etats-Unis, le risque de perturbations dans l’approvisionnement et la stabilité des régions pétrolifères riches posent un problème majeur. Alors que les troubles peuvent se produire n’importe où le long de la chaîne de ravitaillement, certaines régions semblent particulièrement vulnérables.

Le détroit d’Hormuz

Ce détroit, qui relie le Golfe Persique et le Golfe d’Oman, est peut-être la voie navigable la plus importante au monde. Long de plus de 60km et large de près de 40km, plusieurs pays sont frontaliers avec le détroit d’Hormuz : les Emirats Arabes Unis, Oman et l’Iran. Une part non négligeable du pétrole y transite, 17 millions de barils par jour selon le Département Américain de l’Energie.

 

Cette région possède les réserves les plus importantes d’hydrocarbures, le pétrole et le gaz. Cette zone-clé fait l’objet d’un risque de déstabilisation de la part de l’Iran. Ce dernier a menacé les Etats-Unis qu’en cas de sanctions économiques sur son exportation de pétrole ou d’attaques sur ses installations, il n’hésiterait pas à bloquer le détroit. Bien que certains analystes estiment que l’Iran ne possède pas la puissance militaire nécessaire pour mettre ses menaces à exécution, un blocage de 15 jours auraient des conséquences significatives.

L’Iran

L’Iran, un pays grand comme l’Irak et l’Afghanistan réunis, est un producteur d’hydrocarbures de premier rang. C’est le 4e producteur mondial de pétrole et de gaz, et il possède les 2e réserves mondiales de ces mêmes hydrocarbures. Cela explique pourquoi ce pays est l’objet de tant de convoitises et génère tellement de tensions.

 

Accusé de développer un programme nucléaire militaire secret, l’Iran fait l’objet de menaces régulières de la part des Etats-Unis et surtout d’Israël. L’Etat hébreux, qui ne cesse de faire pression sur Washington pour une attaque préventive contre l’Iran, pourrait être rejoint par une autre théocratie de la région dans son action de lobbying, à savoir l’Arabie Saoudite. Une guerre contre l’Iran déstabiliserait non seulement la région mais aussi le monde entier. Des puissances comme la Russie ou la Chine ne resteront pas inactifs ce cas-ci.

Le Delta du Niger

Le Nigeria est le deuxième producteur de pétrole en importance en Afrique et le 5e plus gros fournisseur de pétrole aux États-Unis. En raison d’une reprise de la guerre civile, elle a chuté du huitième rang mondial des producteurs au douzième rang entre 2006 et 2008. En 2009, le gouvernement du Nigeria s’est réconcilié avec les militants dans le delta du Niger, qui avait considérablement perturbé la production pétrolière en attaquant les travailleurs et les installations pétrolières ainsi que par le vol du pétrole. Mais un regain de violence est encore possible. Au début 2012 Le Nigéria  doit également faire face à une grève nationale après que le gouvernement a déclaré la fin de subventions aux combustibles. Une telle grève pourrait entraver la production de pétrole.

 

La distribution de la richesse pétrolière est un facteur central dans le conflit. Malgré sa vaste richesse pétrolière, 70 pour cent de la population nigériane vit avec moins d’un dollar par jour et la corruption du gouvernement, surtout au niveau de l’État, reste un problème. Les compagnies pétrolières doivent aussi composer avec le vol à grande échelle du pétrole brut, dans lequel des politiciens puissants et des hauts responsables militaires sont impliqués ..

 

Flash-Presse

Et ça continue…

Et voilà. La Lybie glisse, petit à petit, dans la guerre civile. Pas étonnant avec les stocks d’armes en circulation et la soif de vengeance de gens qui ont vécu la terreur d’un régime dictatorial au quotidien. Les règlements de compte, les velléités de prise de pouvoir. Et, bien sûr, la cohorte de bonnes raisons d’en découdre qui accompagne toujours ce genre de situation.

Nous avons connu cela, nous aussi, en d’autres temps. St Barthélémy, révolutions françaises, sans parler des jugements expéditifs de collaborateurs fin 1945. C’est comme ça, la démocratie, avant de se construire, enjambe souvent des fleuves de sang versés en son nom. Grande purge nécessaire. Sacrifice.

Bref, toujours une bonne raison.

Impossible d’arrêter les exactions. On appellerait cela, sinon, s’immiscer dans les affaires internes d’un pays. Sans compter que souvent cela se retourne contre celui qui tente de le faire. IL devient l’oppresseur, l’empêcheur de se venger en rond, celui qui vole la révolution au Peuple.

Il y a pire. Ajoutez-y une pincée de religion ou d’idéologie (ce qui parfois s’en rapproche) et là, ça devient carrément l’horreur. On a jamais autant de bonnes raisons de tuer, torturer et faire souffrir l’autre qu’au nom de Dieu, cette « idée » pratique inventé par l’homme pour se justifier, justifier son existence. Justifier ses actes.

Ça démarre aussi au Nigéria. Un groupuscule extrémiste musulman s’est mis dans la tête de restaurer la Charia (c’est étrange cette formulation « restaurer la Charia », on restaure quelque chose pour en faire quelque chose de mieux en général, on ne restaure pas des vieilleries fossilisées).

Bref, et vous savez quel est son premier acte de « foi » ? Massacrer des chrétiens.

Le Nigéria est un pays riche. Riche mais pauvre, enfin disons un pays riche avec une population pauvre. Donc, si on laissait tomber les arguments religieux pour considérer objectivement qu’on a là un groupe qui lutte pour le gâteau des richesses naturelles.

Voilà, les choses semblent plus claires ainsi, non. Les raisons liées à la religion sont toujours très fumeuses et on les comprend mieux quand on les éclaire de manière réaliste : affaire de pognon, de business et de pouvoir.

Pour en finir, quel est le lien ? Eh bien, les armes qui sortent de Lybie par cargaison entière vont en direction du Nigeria, livré par des éléments proches d’Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique).

 

C’est l’histoire de Toto

Tout Israël a déjà entendu son histoire à plusieurs reprises, pourtant la simple évocation de son nom fait vibrer le pays. Toto Tamuz aurait pu être un joueur de football comme les autres mais le gouvernement israélien en a décidé autrement.  A l'heure où trois clubs de Premier League anglaise jettent un oeil sur l'orphelin du ballon rond, retour sur une histoire qui ne laisse pas indifférent.

Il s’appelle Toto Adaruns Tamuz Temile mais à Jérusalem tout le monde l’appelle Toto. Il est né au Nigeria,  et ses parents sont arrivés en Israël en 1990, où son père footballeur, Clement Temile, a joué pour le Beitar Netanyah. Quand l’équipe s’est heurtée à des problèmes financiers, contrainte d’arrêter de payer les salaires, ses parents décidèrent de retourner en Afrique. Auparavant, ils avaient confié leur progéniture à un ami israélien. Ils voulaient en effet que leur fils puisse grandir dans un pays où il aurait la chance d’étudier. En 1994, toujours sans nouvelles de ses parents, Toto fut adopté officieusement par une jeune femme célibataire.

Irit Tamuz l’a élevé comme si c’était son propre enfant. Elle changea même de travail pour pouvoir lui donner plus d’argent de poche et lui offrir sa première licence de football. Onze années plus tard, Toto découvrit le championnat professionnel et fit immédiatement la une des quotidiens israéliens après avoir marqué des buts somptueux. L’histoire était en marche. Ou presque… Malgré ses prouesses, personne ne semblait enclin à lui offrir la précieuse Téouda Zéout (carte d’identité israélienne). Son statut juridique est « indéterminable » selon le ministère de l’Intérieur. Seul un visa de travail tamponné sur son passeport nigérian lui permet de gagner sa vie. L’UEFA encouragea alors Israël à lui donner sa nationalité… Rien n’y fit.

Arrivé en 2006 au Beitar Jérusalem, il devint pour la première fois de sa carrière champion et gagna sa place en sélection. Il vainquit presque à lui tout seul l’équipe de France Espoir lors des éliminatoires pour l’Euro 2007. Sélectionné à plusieurs reprises chez les A, il honora sa première cape en marquant un premier but contre Andorre (4-1). Son visa ayant expiré et devant être immobilisé trois ans dans le cadre d’un éventuel processus de naturalisation, Tamuz se retrouve une fois de plus sans papiers. Il n’a plus le droit de pratiquer une activité professionnelle. Le ministère de l’Intérieur a refusé à quatre reprises d’examiner son cas en priorité. C’est donc la Cour Suprême qui fut contrainte de le faire au mois de mai dernier. Verdict : Toto Adaruns Tamuz Temile est enfin israélien. Un nouveau citoyen qui désire plus que tout servir son pays… par le football et son incorporation dans une unité de Tsahal.

En attendant cette dernière Toto est suivi de très près par trois calibre du championnat d'Angleterre. Dans la presse, on cite notemment Manchester City,  Liverpool et Newcastle.  Le jeune prodige devrait ainsi quitter la terre d'Israël pour les terrains britaniques d'ici l'été 2009.