Dialogue de branches…

La poésie ouvre le coeur des hommes à l’infiniment beau …

C’est toujours un vif bonheur  de retrouver nos rédacteurs-poètes pour quelques instants suspendus… Retour vers le passé avec aujourd’hui  notre amie Mozarine ….

 

Te souviens tu?

dit la première

le temps où nous parlions de beaux fruits mûris par notre patience?

Nous les voulions veloutés et ronds comme le soleil de l’été

Nous en voulions un, puis deux, puis à l’infini multiplié

Nous étions jeunes et vertes et les oiseaux aimaient mélanger leurs chants

et leurs plumages

aux balancements mouchetés de nos ombrages

 

Te souviens tu?

le premier jour où il a poussé brûlant de lumière sur ta branche menue?

Tu t’es retournée vers moi

en frémissant

selon la courbe fatale du vent

et,dans un craquement sec

ton corps s’est brisé…

 

On ne parla plus jamais de fruits multipliés

le seul qui gisait sur le sol

était pour nous

le poids de la destinée.

 

Un corps sain dans un environnement sain !

Aujourd’hui, avec tous les chamboulements climatiques ainsi que tous les dégâts qui en découlent, il faut tous agir en faisant de petits gestes. Ces actions vont engendrer inévitablement de grands changements pour un environnement durable. Notre mission est de sensibiliser autrui aux problématiques régnant sur la planète !

 

De nos jours, l’activité physique est très en vogue, et sachant que notre environnement est en péril, pourquoi ne pas combiner les deux ? Au lieu de rester là, assis à ne rien faire, pourquoi ne pas plutôt unir nos forces tous ensemble pour lutter contre la pollution ? C’est la question que nous, deux étudiantes du Collège d’Alma, nous posons. En considérant qu’il y a plusieurs enjeux importants qui se passent dans le monde actuel au niveau de l’environnement, nous voudrions apporter un vent de changement au sein de notre planète. C’est alors pour cette raison que nous vous invitons tous à laisser votre empreinte écologique, soit en participant le 22 avril prochain à la journée de « éco-jogging » en l’honneur du jour de la Terre. Il n’y a donc pas d’excuses de ne pas y être !

 

Le plogging, c’est quoi ?

Souvent, on désire apporter notre petit grain de sel pour l’environnement, mais nous ne savons pas toujours comment nous y prendre. C’est donc pourquoi nous voulons introduire le « plogging  dans notre milieu, car il est primordial d’accorder une grande importance à l’environnement qui nous entoure. Qu’est-ce que le « plogging » ? Il s’agit entre autres de faire son jogging, sac à déchets à la main, et de ramasser le plus de détritus sur son chemin. Plus les gens participeront, plus cela entraînera une chaîne sociale, c’est-à-dire que cette nouvelle tendance attirera sans aucun doute l’attention des gens, les amenant ainsi à suivre ce geste.  Il y aura donc nécessairement des bienfaits sur notre environnement. En plus de créer une chaîne sociale, ce sport crée aussi une chaîne écologique. Alors, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? De ce fait, il serait intéressant d’en apprendre davantage en lisant le passage de l’article de Nathan Weber. Vous pouvez le trouver sur le site Demotivateur.fr : « On peut dire qu’il s’agit d’un sport complet. Tout le corps est sollicité et comme il faut récupérer le maximum de déchets le plus rapidement possible, on se retrouve à enchaîner les squats, à changer de rythme constamment, bref : c’est clairement beaucoup plus éprouvant et physique que le jogging « classique » ! Mais outre le côté purement sportif, le véritable but du jeu est surtout d’attirer l’attention sur le problème de la pollution et des déchets plastiques. » Il est de mise que c’est un excellent moyen pour faire bouger les choses tout en bougeant !

 

Agir pour éviter le pire

Aujourd’hui, avec tous les chamboulements climatiques ainsi que tous les dégâts qui en découlent, il faut tous agir en faisant de petits gestes. Ces actions vont engendrer inévitablement de grands changements pour un environnement durable. Nous espérons que nous avons été en mesure de vous convaincre à participer en grand nombre à ce beau projet qu’est le « plogging ». Il y a encore de l’espoir pour changer notre monde et l’améliorer avant de se rendre au point de non-retour.

Vicky-Ann Fortin et Émilie Ménard

 

Vidéo sur le plogging : https://www.facebook.com/RTSinfo/videos/925188700977652/

 

 

Monsieur le Président, le préavis de grève que vous ne lirez pas dans le livre de V.Trierweiler.

 En 2012 il était une fois "Le pacte des sauterelles", mon tout premier livre publié aux éditions Delizon.

 

En 2014 il était une fois "Préavis de grève chez les animaux", mon deuxième livre.

 

Comme je l’ai déjà écrit dans un précédent article, l’écriture est pour moi une véritable passion. Un besoin, en quelque-sorte ! Le temps me manque pour écrire autant que je le souhaiterais et je n’aime pas laisser mon imagination en berne. Le quotidien de la vie complique les choses et, comme tout le monde, je n’y échappe pas.  Néanmoins, j’ai quand même réussi à pondre un nouveau bouquin.

Je vous présente donc "Préavis de grève chez les animaux", un roman qui se lit comme une fable, pour les enfants à partir de 15 ans et les adultes. 



Continuer la lecture de « Monsieur le Président, le préavis de grève que vous ne lirez pas dans le livre de V.Trierweiler. »

Traffic sur la Nature : Que sera notre futur ?

 

 

Cela fait déjà plusieurs années que j’ai remarqué un phénomène que, tout d’abord j’ai jugé bizarre ; puis l’année suivante je me suis posée des questions sur ce qui se passait dans la nature…. Curieuse de nature, j’ai donc fait des recherches pour expliquer ce qui se passait dans mon jardin ou plutôt ne se passait pas : et j’ai trouvé !!

Comme je vous le disais il y a plusieurs années que j’ai remarqué le phénomène. Lequel allez vous me dire ?

J’ai remarqué que mes fleurs dont je ramassais les graines pour les resemer l’année suivante ne germaient plus !

Les premiers semis ne m’ont pas inquiétée : pas la bonne lune, le sol pas assez chaud ! Bref dans ce cas, on se cherche plein d’excuses.

J’avais l’habitude aussi de prélever sur ma récolte de haricots blancs et haricots verts quelques spécimens que je conservais pour le semis de l’année suivante ; sauf que les haricots ont fait comme les fleurs : ils ont oublié de pousser !

Tout ça faisait beaucoup, et surtout une perte de temps importante ; la saison de pousse n’est pas si longue….

 

J’en ai donc déduit que, Société de Consommation oblige, il faut acheter des graines certifiées chaque année si on veut avoir une récolte de légumes ou de belles fleurs dans le jardin.

Tout ça n’est pas vraiment normal ! Comment faisait-on autrefois ? On conservait soigneusement des graines dans des boites en fer, dans un endroit bien sec et elles servaient chaque année pendant des dizaines d’années ! Il est donc terminé ce temps là ? Pas certain ! Il doit bien y avoir des filières qui n’emploient pas ou ne vendent pas de graines stériles !

A voir donc.

 

Le monde agricole lui aussi connaît ce problème : il doit acheter chaque année à son fournisseur attitré des semences de blé, de maïs, de colza ou autres et tout ça pour soit-disant avoir un meilleur rendement !

Rendement et productivité : il n’y a que ces deux mots qui soient les bienvenus dans notre Monde !

Mais ces graines coûtent cher, très cher ; pour les acheter il faut de la trésorerie ou alors emprunter ! Cela fait donc le bonheur des banques ! Et, les banques, elles, prêtent à des taux de plus en plus élevés, des sommes de plus en plus importantes car les semences coûtent de plus en plus cher…. Un cercle vicieux : un cercle sans fin !!

 

Qui sont les grands gagnants ?

– la banque qui voit son chiffre augmenter,

– le fournisseur de semences et autres plants,

– le grossiste qui prend son bénéfice au passage,

– l’industriel qui produit ces semences spéciales,

– le laboratoire de recherches qui met au point les semences stériles

– le groupe international qui a mis au point ce système !

 

Et le perdant ?

– celui qui achète les graines par obligation et qui doit les payer très cher pour avoir de quoi nourrir ensuite sa famille et rembourser ses emprunts !!

 

En cherchant encore on peut trouver sur le même registre de non-liberté d’agir, la disparition progressive programmée des herboristeries.

Avez-vous remarqué que l’on ne trouve plus de plantes fraiches ou séchées vendues entières, au détail ?

Actuellement si nous voulons acheter des plantes médicinales pour nous soigner, il faut se les procurer en boite d’infusions ou en gélules !

 

J’ai récemment entendu à la radio une émission très sérieuse et très instructive sur les plantes naturelles et sur les moyens de se soigner sans l’aide de certains médicaments.

Ma grand-mère m’a appris certaines choses à propos des plantes que nous trouvons dans la nature. On peut se soigner pour les petits bobos de tous les jours avec ce qu’Elle nous a donné !

Le thym est un excellent antiseptique, il soigne la toux et les bronchites par infusion ou même en brûlant quelques branches pour assainir son environnement.

L’eucalyptus pris en infusion dégage le nez et les bronches, il a les mêmes vertus que le thym

La menthe fraiche aide à la digestion,

Le laurier est un adoucissant,

Les orties que l’on repousse car urticantes sont recommandées pour l’arthrose qu’elle soulage,

Le plantain que l’on trouve dans les chemins arrête le feu des piqures d’orties ! Ou de moustiques. C’est aussi un très bon expectorant pris en infusion

 

Et je pourrai en citer bien d’autres !! les baies de sureau….

 

Oui, mais voilà : à l’heure actuelle on nous dit que ce n’est pas si bon que ça de se soigner avec les plantes fraiches, qu’elles sont aussi bien nocives que belles, qu’il vaut mieux les utiliser séchées car elles perdent ainsi leurs propriétés nocives et qu’elles sont plus saines !

Tout cela peut être vérifié dans les magazines féminins qui en font leurs choux gras, dans des émissions très sérieuses à la télévision….

 

Mais de qui se moquent-on ?

Nos grands parents sont-ils morts d’avoir utilisé ces plantes comme remèdes ? Avaient-ils comme nous actuellement à leur disposition tous les produits chimiques issus des laboratoires multi-milliardaires ? Ils ont au contraire sût tirer parti de leur environnement pour survivre, pour se soigner lorsque les médecins étaient trop éloignés, que la médecine était trop chère…

 

Et ça profite à qui ?

Toujours aux mêmes !!

Ces groupes internationaux qui veulent régner sur le Monde, qui veulent gouverner par l’argent.

Les laboratoires aussi, comme le groupe PHARMA qui règnent sur la pharmacie, qui décide ce qui est bon pour nous à condition de l’avoir produit !

 

Nos gouvernants qui laissent faire ; ils se font manipuler (avec leur consentement) pour notre soit-disant bien être ! Il y a bien longtemps que l’Etat ne dirige plus rien. Le pouvoir est à celui qui a de l’argent, le pouvoir est fait pour celui qui a comprit que la manipulation est le fait de gouverner en sous marin….

 

Et les OGM avec tout ça ?

Mais voyons dans notre pays, on n’utilise pas d’OGM !

C’est ce que l’on vous dira !

Les semences qui ne servent qu’une seule année, c’est quoi ?

Je n’en dirai donc pas plus sur le sujet !!

Ce qui me révulse le plus avec tout ça, c’est le mal que l’on fait à la nature !

Je remarque encore de petits moineaux qui viennent se poser sur une branche pour venir voler les graines de pavots roses de mon jardin ; combien de temps pourra-t-il encore en manger ? Dans combien d’années ne pourra-t-il plus le faire ?

Et les hirondelles qui volent en soirée au dessus des champs de blé à la recherche d’insectes, pendant combien de temps pourront elles le faire encore ?

 

Les insectes sont de moins en moins nombreux ; de la faute bien sûr à tous les pesticides répandus sur les cultures qui tuent les moucherons, les pucerons et autres. Mais pas seulement ; les oiseaux s’empoisonnent lentement avec les graines polluées, avec les insectes qui mutent.

 

 

Allons ! Nous rêvons tous d’un monde meilleur pour nos enfants. J’ai commencé à le préparer avec d’autres. Il nous faut faire très attention à tout ce qui nous entoure même si notre voisin adhère au système. Nous pouvons agir. J’agis.

Dans mon jardin, j’ai installé un hôtel à insectes pour qu’ils s’y réfugient cet hiver, j’ai fabriqué une petite mare qui nourrit quelques oiseaux en insectes éphémères, je sème des fleurs qui se reproduisent chaque année, je sème des graines naturelles, souvent anciennes que je trouve en troc, je plante des légumes bios, je n’utilise ni insecticides ni engrais chimiques !

 

La nature peut tout faire ! On peut faire son propre engrais naturel avec des plantes, on peut faire son insecticide etc…. Les plantes qui soignent existent encore. Mais pour combien de temps ?????????

 

 

Merci de votre lecture.

Texte écrit avec la participation de Zelectron

L’herboriste des pauvres

 Peu connu en France, Nicholas Culpeper était apothicaire et astrologue. L’homme n’avait qu’un seul but dans la vie : rendre les soins accessibles au plus grand nombre. 

Considéré comme le père de la médecine moderne dans les Pays de langue anglaise, il ne craignait pas de dire tout haut ce qu’il pensait en matière de médecine et qui n’allait pas du tout dans le sens du pouvoir.

 

 Lui, sa vocation, c’était la vulgarisation de ses connaissances médicales, particulièrement sur les plantes, avec pour objectif des soins à moindre coût. L’homme se passionna pour la botanique et l’anatomie depuis sa plus tendre enfance. Il ne sera malheureusement jamais médecin car orphelin très tôt par son père, il sera alors envoyé à l’âge de six ans à l’université de Cambridge pour suivre des études de théologie. Seulement voilà, Nicholas Culpeper ne va guère s’y intéresser et se montrera plutôt attiré par les écrits sur le corps humain et les remèdes naturels.

 

 A la suite d’un douloureux drame amoureux, c’est vers le métier d’apothicaire que le jeune-homme va se tourner, meurtri par la mort prématurée de sa fiancée. Une fois à Londres en tant qu’apprenti, il va étudier avec fougue les différentes plantes médicinales. C’est à ce moment-là de sa vie qu’il va faire la connaissance d’un astrologue. Celui-ci aura la bonne idée de l’initier à son métier, ce qui permettra à Nicholas Culpeper de sonder par la suite les influences des astres planétaires de ses patients pour les soigner avec une plus grande précision.

 

 Les pauvres vont rapidement se presser chez lui. C’est environ 40 patients par jour qu’il devra soigner gratuitement, ou presque, au nez et à la barbe de ses confrères. En plus, il n’hésitera pas à dévoiler ses remèdes aux patients, tout en leur indiquant dans quels endroits trouver les fameux végétaux. Autant dire que tout cela lui vaudra d’être très mal vu par les autres médecins en exercice.

 

 Sa renommée ne cessera évidemment de grandir et plusieurs ouvrages vont confirmer sa notoriété. Tous ces livres auront un succès fulgurant, au plus grand bonheur de Nicholas Culpeper. L’homme providentiel mourra trop vite et trop tôt, emporté par une probable tuberculose. Il n’avait alors que 38 ans…

 

 Mais aujourd’hui encore, certaines boutiques anglaise qui vendent des herbes et des épices   continuent de proposer les remèdes de  l’herboriste des pauvres. Apparemment, elles n’auraient plus les mêmes propriétés, ni les mêmes valeurs humanitaires  qu’à l’époque du fameux Nicholas Culpeper. Dommage !

 

Continuer la lecture de « L’herboriste des pauvres »

Voyage en eau pure…



Il existe en ce monde des lieux merveilleux et secrets, que l’homme n’a pas encore souillé.

Ainsi sur une île du sud de la Nouvelle-Zélande, s’étend un lac aux eaux si limpides, que l’on peut voir jusqu’à 76 mètres de fond… Il s’appelle le "Blue Lake".

A titre indicatif dans une eau distillée totalement pure, la visibilité s’étendrait à 80 mètres.

Le lieu est sacré et vénéré par le peuple Maori depuis la nuit des temps et toute baignade dans le lac serait sacrilège, donc formellement interdite.

 

Toutefois suite à un programme destiné à photographier les glaciers et après maintes formalités, un photographe plongeur réputé, Klauss Thymann, aurait eu la chance extraordinaire de se glisser dans les eaux pures du "Blue Lake" afin de l’explorer et de prendre quelques clichés.

 

Klauss Thymann aurait déclaré, ne jamais avoir été confronté à un milieu aquatique d’une telle clarté et pourtant les expéditions à son actif sont très nombreuses et réalisées aux quatre coins du globe.

En fait cette extraordinaire limpidité s’expliquerait par le fait, que les eaux traversant le lac proviendraient d’un glacier et que issues de sa fonte, en le traversant en permanence, elles n’auraient pas le temps de stagner.

De plus cette eau serait filtrée par des couches de roches successives.

Ensuite, après 24h à peine elles iraient se jeter dans une rivière toute proche.

 

Le projet photographique de Klauss Thymann, baptisé "Project", aurait pour but de sensibiliser l’opinion des gens, sur l’inévitable disparition des glaciers si rien ne change, en ce qui concerne le réchauffement climatique.

Un documentaire aurait également été réalisé.

 

Ainsi et dans cette triste éventualité, des centaines de photographies de glaciers menacés seront exposées en divers lieux, à l’attention du public.

Selon Klauss Thymann, il ne nous restera dans quelques dizaines d’années, que le souvenir de ce que l’on pourrait appeler un "héritage visuel".

 

Ces dernières paroles noircissent un peu la beauté de la narration et je me fais pessimiste… J’espère simplement, que nos enfants, ceux des générations futures, n’en viendront pas à nous demander un jour, lorsque nous leur feront un dessin :

"Alors papa c’est ça que l’on appelait un arbre ?"

 

 

Ce lundi après la pluie…….

Ah !! ce lundi ! Je me dis que j’ai eu la chance de me réveiller et de me lever de bonne heure !

Par bonne heure, je veux dire 6 H 15 ; pourtant pas de travail aujourd’hui. 

La cortisone a ce pouvoir de mettre en forme, d’exciter même et d’empêcher de dormir. On a l’impression pendant le traitement de pouvoir soulever le Monde à bouts de bras. 

Mais ce n’est pas le sujet. 

J’avais brusquement envie de voir, de sentir la nature ; il y avait longtemps que je ne m’étais sentie aussi bien. 

Une rapide toilette, les chaussures de marche chaussées, le bâton à la main et me voilà sur les chemins. 

 

Tout d’abord, il a plu cette nuit, l’herbe coupée et séchée sent bon le foin humide, la terre s’échauffe et une belle brume s’en échappe. Pourtant le soleil ne veut pas se montrer ! Il fait gris, lourd même …. Nous aurons certainement un orage dans la journée. 

 

Non loin de chez moi, à peine ai-je fait une centaine de mètres que je vois bouger sur le bord du chemin  ; je ralentis donc : un lapin ou un lièvre ? Je m’approche doucement… Il est magnifique ! C’est certainement celui que j’aperçois de ma fenêtre. Là, il est tout proche, je retiens ma respiration, il mange, se gratte l’oreille, regarde à droite et à gauche et ne me voit pas ! Je suis face à lui. Je peux donc l’observer tout à loisir. Evidemment mon appareil photo est à la maison : trop lourd à porter pendant une heure ou plus !

J’approche et lui ne me voit toujours pas, il entre donc dans le taillis sans que je le dérange !

Je continue ma randonnée, les bois sentent bon, le chèvrefeuille et les fleurs de sureau ont un parfum suave, presque entêtant. Ils sont en retard eux aussi comme le reste de la nature. 

Un peu plus loin, j’entends le cri bien particulier d’un héron, puis un renard traverse le chemin devant moi, à quelques mètres ! Un pigeon s’envole !! Il a eu de la chance, j’ai dérangé son prédateur !! 

Mon bâton claque sur les pierres, je trouve que je fais beaucoup de bruit dans cette nature si calme et silencieuse. Les oiseaux des sous bois chantent, le soleil ne vient pourtant pas ! Il sera absent aujourd’hui, le ciel est trop sombre. 

La montée de la côte est difficile, je peine. Pourtant le renard a été surpris par ma venue. Il se trouvait juste dans le fossé près du chemin. Il entre rapidement dans le champ de blé. Désolée !! Chacun sa place. 

 

Je vois enfin le sommet de la côté, un chevreuil se trouve au milieu du chemin à manger tranquillement. Il lève la tête, me regarde et s’éloigne avec des sauts de cabri ! Pas content !! Il grogne. Et puis dans la foulée, un lapin détale. 

 

Je me sens revivre !! J’ai bien fait de sortir de chez moi ce matin. Je poursuis ma balade, le sourire aux lèvres… La boucle est presque bouclée, je vois ma maison de loin, il me reste pourtant encore un petit kilomètre à faire. Je sais pourtant que je ne verrai plus rien d’intéressant, l’heure est maintenant trop avancée. 

Une journée qui commence bien, après une bonne douche (la cortisone fait transpirer) et me voilà en forme pour une journée longue et tranquille. Et il fait toujours aussi gris !

C’est décidé : Je retourne faire le même parcours demain ! 

le « glamping » : quand le luxe épouse la nature

En ce mois de juin maussade , où le soleil se joue de nous  dans un cache cache peu amusant, nous brûlant les poumons et l’épiderme dès qu’il apparaît et nous gelant les os dans ses accès de timidité, nous pensons tous à une chose bien précise: aller cueillir le soleil pendant les vacances, tout en laissant pourrir sur l’arbre les attributs de la vie urbaine..

 
Vous en avez assez des hôtels traditionnels et des séjours touristiques nous imposant des circuits "découverte", des visites de sites qui ne nous intéressent pas forcément, ou des piscines bondées par la clientèle de l’hôtel? 
 
Vous voulez changer d’air et retrouver la simplicité de la nature, la bonne odeur des arbres , les plaisirs simples et le calme ,sans pour autant avoir à vous balader dans un camping, devant des dizaines d’inconnus avec votre rouleau de papier toilette à la main? 
 
Une alternative existe . Vous en avez certainement entendu parler, il s’agit du glamping, néologisme signifiant grosso modo "camping glamour", associant séjour au coeur de la nature et confort optimal.
Cette tendance au retour aux sources sans contraintes liées à nôtre mode de vie moderne est assez récente et se développe partout en France et dans le monde.
 
Ainsi pour une centaine d’euros, vous pourrez dormir dans une cabane dans les arbres, dans une maison bulle munie de façades transparentes pour profiter du paysage , tout en bénéficiant de prestations modernes telles que le spa, le jaccuzi, la piscine, ou encore la connexion à internet, la télévision, ou le téléphone.
 
Que ce soit en lodge, en cabane, en tipi, en roulotte , ou en wagon, vous pourrez à loisir vous détendre, sans le stress inhérent à la foule estivale, ni celui découlant du manque de modernisme.
 
Ainsi, à Noirmoutier, en Aquitaine, en Bretagne, en Dordogne, ou dans le Midi Pyrénées, des sites ont poussé au milieu de la nature pour offrir aux touristes des vacances atypiques.
 
Les autres pays développent également ce système, très prisé des jeunes mariés désireux de passer une lune de miel sous les étoiles d’un ciel exotique, au bord de la mer. Les intérieurs sont multiples: luxueux, comme ces  suites nuptiales à la déco  chic mêlant peaux de bête, tapis en velours et oreillers aux nuances chatoyantes, ou plus éthérée, avec une charpente en bois brut, et un toit permettant de s’endormir en regardant la voie lactée.  
 
Ce type d"écotourisme, qui propose de se réconcilier avec la nature tout en bénéficiant du luxe des hôtels étoilés , se réserve un bel avenir, et accorde la part belle à la protection des paysages, et de la nature.  
 
Un seul hic: Il faut réserver bien à l’avance, tant ces emplacements privilégiés ont du succès!!! Ne tardez donc plus si vous voulez vous endormir dans les étoiles et vous réveiller dans les arbres…
 

Fraudes et toxicités : après la viande de cheval, les textiles…

Des mois après le déclenchement du scandale de la viande de cheval, on reste toujours sans nouvelle des suites judiciaires des affaires Covi (enquête en 2007, mise en examen en 2008), Castel Viandes, ou des sanctions visant non pas l’entreprise, mais les personnes ayant manqué à la vigilance s’imposant chez Spanghero. Qu’à cela ne tienne, des affaires de vêtements allergisants prendront le relais…  

Continuer la lecture de « Fraudes et toxicités : après la viande de cheval, les textiles… »