Officiellement en vente depuis le 28 avril sur Switch, Mario Kart 8 Deluxe n’est pas un nouveau jeu mais une version très complète du Mario Kart déjà sorti sur Wii U. Ce n’est pas qu’un simple portage avec des bonus, comme nous allons le voir. Continuer la lecture de « Mario Kart 8 Deluxe : plein de nouveau contenu sur Switch ! »
Étiquette : multijoueur
Test : Dungeons and Dragons Chronicles of Mystara (eShop Wii U)
Retrouvez plus d’images du jeu à cette adresse :
http://mesgameclips.over-blog.com/test-dungeons-&-dragons-chronicles-of-mystara-eshop-wiiu
En 1993, Capcom sortait sur borne d’arcade un titre d’action issu de la franchise Dungeons & Dragons : TOwer of Doom. En 1996, sa suite Shadow over Mystara sortait pour le plus grand plaisir des joueurs. Ces deux titres devenus mythiques et considérés comme les meilleurs beat’em all jamais sortis sont maintenant disponibles dans une compilation, Dungeons & Dragons : Chronicles of Mystara, qui débarque sur l’eShop de la Wii U. Ces deux titres rétro ont-ils une chance d’attirer les joueurs d’aujourd’hui ? La réponse immédiatement.
Un beat’em all mais pas que !
Si ces deux titres sont très orientés action, et même action bien bourrine, ces deux titres sont devenus mythiques car ils proposent bien plus que les autres beat’em all de l’époque :
– 4 ou 6 personnages : si Tower of Doom propose 4 personnages à incarner, Shadow over Mystara permet d’en choisir 1 parmi 6. Contrôlez donc un guerrier, une elfe, un nain, un magicien, un voleur ou un clerc. Chaque personnage dispose de caractéristiques et d’attaques différentes des autres. D’ailleurs, les attaques proposées sont plus nombreuses que dans les autres jeux : outre les attaques de base, on peut effectuer des coups spéciaux en faisant des combinaisons similaires à un Street Fighter.
– Des éléments de RPG : l’aventure propose de nombreux embranchements et il faut faire des choix. Pour parcourir tous les chemins, il faut donc recommencer plusieurs fois les niveaux. Les personnages gagnent de l’expérience et deviennent plus puissants en montant en niveau, ce qui permet aussi de gagner de nouveaux pouvoirs. On peut équiper des objets et trouver de nombreux trésors et objets magiques propres à chaque personnage. Entre chaque niveau, on peut accéder à une boutique pour refaire le plein d’objet et dénicher des raretés.
Un multi solide
Agréable en solo, ce jeu devient encore plus passionnant à plusieurs. On peut jouer jusqu’à 4 très facilement : chacun peut entrer dans la partie quand il veut, et la quitter tout aussi facilement. Si on manque d’amis, un petit tour dans les parties en ligne permettra de s’amuser à plusieurs. C’est vraiment agréable et le score de chaque joueur est automatiquement publié sur internet ce qui permet de juger de son niveau par rapport aux autres.
Un jeu qui pique les yeux et casse les oreilles
En revanche il faudrait refaire le jeu rapidement : les pixels sont énormes et affreux, les bruitages peu agréables, les cinématiques un peu maladroites et les textes dignes des séries Z. C’est dommage car cela gâche un peu le plaisir de jeu, surtout qu’on y retrouve toute l’inventivité des développeurs de l’époque : si le jeu est en 3D isométrique, il y a de nombreux effets de profondeurs et les ennemis attaquent de tout côté, les niveaux explosent ou sont assez animés etc. On ne s’ennuie pas ! On se demande simplement pourquoi les options proposent plusieurs vues différentes mais peu agréables à regarder quand elles ne sont pas injouables !
Un jeu pour les nostalgiques
Si Dungeons & Dragons Chronicles of Mystara reste ce qui se fait de mieux en matière de beat’em all d’arcade, il s’adresse surtout aux amateurs de vieux jeux adeptes de retrogaming. Pourtant, ce titre constitue un excellent défouloir qui pousse le joueur à aller plus loin rien que pour débloquer tous les succès ou récolter tous les objets. Sa durée de vie est bonne en raison de sa rejouabilité très grande et de son multijoueur bien fichu. Le challenge est de taille : si la difficulté est réglable, les niveaux les plus élevés sont vraiment ardus ! En revanche l’aspect visuel totalement dépassé risque de faire fuir de nombreux joueurs !
Disney Infinity ou Skylanders ?
Disney vient tout juste de sortir son jeu vidéo avec des figurines, Disney Infinity, qui reprend le principe très lucratif des Skylanders. Activision, de son côté, sort le mois prochain sa troisième version avec des figurines toujours plus perfectionnées. Alors, il est temps de prendre un peu de recul et de voir ce que ces deux jeux proposent.
Quelques ressemblances…
Commençons par les points communs : les deux jeux exploitent des figurines dotées d’une puce qui permet de donner vie au personnage dans un univers virtuel en les posant sur un socle. Les deux jeux utilisent également des figurines spéciales pour débloquer de nouveaux mondes. Les figurines sont destinées aussi bien au jeu vidéo qu’à un emploi plus classique en tant que jouet. D’ailleurs, les figurines sont limitées au niveau 15 dans les deux jeux, une restriction qui montre bien que c’est plus un jouet qu’un jeu vidéo à part entière. On peut jouer à plusieurs aussi bien dans Skylanders que dans Disney Infinity.
Si on s’arrête là, Disney Infinity semble un clone parfait des Skylanders. Pourtant, il n’en est rien.
… Mais des différences importantes !
Disney Infinity a l’avantage d’exploiter les licences Disney et ses personnages aussi charismatiques que populaires : les enfants craqueront forcément pour Mickey ou Flash Mc Queen tandis que les parents trouveront leur bonheur avec des univers plus matures comme Pirates des Caraïbes. Les filles ne sont pas oubliées avec des personnages comme Raiponce. Skylanders ne propose que des figurines à l’aspect plus enfantin et semble plaire beaucoup plus aux garçons.
Je vous laisse voir la liste des figurines Disney Infinity en cours de test par des consommateurs pour les consommateurs ici :
http://mesgameclips.over-blog.com/liste-des-figurines-disney-infinity
Pourtant, malgré la force des univers très variées de Disney Infinity, on s’ennuie pas mal : le jeu manque d’âme et on enchaîne les missions sans trop s’amuser, malgré quelques épreuves rigolotes. Selon les univers, les commandes sont confuses et les personnages ne réagissent pas toujours comme on veut. Là où Skylanders propose la même aventure sur toutes les consoles de salon et PC, Disney Infinity est très inégal : la version Wii ne permet pas de jouer à 2 en mode aventure. La version Wii U semble la meilleure d’après les joueurs. Quant à la version 3DS, elle ne propose carrément que des mini-jeux ! On se sent donc floué selon la version du jeu qu’on achète, alors qu’on pense qu’elles proposent toutes le même contenu.
Little Big Disney
Skylanders, c’est une aventure plus ou moins épique adaptée à un jeune public mais avec un charme fou et un univers cohérent. Des figurines inspirées et pleines d’effets lumineux. Disney Infinity c’est une succession d’univers sans lien entre eux, des mini-jeux à plusieurs sans trop de saveur mais, c’est la grosse différence par rapport à son concurrent direct, la possibilité de construire ses propres niveaux. Pour cela, il faut auparavant débloquer un maximum d’éléments pour personnaliser nos futures créations en gagnant des niveaux et des missions. Cela rappelle le principe de Little Big Planet : le mode aventure sert à cumuler les outils pour créer des niveaux qu’on partage ensuite avec les autres. Cependant, Disney Infinity reste trop limité dans les possibilités de création et d’édition de niveaux d’après les premiers retours et cet argument de créativité, pourtant fort, apparaît comme un défaut. A voir si Disney arrive à corriger ce problème par la suite.
Verdict :
Skylanders reste bien plus agréable à jouer seul ou à plusieurs que Disney Infinity. En plus, les figurines sont bien moins fragiles ! Mais le charme des licences Disney (et ses figurines plus luxueuses) est indéniable alors le choix se fera surtout en fonction des goûts de chacun. En revanche, on attendait quand même mieux de Disney !
Test : Killzone Mercenary (PS Vita)
(plus d’images ici : http://mesgameclips.over-blog.com/images-killzone-mercenary-ps-vita)
Après trois épisodes sur consoles de salon qui ont su conquérir de nombreux joueurs, la saga Killzone fait un détour par la PS Vita. Ayant appris des erreurs de la précédente version portable, les possesseurs de la petite dernière de Sony peuvent jouer à une version totalement inédite de Killzone. La nouveauté va-t-elle faire peur aux fans ? La réponse un peu plus bas.
La guerre pour tout l’or du monde
L’originalité de ce nouveau Killzone est d’incarner un mercenaire. Le scénario ne fera pas progresser l’histoire des épisodes sur consoles de salon. Au contraire, on va revenir sur des événements passés mais vu par un mercenaire sans scrupule qui offre ses services aux plus offrants. On va donc travailler aussi bien pour l’ISA que pour les Helghasts. Il n’y a donc pas de "bons" ou de "méchants", simplement de l’argent à se faire.
9 missions pleines de secrets
Le mode campagne se compose de neuf missions d’action intense où ça tire dans tous les sens. Mais il ne faut pas suivre aveuglément les objectifs sur la carte : chaque mission comporte 6 secrets à trouver en interrogeant des ennemis, trouvant des passages secrets etc. La rejouabilité du titre est donc forte pour découvrir tout ce qu’il renferme !
Outre ces objectifs bonus, il faut aussi trouver le moyen de marquer un maximum de points pendant les missions. Les points représentent l’argent gagné et ce dernier permet d’améliorer ses armes et son équipement. On peut même utiliser, moyennant de fortes sommes, le système Vanguard qui donne accès à des armes terrifiantes : drones furtifs, attaques aériennes et autres systèmes qui exterminent facilement les ennemis.
Une jouabilité exemplaire
La prise en main est facile : un stick pour avancer, un stick pour regarder autour de soi, un bouton pour tirer et un autre pour sauter, appuyer sur des boutons etc. Pour le reste, les commandes tactiles font merveille aussi bien pour tuer les ennemis au corps-à-corps que pour poser et faire exploser des bombes ou pirater les systèmes informatiques dans des mini-jeux en temps limité. C’est simple et efficace.
Deviendrez-vous le mercenaire ultime ?
L’autre originalité de Killzone Mercenary est de proposer un challenge de taille : en solo ou en multi, on peut accepter de publier ses prouesses sur internet. On se voit alors attribuer une carte, comme une carte de visite de mercenaire, dont la valeur représente nos talents de tueur. Le but est donc d’obtenir puis de conserver la carte à la valeur la plus élevée, ce qui est loin d’être évident. Un titre bourrin à souhait qui mélange FPS et jeu de scoring. En plus, techniquement parlant, ce Killzone fait honneur à la PS Vita.
Retrouver le test complet à cette adresse :
Test : Pokémon Rumble U (eShop Wii U)
Retrouvez des vidéos de gameplay ici :
Les mots de passe pour débloquer des pokémon sont là :
http://mesgameclips.over-blog.com/astuces-pok%C3%A9mon-rumble-u
Après un épisode très orienté action sur 3DS, la série Pokémon version Rumble revient sur Wii avec une approche plus axée multijoueur.
4 pokémon sinon rien
Dans Pokémon Rumble U, des jouets se sont perdus loin du magasin où ils devaient être vendus. Ils se mettent alors en route pour retrouver leurs étalages, mais de nombreux autres jouets veulent leur barrer la route. Ca, c’est pour la petite histoire qui sert de prétexte à ce jeu. En fait, Pokémon Rumble U est une succession d’arènes à 4 joueurs. Si on joue seul, la console prend alors le contrôle de 3 autres jouets mais l’intelligence artificielle est assez limitée. Cette version est donc très axée multijoueur et bourrée d’action: chaque arène consiste à combattre plusieurs vagues de pokémon puis d’affronter le boss du niveau. Les 4 joueurs doivent donc jouer en coopération mais aussi les uns contre les autres car le but consiste à gagner le plus de points possibles pour finir premier au classement général.
Des arènes pleines de surprises
Si les niveaux sont uniquement des arènes circulaires, ils ne sont pas trop répétitifs car plus on avance dans le jeu, plus il y a de pièges. Attention donc à la brume, au poison, aux flammes, aux canons, aux boules à piques géantes, aux aimants, aux pièges à loups et autres réjouissances qui, si on n’y prête pas attention, peuvent faire perdre la partie. De plus, chaque arène propose des défis variés (finir dans un temps imparti, utiliser certaines attaques ou certains pokémon, jouer de nuit, ne pas détruire de fusée etc) qui ne sont pas toujours faciles à accomplir mais qui permettent de gagner un pokémon supplémentaire. Parfois, il faudra aussi défendre un fort, un pokémon ou un groupe de pokémon. Ca va vite et l’écran peut être littéralement submergé d’éléments à afficher sans voir l’action ralentir une seule fois !
Du fun à petite dose
Le jeu se boucle en une poignée d’heures, mais le but étant de trouver les 649 pokémon et de remplir tous les défis, il y a de quoi s’occuper pendant des journées ! Ce jeu est vraiment très agréable avec 3 amis car on joue ensemble tout en étant en compétition, un peu à la Smash Brothers, et c’est assez excitant, même si en apparence Pokémon Rumble U semble se destiner aux plus jeunes. L’intérêt de ce logiciel est aussi d’utiliser des figurines NFC qui permettent de donner vie au jouet dans le jeu, mais ces dernières ne sont pour l’instant disponibles qu’en import. D’ailleurs, elles seules permettent d’obtenir un « shiney » (pokémon brillant), les fans seront donc un peu déçus. Ce jeu n’est disponible qu’en téléchargement mais pour 14,99 €, il remplit correctement sa mission d’amuser les grands enfants que nous sommes ou les plus jeunes d’entre nous, à condition d’avoir assez d’amis sous la main. Les autres ne seront certainement pas sensible aux plaisirs de parties courtes mais très amusantes.
Retrouvez le test complet à cette adresse :
http://gamingway.fr/test-pokemon-rumble-u-eshop-wii-u/
Test : Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U, 3DS)
Il y a trois ans, Monster Hunter Tri débarquait sur la Wii. Ce jeu permettait à nous, pauvres européens, de découvrir une franchise « hardcore » très populaire au Japon mais plus discrète chez nous. Malgré ses défauts, cet épisode Tri a été le plus gros succès de la série sur console de salon, même si Monster Hunter cartonne bien plus sur consoles portables. Capcom a donc décidé de remettre le couvert grâce à une version Ultimate sur WiiU et 3DS. Même si ce n’est pas un premier épisode en HD, c’est bien plus qu’un simple portage.
Des monstres vicieux
Dans Monster Hunter, le principe est simple : le joueur incarne un jeune chasseur qui débarque dans un petit village cerné de monstres en tous genres. Il faut donc débusquer et dépecer ces créatures pour créer un équipement toujours plus performant afin d’aller traquer des bestioles de plus en plus monstrueuses. Un RPG d’action qui tranche radicalement avec les RPG japonais classiques. Mais, si les informations de notre personnage s’affichent à l’écran, on n’a en revanche aucune information sur l’état de santé du monstre qu’on combat. Il faut donc observer ses réactions pour connaître ses attaques et savoir quand il commence à se sentir fatiguer. Car il ne faut pas toujours tuer les créatures mais parfois les affaiblir pour les capturer. Sans barre de vie qui s’affiche, ces quêtes sont difficiles car on a tendance à frapper un peu trop le monstre et à lui infliger involontairement un coup fatal.
Une ambiance sonore fantastique et des animations de qualité
La nature sauvage est assez bien représentée visuellement parlant, même si le jeu a bien vieilli et ne fait pas honneur aux consoles HD. En revanche les musiques et bruitages plantent parfaitement l’ambiance : on se croirait vraiment dans la jungle sur la trace de carnivores affamés. De même, les animaux sont merveilleusement bien animés et réagissent comme des êtres vivants. Monster Hunter doit son succès à ce degrè de réalisme et on salue le travail des développeurs à ce niveau.
Un remake plus qu’un portage, mais pas de HD
Techniquement parlant, on est loin des classiques HD d’aujourd’hui. Décors vides ou peu détaillés, couleurs et textures anciennes (même si la verison Wii U est un peu plus belle que la version Wii), baisse de framerate alors qu’il n’y a jamais énormément d’objets affichés en même temps… On s’attendait à mieux d’un jeu sur console HD ! Pourtant, Monter Hunter 3 Ultimate n’est pas un simple portage de Monster Hunter Tri.
En effet, Capcom a voulu se concentrer sur le contenu et l’aspect multijoueur. Et là, il y a de quoi faire : avec 1 partenaire supplémentaire et 18 masques pour les 2, 10 monstres inédits (et 38 supplémentaires par rapport à la version Wii), une centaine de quêtes en plus, plus de 1000 armes et pièces d’armures rajoutées ainsi que 3 nouvelles zones, le joueur n’est pas à plaindre. Il va en falloir des heures pour récolter les ressources nécessaires à la création de l’équipement indispensable à la traque de certains monstres. Si le monde solo, déjà long, n’est pas suffisant, Capcom a prévu plusieurs modes multijoueurs de 1 à 4 qui sont vraiment jouissif, chat vocal à l’appui. Plus que jamais, la stratégie et la coopération sont de mise pour sortir indemne de combats titanesques. On a même la possibilité de jouer avec les possesseurs de la version 3DS ou de continuer sa partie Wii U sur sa console portable.
Monster Hunter est donc un RPG peu traditionnel mais long et addictif, plutôt destiné aux gamers purs et durs. Un titre à découvrir absolument surtout que Capcom commence déjà à proposer du contenu supplémentaire en téléchargement gratuit !
Retrouvez le test à cette adresse :
Test Mario Party 9 Wii
(cliquez sur les images pour les agrandir)
Le 2 mars 2012 sortaitMario Party 9 sur Wii. Après de nombreux épisodes sur Nintendo 64, GameCube, GameBoy Advance et DS, la Wii accueille donc un deuxième épisode qui rompt complètement avec les anciens. Quels sont les changements opérés ? Voyons cela tout de suite !
Tous dans le même bateau !
Cette fois, les joueurs ne se déplacent plus indépendamment les uns des autres. En effet, les 2 (ou 4) personnages les représentant sont dans un même véhicule qui avance selon les points obtenus sur le dé. Mais seul le capitaine du véhicule est affecté par les bonus ou malus rencontrés en chemin. Bien entendu, le capitaine change à chaque tour, ce qui implique un peu de stratégie : faut-il avancer rapidement ou tenter de faire tomber les autres joueurs sur des cases bien embêtantes ? Les parties deviennent plus palpitantes et on ne perd plus de temps à chercher son chemin sur les plateaux.
Plus aucune pièce, que des étoiles
Autre changement, les pièces ont disparu ! D’après le scénario, Bowser aspire toutes les étoiles du ciel et il faut aller les sauver. Chaque plateau est donc l’occasion de récupérer de nombreuses petites étoiles perdues : plus question de les acheter, il faut tenter d’en récolter un maximum aussi bien sur le plateau que dans les mini jeux. Mais attention aux retournements de situation !
Le mode Histoire est l’occasion d’aller affronter les sbires de Bowser sur des plateaux toujours très inspirés avec des boss rigolos (tous sortis de l’univers du célèbre plombier) à combattre dans des mini jeux parfois stressants. L’objectif étant de récolter plus de petites étoiles que les acolytes de Bowser, sinon il faut rejouer le niveau ! Même en réglant le niveau de difficulté sur facile, les adversaires ont de la ressource et les rebondissements nombreux, la chance étant toujours de mise attendez-vous à passer de la première à la dernière place (ou inversement) en un seul tour ! De gros efforts ont été faits pour scénariser et scripter les plateaux sans dénaturer le party game.
Place à la galerie (cliquez sur les images pour les agrandir) :
Comme d’habitude, des cases spéciales permettent de gagner ou de perdre des étoiles, de glaner des dés spéciaux etc. Les cases Bowser sont toujours présentes pour changer le cours de la partie en cas de mauvais déplacement.
80 nouveaux mini jeux
Les épreuves sont plus intuitives et accessibles à tous. La chance est toujours un facteur important dans plusieurs d’entre elles, ce qui empêche les joueurs connaissant bien le jeu d’écraser les novices, ce qui reste appréciables. Les graphismes sont toujours aussi colorés et innocents, les musiques et bruitages toujours fidèles à l’univers de Mario et les remix de bonne facture. Rien à redire à ce niveau.
En plus du mode histoire, il y a toujours le mode multijoueurs pour toujours plus de fun. Les joueurs les plus motivés tenteront même d’établir des scores incroyables dans les mini jeux et les points gagnés dans le mode histoire permettent toujours de débloquer des bonus. Rien de neuf à ce niveau.
Du sang neuf mais…
Il n’y a rien à redire : Nintendo a su repenser son « party game » pour relancer la série. L’esprit de la série n’est plus le même ce qui fait qu’on aimera ou pas cette orientation plus stratégique, mais on n’y restera pas indifférent. Cependant, la jouissance procurée par les règles du premier opus n’est toujours pas revenue, ce qui est dommage. Que cela plaise ou non, les règles de Mario Party sur Nintendo 64, qui permettaient vraiment des affrontement terribles entre joueurs pour prouver leur supériorité, étaient ce qui donnaient le plus de sel à la série. Même si Mario Party 9 reste un bon titre, on aimerait bien les revoir un jour !
Test Awesomenauts (XBOX LIVE, PSN)
La famille des jeux dématérialisés (il va falloir vous y habituer car, à l’avenir, il n’y aura plus que ça !) s’agrandit avec Awesomenauts, nouveau MOBA pour le XBOX Live et le Playstation Network. Choisissez votre camp, et venez vite combattre !
Commençons d’abord par une galerie d’imges (cliquez dessus pour les agrandir et soutenir l’article, merci) :
Moba, moba pas ?
Un moba (multiplayer online battle arena) est un jeu dans lequel les joueur s’affrontent par équipe de 3 en général dans des arènes spécialement conçues pour les combats en équipe. On a la lourde tâche d’assumer à la fois la défense et l’attaque.
Ainsi, Awesomenauts propose aux joueurs de choisir un mercenaire pour démolir la base adverse à l’aide de coéquipiers vaillants et combatifs !
Ah, le charme des années 80…
Les développeurs de Ronimo ont tiré leur inspiration dans les séries et BD des années 80 pour proposer un jeu en 2D coloré qui ne manque pas de charme et desservi par une bande son d’enfer ! Au choix : une grenouille, un caméléon, un cowboy, un spatio-combattant, un cerveau en armure ou un chimpanzé en jet pack ! Chacun personnage a un style graphique unique, un thème musical qui lui colle à la peau et un gameplay propre (attaque, furtivité, soin etc).
D’ailleurs, voici le thème musical de Froggy G, le batracien branché Hip Hop :
et celui de Yuri, le singe volant :
Un jeu vraiment plein d’humour !
Un gameplay pour tous les goûts
Basiquement, on est largué sur le champ de bataille à bord d’une navette et on en profite pour récolter un maximum de solaire (l’argent et l’expérience du jeu) puis on se rue sur le magasin pour débloquer les premières améliorations et capacités. Ensuite, on fonce combattre pour tenter d’affaiblir les ennemis et gagner quelques solaires de plus pour continuer à renforcer son personnage.
Le gameplay dépend fortement du personnage choisi : on peut privilégier l’attaque lourde, les soins, la furtivité, la vitesse, la défense… Il faut bien choisir les améliorations avec lesquelles on jouera (parmi un large choix) car plus elles sont puissantes et plus elles sont chères, donc impossible à avoir en début de partie. Un choix tactique plus subtile que prévu !
Un contenu un peu maigre
Si le jeu est techniquement très agréable, les musiques plaisantes, l’humour déjanté et le gameplay réjouissant, en revanche pour 10 € on a un contenu famélique : seulement 3 arènes et 6 personnages. D’accord, le jeu est bien équilibré (qu’on gagne ou qu’on perde,monte quand même en niveau pour débloquer de nouvelles capacités) mais cela ne fait pas oublier qu’on aimerait plus de personnages et des cartes plus excitantes ! Le DLC peut venir combler ce manque, mais quand ? C’est dommage car, outre son côté MOBA (il faut aimer !) qui lui donne une grande répétitivité, il n’y a pas grand chose à reprocher à Awesomenauts ! On espère que les développeurs de Ronimo vont entendre les joueurs !
Un bon jeu pour les fans de combats en arène qu’il faut compléter rapidement pour en faire une référence incontournable !
Une petite vidéo de l’introduction magnifique suivie d’une partie entière (assez rapide avec une bonne équipe) :
Pac-Man VS : le meilleur du multijoueur
Les heureux possesseurs de la version
GameCube de R : Racing (voir :http://www.come4news.com/test-retro-r-racing-sur-gamecube-478110) connaissent déjà cette version très particulière de Pac-Man, développée conjointement par Namco et Nintendo. C’était l’époque de la connectivité GameCube/GameBoy Advance, et ce jeu l’exploite à merveille. Découvrez donc cette perle rare à laquelle on peut encore jouer sur les Wii disposant des ports manettes GameCube.
1 à 3 potes et 1 GBA
Pour jouer à Pac-Man VS, il faut obligatoirement posséder un GameBoy Advance (n’importe quel modèle : « simple » ou SP), un câble de connexion GBA/GC, 1 à 3 amis et autant de manettes. On branche le GBA au port manette 4 (OBLIGATOIREMENT), on allume les 2 consoles et on lance le jeu.
On choisit ensuite le nombre de joueurs (2, 3 ou 4) et le niveau (plusieurs labyrinthes possibles, voir la vidéo de gameplay). Ensuite, on paramètre le score à atteindre (qui définit la durée de la partie) et on commence à s’amuser. Il y a toujours 1 Pac-Man et 3 fantômes même si on joue à 2 ou 3 : les fantômes sans joueur sont alors contrôlés par la console. Les 3 joueurs qui font les fantômes n’ont que les informations sur l’écran de la télévision et ne voient que la partie du labyrinthe, en 3D, qui est proche d’eux. Ils doivent alors chercher Pac-Man un peu au hasard. En revanche, le joueur qui incarne Pac-Man dispose du labyrinthe complet affiché sur l’écran du GBA et peut donc tenter d’établir une stratégie, son but étant toujours de manger toutes les gommes du labyrinthe et parfois des fruits et des fantômes pour augmenter son score.
Les fantômes peuvent également manger des fruits pour avoir des points bonus. Si un fantôme mange Pac-Man, il gagne des points bonus et devient Pac-Man (il faut alors échanger manette et GBA). Le joueur mangé perd alors des points. La partie s’arrête quand l’un des joueurs a atteint le score fixé en début de partie.
Comme on peut le voir dans la vidéo, la particularité de ce titre est de jouer à Pac-Man dans des labyrinthes variés avec les célèbres tirades de Mario. La musique est également très entraînante et ce jeu procure vraiment beaucoup de « fun », surtout à 4. La connectivité GC/GBA pouvait donc donner des jeux très distrayants, dommage que les éditeurs n’aient pas tenté d’explorer d’autres voies.
Pac-Man VS est donc un jeu multijoueur fabuleux, accessible à tous et pour toute la famille, qu’il faut vraiment essayer !
Sans plus attendre, les vidéo de gameplay montrant l’écran de la télé et l’écran du GBA :