Mélenchon : l’idiot utile de l’EURO

Nous avait-on prévenu en 1993 que la ratification du Traité de Maastricht et le passage inévitable à l’Euro qu’il sous-entendait, allait être terriblement difficile à supporter pour l’ensemble du peuple français comme pour tous les peuples européens, Italie et Espagne en première ligne? Non.

Pas une seule seconde, les responsables politiques, comme les économistes de l’époque, n’ont indiqué au peuple tout le sacrifice colossal qu’il allait devoir subir pour financer cette nouvelle économie élargie, décidée non plus à Paris mais cette fois à Bruxelles, et sur laquelle il n’aurait plus aucune maitrise. Une France devenue état au sein d’une Europe fédéralisée 100% néo libérale, c’est-à-dire la plus cruelle : antisociale et antipopulaire.

Crédule, ce partisan du OUI en 1993 a cru bien faire dans la promesse d’un destin meilleur. "Citoyens du monde, il n’y a désormais plus de frontières entre nous !". Et on y croit férocement. Ces chers Bisounours n’avaient cependant pas saisi l’imposture terrifiante et démagogique de cette posture caricaturale totalement ubuesque de ce qu’on lui a présenté comme "le meilleur des mondes". Ils n’avaient pas compris qu’on leur mentait tout bonnement et qu’on leur réservait, tout au contraire de ces promesses d’enfumage, un monde sans pitié où ils ne seraient bientôt plus que de tous petits pions sans défense -puisque sans nation- pressurisés par la machine ultra-libérale bruxelloise résolument, décidée à les taxer du plus lourd tribut.

Le basculement radical du Franc, monnaie nationale indépendante qui possédait jusqu’à son extinction sa propre banque et sa propre gestion, s’est tout bonnement faite écrasée, foulée au pied par "la Grande Europe" allemande qui a imposé l’EURO, la fameuse monnaie unique créée selon le modèle du DeutschMark, dans la plus grande ignorance sur toutes les conséquences dramatiques tant au niveau du pouvoir d’achat, de l’emploi qu’au niveau des salaires, que ce choix fou vaudra au peuple pour avoir cautionner cela.

Il est évident que, dans ce peuple qui a le droit de voter, les esprits les plus malléables n’y ont vu que du feu depuis 30 ans, persuadés qu’on lui dit toujours la vérité.  Les dirigeants ne seraient pas capables d’une telle trahison, d’un tel mensonge, pensent-ils innocemment, à fortiori s’ils se prétendent de gauche. "Ceux-là, encore moins que les autres, ne peuvent pas nous tromper et nous raconter n’importe quoi !"  Chers Bisounours de gauche …

 

 

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