Le Code de la Route : des situations à revoir !!

 

                                                 

 

Le Code de la Route, comme chacun doit le savoir est une série de réglementations valables pour TOUS les véhicules motorisés.

 

C’est vague ? Pas du tout ! Entrent dans cette catégorie les transports routiers, les transports en commun, les voitures, les motos, les scooters, les mobylettes, les véhicules sans permis et…. les fauteuils électriques pour handicapés.

 

Pour que le fauteuil entre dans cette catégorie il faut qu’il roule à plus de 6 km/heure ce qui est souvent le cas.

Dans ce cas, les personnes circulant dans un fauteuil électrique ne doivent pas utiliser les trottoirs pour circuler, ni les pistes cyclables, elles doivent également suivre strictement le code de la route.

Et pourtant combien en voit-on prendre un sens interdit ? Rouler sur les trottoirs ? Ne pas marquer un arrêt à un feu ou à un stop ?

Ce sont des infractions faites quotidiennement et qui, normalement sont répréhensibles tout comme la conduite en état alcoolique ou en état d’ivresse ou de prise de stupéfiants.

De même, des pneus lisses sur un fauteuil sont répréhensibles et une amende peut être donnée…

Qu’en dit la Police ?

Il est bien difficile de faire respecter le Code de la Route aux personnes en fauteuils si les trottoirs sont inaccessibles. De plus, sur la route, ces personnes ne sont pas protégées comme un automobiliste dans sa voiture.

Des gilets jaunes ont été distribués il y a quelques temps par la Gendarmerie à Redon (35) pour que ces personnes soient plus visibles lorsqu’elles se trouvent sur la route.

La loi disait jusqu’en mars 2012 qu’elles devaient porter un casque intégral (!) pour leur sécurité. Le BSL était également obligatoire. Une circulaire récente a assoupli ces mesures…

De plus, un fauteuil qui circule sur une route doit posséder un phare, des feux à l’arrière et un klaxon !

Un fauteuil nu sans option coûte entre 4000 et 18000 euros. Sachant que des feux et un klaxon coûtent respectivement 350 et 200 euros, que 4 pneus coûtent 120 euros, qui va payer la facture ? Sachant que souvent les handicapés ne travaillent pas ?

Source : Ouest France