Simulation, pour la bonne cause ?!

Des chercheurs américains – dont on ne soulignera jamais assez la pertinence ! – viennent de rendre publique les résultats d’une très sérieuse étude.
Employés auprès des universités de Columbia et d’Oakland ces chercheurs – dont on ne sait s’ils sont du genre masculin ou féminin – se sont intéressés de prés à la nature féminine dans son intimité.
Baptisée «Do Women Pretend Orgasm to Retain a Mate ?» soit «Les femmes simulent-elles l’orgasme pour retenir leur conjoint ? », cette étude a été réalisée auprès de 453 femmes, âge moyen 22 ans, toutes hétérosexuelles et vivant en couple depuis au moins deux ans et demi.
Bien avant l’analyse des résultats, je me demande comment à bien pu naître l’idée même d’une telle étude ?
Le besoin d’en savoir plus, de cerner certains mystères de la nature humaine, de flatter son égo sous couvert de…
L’idée germe-t-elle comme ça un matin autour de la machine à café, entre mâles, qui cherchent des réponses au « mystère féminin » où bien est-ce l’idée d’un seul homme qui habité par le doute n’aura aucune peine à convaincre ses congénères de l’utilité d’une telle entreprise ?
D’abord, je suis à peu prés sûre que ces imminents chercheurs ont au moins la quarantaine…voir plus.
N’y voyait là aucune critique constructive, juste une réflexion. Parce que même si ces chercheurs en herbe étaient des premiers de la classe, ils ont quand même certainement dû attendre quelques années pour arriver à être un chercheur reconnu et à qui on n’hésite pas à mettre à disposition les fonds nécessaires à la réalisation d’une étude. Et puis comme aux Etats-Unis ils sont toujours en avance sur tout, disons que les hommes font leur crise de la cinquantaine…à quarante ans ! Donc mon hypothèse qui se tient et que je viens de vous démontrer est que ces messieurs tout grand chercheurs qu’ils sont ne veulent, ni plus ni moins, que se rassurer.
Et je pense qu’ils y sont parvenus puisque grâce à eux on apprend que la gente féminine jouit d’un don pour la comédie bien plus grand que celui des hommes. Sans même connaître la nature profonde des questions, on se contentera donc du résultat, brut et prendre pour argent comptant le fait que les femmes sont de bien plus grandes simulatrices que les hommes.
50 à 60 % d’entre elles ont l’honnêteté d’avouer avoir déjà fait semblant lors d’un rapport sexuel, contre seulement 18% chez la gente masculine qui avouent avoir feint un orgasme.

 

 

 

Oups, là j’ai comme un bug…
Peut-on poser une question de ce genre à un échantillon des deux sexes quand, à priori, les signes physiques de la jouissance ne sont pas vraiment les mêmes qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme…Ce que je sais de l’anatomie humaine me laisse à penser qu’il est simplement plus difficile pour ces messieurs de « faire semblant » au regard de certains éléments physiologiques !
Rien n’arrête un chercheur décidé à mener son étude à son terme.
Maintenant qu’on en sait un peu plus quant à la simulation féminine il fallait chercher à comprendre pourquoi une telle attitude.

Et bien c’est parce que les femmes sont terriblement amoureuses…cqfd !
Elles sont une grande majorité, 60%, à simuler dans le but ultime de retenir leur compagnon et l’empêcher ainsi d’être infidèle. Elles souhaitent « flatter l’ego de leur partenaire, augmenter son émotion sexuelle et éviter qu’il soit infidèle ». Qu’est-ce que je vous disais. Si une femme sent que son couple est en danger, hop une petite simulation jouissive et monsieur n’aura pas envie  d’aller voir ailleurs. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt, bien des divorces eurent ainsi été épargnés.
En conclusion de cette formidable étude, on nous apprend que si les femmes simulent elles n’en sont pas pour autant très fières. Pour 51% d’entre elles, elles vont même jusqu’à culpabiliser et se justifient par le besoin unique de « satisfaire leur partenaire ». Que c’est beau l’amour !

Les chercheurs américains ont vraiment fourni de l’excellent travail. Nous prouver, s’il en était encore besoin, que les hommes sont souvent « à côté » quand il s’agit du plaisir féminin. Il est désolant de constater que ces messieurs préfèrent se glorifier de certains résultats plutôt que se questionner.

Oui, il arrive que les femmes simulent et heureusement.Pourquoi faire durer un moment peu plaisant avec un partenaire peu satisfaisant alors qu’il suffit parfois d’un petit rien pour que monsieur termine en apothéose ce moment qui semblait interminable et ennuyeux…