Sexualité et jeux vidéo – Partie 1 : Sexe et Violence

Commençons une petite série d’articles sur la sexualité dans les jeux vidéo par une première partie qui repose sur deux jeux récents : Nier Automata (Squate Enix) et Berserk and the Band of the Hawk (Koei Tecmo). Voyons donc comment la sexualité est abordée dans ces deux jeux.
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Jeux Vidéo Magazine Junior et son Lego City exclusif

Le numéro d’avril-mai-juin de Jeux Vidéo Magazine Junior pourrait bien intéresser aussi bien les enfants que leurs parents. Venez vite découvrir pourquoi ! Continuer la lecture de « Jeux Vidéo Magazine Junior et son Lego City exclusif »

Un espace « enfants » à Japan Expo et Comic Con’

Japan Expo et Comic Con’ sont de retour. Cette année, ce sera du 4 au 7 juillet 2013, toujours au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte. Evénement culturel européen majeur de l’été, Japan Expo est depuis 5 ans associé à Comic Con’ pour s’ouvrir à un public plus large : celui des fans de BD, de séries télé et de cinéma. Attirant de plus en plus de monde chaque année, ce salon a vu sa fréquentation passer de 12 000 à 200 000 visiteurs en 10 ans. Autrefois réservé uniquement aux adolescents et jeunes adultes fans de manga, maintenant les visiteurs viennent en famille même avec des petits !

 

Ainsi, pour faciliter leur vie, un espace détente pour les plus jeunes et leurs parents a été créé. 180 m² sont ainsi dédiés aux petits pour leur faire découvrir de façon ludique les pop cultures japonaises et occidentales. Quatre zones pleines d’activités et de surprises attendent les familles.

 

Au programme :

 

Une zone d’activité pour s’essayer au dessin façon manga

 

Une zone de lecture avec une mini bibliothèque, séance de lecture à la clef

 

Une zone de diffusion pour regarder confortablement des dessins animés, films et clips

 

Une zone de photocall pour immortaliser l’événement

 

Même si le programme n’est pas encore divulgué, on sait d’ores et déjà que Tetsuo Hara sera l’un des invités d’honneur de la partie « manga » pour célébrer les 30 ans de son plus grand succès, Hokuto no Ken (Ken le Survivant chez nous). La partie « animé » aura, quant à elle, les honneurs de Shoji Kawamori, qui a travaillé sur des œuvres aussi célèbres que Macross ou Ulysse 31. Avec un espace jeux vidéo de plus en plus grand, des sports de combats, des boutiques venues du Japon, des associations, du cosplay, de la mode, de la musique, des dédicaces, du cinéma, des conférences et bien plus encore, Japan Expo et Comic Con’ ont maintenant un atout supplémentaire pour devenir un rendez-vous incontournable. En plus, l’entrée est gratuite pour les moins de 6 ans !

 

Si vous souhaitez y aller en famille, préparez bien votre journée car il y a énormément de choses intéressantes pour tout le monde, mais hélas souvent presque au même moment. Il faut donc faire des choix ou rester plusieurs jours. Quoi qu’il arrive, les journées passent vite et on n’a qu’une envie : revenir à la prochaine édition !

Street Fighter II : Le monument de la baston ludique

 S’il est un monument du jeu vidéo et particulièrement dans le genre très populaire des jeux de combat, il s’agit bien de la saga Street Fighter. Il s’agit sans conteste de l’une des plus longues séries de jeux de combat de l’histoire et indéniablement la plus populaire, aux côtés d’autres hits tels que Mortal Kombat.

Si le premier volet, Street fighter, a connu un succès d’estime sur les bornes d’arcade, le phénomène nait véritablement avec le deuxième épisode de la série, Street fighter II, sorti en 1991. Le principe est simple tout en étant d’une redoutable efficacité : Les meilleurs combattants de la planète s’affrontent au cours d’un tournoi. Le jeu est une révolution pour plusieurs raisons. La première est de l’ordre technique. En effet, Street fighter II est le premier jeu proposant aux joueurs de pratiquer ce que l’on nomme les combos, à savoir un enchaînement de coups spécifiques. Il en résulte une dimension plus stratégique aux différents combats ce qui en accroît considérablement l’intérêt.

Autre point fort de la série, et cela, dès le début de la saga, celui d’avoir su créer un univers propre et peuplé de personnages aussi mythiques les uns que les autres. Certains personnages de cette saga figurent au patrimoine mondiale des jeux vidéos tels que Ryu, le karatéka japonais ou encore le terrifiant Monsieur Bison, tyran implacable et tout aussi impressionnant au combat sans oublier Chun Li, Blanca, Sagat, Balrog, Ken, Dalshim ou encore le sumo Honda…

La saga Street Fighter II fait partie de ces jeux vidéo dont la notoriété et la popularité a dépassé le simple cadre ludique pour envahir les autres médias avec un succès global en dépit de quelques ratages notables.

Bien évidemment, étant issu du Japon, la saga Street fighter a généré de nombreux mangas et autres séries animés qui méritent une attention toute particulière. L’esprit du jeu y a été parfaitement restitué et pour les amoureux de mangas dont je fais partie, ces adaptations demeurent dignes d’intérêts.

Là où les choses se sont quelque peu gâtées, c’est notamment quand Street Fighter s’est vu avoir l’honneur d’être adapté à l’écran. Si le matériel d’origine avait toutes les conditions pour nous offrir une adaptation tout en couleur, le résultat final fut…. Comment dire, nanaresque.

Porté par Jean-Claude Vandamme dans le rôle du fameux Colonel Guile, le film est une sorte de bouillie filmique dans lequel à peu prêt rien ne mérite d’être sauvé. Des acteurs lamentables, un scénario ridicule et un sentiment de vide absolu durant une heure et demi ont rapidement fait de ce film l’une des adaptations les plus ratées de l’histoire du cinéma. 

Oublié ce ratage total, la saga Street Fighter II n’a en fin de compte pas vraiment souffert de l’incompétence de l’équipe à l’œuvre. Quelques années plus tard, notamment avec l’arrivée de nouvelles consoles telles que la XBOX 360 ou la Playstation 3, un Street Fighter IV voit le jour. Sans pour autant abandonner son aspect deux dimensions cher au jeu d’origine, les graphismes utilisent désormais la 3D pour un résultat final extrêmement attractif.

Sans surprise, le jeu est un triomphe et atteste, plusieurs décennies après sa naissance, que le phénomène Street Fighter est toujours bien présent.

Les gameclips : une autre façon de voir les jeux vidéo

Depuis toujours, la musique tient une place importante dans la vie des gens et des adolescents. Depuis une vingtaine d’années, les jeux vidéo prennent de plus en plus d’importance dans la vie de tous les jours, au point qu’on est arrivé à concilier les deux en faisant des gameclips. Il s’agit tout simplement de montages vidéo d’extraits de cinématiques ou de gameplay sur les musiques du moment.

 

Des chaînes ce sont même spécialisées dans le genre et diffusent des gameclips presque en continue, comme GameOne Music HD. Cela permet un mélange des genres parfois improbable mais salutaire qui peut amener un nouveau public. Cela permet aussi de faire parler de jeux peu connus ou destinés à un public de niche. Et puis, ça change beaucoup des clips traditionnels ! C’est vraiment une expérience musicale totalement différente pour découvrir ou redécouvrir aussi bien des jeux vidéo que des chansons. Cela permet aussi de mélanger non seulement les genres mais également les générations par l’utilisation de remixes appropriés.

 

Bien entendu, diffuser des gameclips nécessite de payer des droits étant donné qu’on utilise des propriétés intellectuelles privées. C’est surtout valable pour tout ce qui est récent. Pour les œuvres plus anciennes, une certaine tolérance est permise, même si on peut aussi demander de retirer les vidéos.

 

Une bonne utilisation des gameclips est l’association d’idées ou une bonne dose d’humour. Par exemple, on peut voir dans le jeu Skylanders le retour triomphal de Spyro comme une sorte de de virus qui a contaminé la jeunesse à travers le monde entier. On peut donc dire que le virus Spyro est de retour. En anglais, cela donne « Spyro virus is back ». Or, cela fait justement penser au titre « straddi.virus is back » issu de l’album « The Sound of Straddi.virus, sorti en 1999, et qui de plus est un groupe français, contrairement aux apparences.

 

En associant les deux, on obtient donc le gameclip « Spyro virus is back » :

 

 

L’universalité de la musique est renforcée par l’apport des jeux vidéo ce qui permet aux deux mondes de s’enrichir mutuellement. Il y a donc beaucoup à faire avec les gameclips, espérons que les gens ne tomberont pas en panne d’inspiration car on peut découvrir de véritables perles !

La fin de GAME annonce t-elle la fin du jeux vidéo d’occasion ?

Mercredi 9 janvier 2013, un ami poste sur mon réseau social préféré la phrase suivante, je cite:   << -60% sur les jeux vidéo chez GAME!! Dépéchez-vous les magasins sont dévalisés…>>.

Je me dis  »Cool, les soldes commencent bien  »…Sauf que, pour le coup, ce sont bien plus que des soldes !!!! C’est ni plus ni moins qu’un destockage avant fermeture ?! CHOC !!  Je me rends donc 2 jours plus tard dans mon GAME habituel situé a  5 minutes de mon domicile.

10h09 : je pousse la porte du magasin (je voulais faire l’ouverture à 10h00 pétantes mais des impératifs m’ont légèrement retardé), déjà 8 personnes sur place à l’affût des bonnes affaires restantes…..des restes il n’y en a plus beaucoup, dans les bacs et étagères jadis remplis de boites de jeux vidéo ne subsiste maintenant que les m…. vidéo-ludiques dont personne ne veut, moi y compris. 

Tout est dépouillé et en un seul coup d’oeil on comprend bien vite que la fin est proche, pas seulement la fin de l’enseigne GAME, mais la fin de tout un marché, de tout un monde…le monde de l’occasion du jeux-vidéo dont je faisait partie .

Moi… un client habitué du magasin, je n’ai pas le profil du joueur compulsif qui passe des heures par jours scotchés devant son écran, qui guette les moindre sortie des nouveautés… je suis "l’autre" profil, le père de famille qui fait du jeux-vidéo un de ses passe-temps, qui sort sa manette et allume sa console quand il a un peu de temps libre ou quand les enfants sont couchés. Celui qui ne met pas 60€ dans un jeu le jour de sa sortie mais qui attend patiemment 2 ou 3 mois pour se l’offrir sur le marché de l’occasion et le remettre sur le circuit afin qu’un autre en profite a bas prix.

 

Forcément, un tel marché sous-jacent fait râler l’industrie du jeux-vidéo, ce marché très lucratif est un manque a gagner pour eux. La rumeur selon laquelle Sony et Microsoft intègrerai sur leurs nouvelles consoles un système d’association jeu/console circule sur le net, un jeu utiliser sur une console pour la 1ère fois ne pourras l’être sur une 2ème. 

 

Une telle pratique ne fera que soulever la colère de bon nombre de joueur, dont je fait partie.Rendez-vous donc le 25 janvier pour connaitre la décision du tribunal concernant l’avenir de GAME. Et si l’occasion se termine ce n’est pas pour autant que le neuf iras mieux !

 

 

 

 

 

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Les méchants sont partout, même dans les jeux vidéo (1ère partie)

Aujourd’hui, le papier sera geek ou il ne le sera pas. Certes, je ne souhaite pas faire le videur de boite de nuit, triant au volet les prétendants danseurs amateurs voulant se trémousser sur le dancefloor mais, ceux ne portant pas les loisirs vidéo-ludiques dans leur coeur, risquent de s’ennuyer ferme. Cependant, pour ne pas mourir bête, ils peuvent continuer à laisser aller leur yeux sur ces lignes pour entamer une initiation à cet art pixelisé. A l’occasion de la sortie du film "Les mondes de Ralph", diffusé dans les salles obscures depuis mercredi 5 décembre, faisons ensemble un bref et non-exhaustif balayage des grands méchants du jeu vidéo. 

 

Dans le film d’animation, Ralph, un méchant attitré, lassé de se prendre une rouste par le héros à chaque partie, ne souhaite plus faire le mal autour de lui, il veut passer de l’autre côté, faire désertion et devenir un gentil. Les 10 prochains personnages qui vont vous être présentés, ne désirent pas changer de camp et sont indécrottablement assis sur un trône fait de souffrances, de machiavélisme, de perversité et d’ambitions destructrices. 

Commençons avec le plus soft, le moins méchant, celui qui joue les durs cachant un fond de tendresse, je veux parler du dénommé Bowser. Cette énorme tortue à la carapace hérissée de pics, à la crinière orangée et drue, s’adonne une vilaine tendance monomaniaque. Depuis 1985, il ne cesse d’enlever la princesse Peach, la femme dont il est secrètement amoureux, de ce fait, il enquiquine Mario, le plombier moustachu, qui doit a chaque fois venir la sauver. Une rivalité amoureuse sublimée par l’irritation de voir ses congénères se faire écraser d’un saut par Mario. A quand une action de la SPA contre ce massacreur de reptile ?


 

On augmente dans la scélératesse avec Ivo Eggman Robotnik, le némésis de Sonic, le fameux hérisson bleu supersonique. Une grosse moustache, des fesses flasques, une tunique rouge, le gentil Ivo menait une vie d’hippie, mettant son génie, 300 de QI, au profit du Bien et de la médecine. Un jour, une de ses machines a explosé créant un champ moléculaire. Depuis ce moment, sa personnalité changea du tout au tout, son rêve devint la conquête du monde grâce a son armée de robots belliqueux. Il se fit un ennemi, Sonic, en voulant capturer les animaux  pour les remplacer par des machines. Cette lutte tourne au burlesque et à l’obsession tellement les défaites en série ne les laissent jamais froid. De la bêtise ou de la pugnacité ? Seul l’avenir nous le dira, ou pas. Mais derrière cette affrontement entre robotisation et la nature, ne pourrait on pas voir une critique sous-jacente de l’industrialisation au dépend de l’écologie ?


Troisième engeance démoniaque, le Chuck. Un pirate dont le souffle de vie s’est éteint, tout droit sorti de la série des Monkey Island, des jeux où il faut se creuser les méninges si on souhaite avancer. Le flibustier, reconnaissable à son tricorne et sa barbe enflammée, est le grand frère du héros, Guybrush Treepwood. Au fur et à mesure des épisodes, il change de forme, passant du simple mort-vivant au démon de feu. Il serait devenu ainsi après être passé connu les enfers sur l’île du Singe. Véritable boucanier, il est cruel, sans foi ni loi, massacre tous ses ennemies et même dans ses propres rangs et il voue une haine sans fin envers son fraternel depuis qu’il s’est fiancé avec la fille du gouverneur, Elaine Marley. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. 

Sur la quatrième marche, retrouvons le généralissime Bison. L’officier adepte du Psycho Diver est seul être humain à pouvoir maîtriser cette technique dévastatrice. Il est à la tête d’une organisation secrète, nommée Shadaloo, une force paramilitaire à la puissance et aux ramifications internationales. Bison est un homme à la carrure effrayante, du genre à nous faire changer de trottoir s’il se trouve sur notre trajectoire. Regard vide, rictus dérangeant et casquette ornée d’une tête de mort, on sent directement que ce n’est pas un enfant de chœur mais un combattant véloce, prêt à vous occire sans sourciller. Son but est d’attirer vers lui les plus grands combattants afin d’instaurer un monde obéissant à ses ordres. Bison ne ménage pas les éléments perturbateurs, ceux qui lui mettent dans bâtons dans les roues, ils sont éliminés à l’image du père de Chun-Li ou de Gouken, le maitre de Ryu et Ken. 


Pour la moité du classement, je vous propose un lot de 2 vilains sortis de la maison Resident Evil, le Némesis et Albert Wesker. Le premier est un mutant colossal produisant des borborygmes comme seul cri. Une oeuvre ratée dans le cadre du "soldat parfait", utilisée par Umbrella pour anéantir les STARS, l’unité spéciale de la police de Raccoon City, et éradiquer le virus transformant un humble citoyen en une créature dévoreuse de chair fraîche. Cette armoire à glace est un réelle arme de destruction, les joueurs s’en souviennent comme de leurs pires cauchemars, tant les munitions ont si peu d’effet sur son incroyable résistance. Le papa du monstre, Albert Wesker, apparaît pour la première fois aux yeux du grand public comme chef des STARS lors de la mission au manoir Ashford, faisant suite aux disparitions en séries de l’été 1998. Il mène à merveille un double jeu. A la fin du premier opus, nous apprenons la réalité, il est le chef d’Umbrella, la multinationale responsable de toute cette mascarade. Mortellement blessé, il est obligé de s’injecter le virus pour survivre. Par cette prise, il gagne en force, en rapidité et ses pupilles rougeoient. Personnage mystérieux, charismatique, une classe sans pareil avec son long manteau en cuir et ses lunettes de soleil, chacune de ses apparitions font avancer le scénario. Il est le personnage clé de la série. 

Jeux violents : LePoint se coince les doigts dans la manette

Dans le domaine des jeux vidéo, il y a des sujets qui fâchent. Des sujets récurrents qui perdurent depuis l’apparition des jeux vidéo : ils rendent violents. N’importe quel hardcore gamer a entendu cela depuis sa plus tendre enfance. Ras-le-bol de ces articles et commentaires stupides qu’on nous ressort presque chaque année, histoire de faire le buzz.

 

Cette fois, c’est lePoint qui s’y colle :

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_420.php

Suite aux nombreuses réactions de protestation, un autre article a été publié :

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-suite-dangereusement-votre-01-12-2012-1536374_420.php

On se demande comment on peut publier des énormités pareilles sans imaginer s’attirer les foudres du public !

 

 

Comme d’habitude, on nous rappelle que les faits divers les plus récents mettent en scène des personnes accros aux jeux vidéo. Donc les jeux vidéo sont dangereux. Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir une autre version ?

 

D’abord, il est vrai que les jeux deviennent de plus en plus réalistes ce qui peut parfois choquer les plus jeunes. C’est surtout là le problème : si on prend les jeux préférés des enfants et des pré-adolescents, on remarque une quantité énorme de jeux inadaptés à leur âge. Si on met des interdiction sur les boîtes, ce n’est pas tout à fait pour rien ! C’est aux parents de veiller à ce que leur progéniture s’amuse avec des divertissements adaptés. Il est également vrai que la signalétique PEGI (Pan European Game Information, voir leur site officiel : http://www.pegi.info/fr/) est très discutable et souvent même débile. La pression des associations plus ou moins sectaires comme Famille de France, qui a attaqué Joystick en 2001 pour diffamation parce que le magazine proposait des contre-exemples à leurs thèses sur les liens entre jeux vidéo et délinquance, ne contribue pas à une signalétique claire et objective. Comment peut-on apposer un logo « 3 ans et + » sur un jeu comprenant de nombreux dialogues pour avancer ? C’est totalement stupide. De même, de nombreux jeux qui devraient être tout public car sans aucune violence se voient apposer un logo « 18 ans et + » pour des raisons obscures. Le consommateur n’a donc aucune information objective sur les produits et se fie aux vendeurs qui préfèrent refiler aux jeunes tout ce qui est « cool » pour leur âge, en faisant fi de l’éthique. Ce n’est pas le jeu vidéo qui est en cause, c’est le système.

 

On accuse les jeux vidéo de favoriser l’isolement. Là encore, ce n’est pas tout à fait vrai. Comme pour beaucoup d’autres choses, il y a des accros. Mais ce sont des personnes fragiles à la base qui s’isolent d’elles-mêmes. On remarque aussi, qu’avec la prolifération des smartphones et des tablettes, les parents se débarrassent de leurs enfants dès l’âge de 2 ans. Il suffit de leur mettre un écran entre les mains et hop, on a quelques heures de liberté ! C’est plus facile que de chercher à éduquer son enfant. Après, s’il a des problèmes de mémorisation, de motricité ou de vision, on accusera les jeux vidéo. Personne ne viendra signaler que c’est la faute des parents ! Ne pas s’occuper de ses enfants c’est une forme de maltraitance et c’est punissable.

 

Plutôt qu’accuser les jeux vidéo d’être à la base des maux de la jeunesse, interrogeons-nous sur les causes réelles. Avant, il y a quelques décennies, il n’y avait que la radio et la télévision. Cela n’empêchait pas ceux qui le voulaient de ne rien faire. On semble oublier que les jeunes oisifs ont toujours trouver des astuces pour ne rien faire. Avec internet, on a simplement accès à plus d’informations, mais dans le fond rien n’a changé. Si les personnes qui passent de nombreuses heures devant leurs jeux sont plus agressives, ce n’est pas à cause de la violence des jeux mais parce qu’elles ont passé trop de temps devant un écran. On constate la même chose si on passe trop de temps devant la télévision, même si on ne fait que regarder des documentaires animaliers.

 

La banalisation de la violence est en revanche un problème sur lequel il faudrait se pencher. Mais pas uniquement dans les jeux vidéo : à la télévision, à l’école, dans la famille. Est-il normal que les grands frères et les grandes sœurs battent leurs petits frères et sœurs ? C’est courant dans de nombreuses familles alors que ce n’est pas acceptable. Le problème est le manque d’éducation qui devient de plus en plus dramatique et systématique. Ne délaissons plus ce rôle à la société, qui a déjà bien d’autres choses à faire ! Parents, élevez vos enfants. Sacrifiez vos soirées, vos week-ends, c’est ce qu’on attend de vous. Sinon, ne faîtes pas d’enfants. Mais ne vous cherchez pas d’excuses !

Granite Crusher en rupture de stock

Le 19 octobre dernier sortait Skylanders Giants, la suite du très célèbre et rentable Skylanders d’Activision, sur toutes les consoles du moment. Spyro et tous ses monstrueux copains sont de retour sur leurs îles célestes, accompagnés de créatures plus grandes, les Giants. Les figurines les représentant sont donc plus imposantes que les premières sorties mais la taille n’est pas le seul changement : des effets lumineux sont aussi de la partie pour le plaisir des plus jeunes ! Les Giants sont donc des jouets de plus en plus perfectionnés, ce qui en fait le joujou high tech à posséder absolument !

A l’occasion de la sortie de ce nouveau jeu, Carrefour a obtenu l’exclusivité de Crusher version Granite, plus communément appelé Granite Crusher. C’est une version limitée de Crusher, en noir, plus classe (et plus belle) pour beaucoup. La couleur n’est pas la seule différence avec l’original, d’après certains. En revanche, qui dit édition limitée dit stocks très restreints !

Aussi, à peine quelques jours après sa sortie, les magasins se sont retrouvés vidés de leurs figurines spéciales et ne sont pas réapprovisionnés, le stock initial ayant été entièrement écoulé. Pourtant, les chaînes thématiques destinées aux enfants et aux adolescents n’arrêtent pas de faire de la publicité pour cette figurine. Une seule solution alors : internet !

Si vous avez envie de trouver cette figurine neuve, il ne reste plus que LeBonCoin, Ebay ou PriceMinister pour la dénicher ! Bien entendu, là encore les stocks sont assez limités donc il va falloir se dépêcher pour en obtenir une car Noël approchant, ce jouet va devenir très difficile à se procurer ! Les Skylanders sont une nouvelle fois victimes de leur immense succès !

Mais ne nous plaignons pas car notre situation n’est pas encore comparable aux Etats-Unis où les figurines les plus rares ne peuvent être vendues que dans très peu de magasins, ce qui a eu pour effet de faire grimper les prix jusqu’à plusieurs centaines d’euros ! En moyenne, comptez 40 € pour vous procurer Granite Crusher. Avec un peu de chance, en le conservant dans sa boîte d’origine, son prix pourrait rapidement monter. Qui sait ?