Sexualité et jeux vidéo – Partie 1 : Sexe et Violence

Commençons une petite série d’articles sur la sexualité dans les jeux vidéo par une première partie qui repose sur deux jeux récents : Nier Automata (Squate Enix) et Berserk and the Band of the Hawk (Koei Tecmo). Voyons donc comment la sexualité est abordée dans ces deux jeux.
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Hara-Kiri, mort d’un samouraï

Réalisateur : Takashi Miike

Date de sortie : 30 novembre 2011

Pays : Japon, Britannique

Genre : Drame

Durée : 125 minutes

Budget : NC

 

Casting : Ebizo Ichikawa (Hanshiro), Eita (Motome), Koji Yakusho (Kageyu Saito), Hikari Mitsushima (Miho)

 

Les samouraïs sont un peu aux japonais ce que sont les cowboys aux américains, les chevaliers aux européens et les fiers guerriers maasaï pour les africains. C’est à dire une sorte de modèle viril, gorgé des meilleures vertus et ne connaissant pas les plus mauvais aspects de la  psyché humaine. Une sorte de monolithe lisse, sans aspérité, sans imperfection, bref quelqu’un de fade au final. Fort heureusement la réalité est tout autre et le cinéma parvient à la mettre en valeur. Les films de samouraïs sont légions au Japon, d’un niveau souvent inégal, allant du ridicule au chef d’oeuvre. Ah Akira Kurasawa et ses 7 samouraïs !  L’énième réalisation du très fécond Takashi Miike est à ranger aux côtés des réussites, des sérieux car ici, rien de comique, que du tragique. 

 

Ere Tokugawa, le Japon vit une époque de prospérité, la paix règne et le pouvoir central devient de plus en plus fort. Dans ce monde en mutation, les samouraïs dont la raison de vivre est de servir pour la guerre n’ont plus une grande utilité. Beaucoup vivent dans une misère si grande qu’elle les pousse à commettre d’énormes sacrifices, bafouer leur honneur pour quelques piécettes. Hanshiro, guerrier de fière allure, se rend auprès du clan Li dirigé par le chef Kageyu afin de se faire hara kiri. Tentant de le dissuader, il lui raconte l’histoire du ronin Motome dont le suicide se transforma en drame sanglant, loin du rituel organisé. Hanshiro persiste et souhaite être assisté de 3 samourais, cependant ils manquent à l’appel. Est-ce un hasard ? Hanshiro et Motome ne sont pas des inconnus, s’agirait-il d’une histoire de vengeance ? 

 

Le scénario est simple et efficace comme souvent chez Miike. Mené en deux temps, la narration du passé par Kageyu et des passages dans le présent illustrant les réactions d’Hanshiro. Ceci a pour effet d’alimenter l’intérêt du spectateur. Tel un puzzle, chaque pièce est habilement posée, elle nous livre progressivement la révélation de ce qui s’est réellement passé. Ce procédé maintient en haleine car l’envie de connaître le fin mot est toujours au rendez vous. Les images sont d’une grande beauté, les costumes sont travaillés, les musiques magnifiquement orchestrées et les scènes de combats, notamment celles clôturant le film, sont parfaitement chorégraphiées. Les sabres s’entrechoquent, les coups touchent leur cible (ou pas), tous les protagonistes bougent en même temps comme s’ils amorçaient une danse macabre. 

 

Le film porte une réflexion sur l’existence de ces hommes,  se résumant à protéger un maître avec honneur. Une qualité placée au sommet de toute chose qui est ici jetée au caniveau. Autant dire qu’il en faut du courage pour se fourvoyer de la sorte. Un dilemme existentiel substituable à toute période de crise. Miike révèle une facette pas toujours connue du samouraï, son côté humain. Capable de ruses minables pour s’en sortir, offrant une scène d’une cruauté sans nom quand Motome, pris à son propre piège doit se suicider avec un sabre en bambou, s’éventrant avec difficulté, suppliant l’assistant peu coopératif de lui couper la tête. Ce jeune Motome n’avait en réalité rien d’un guerrier, juste un jeune homme rêveur, pensant être capable de vivre dans ce monde brutal et cruel. Une forme de naïveté encore bien présente dans notre monde. 

 

Shinobi : L’amour plus fort que la haine

La belle histoire d’amour entre Roméo et Juliette a inspiré pas mal de réalisateurs dans le monde entier et les japonais ne font pas exception à la règle. "Shinobi" fait partie de ces films qui marquent les esprits. Inspiré du manga "Basilisk", l’histoire dépeint la folle histoire d’amour entre Gennosuke et Oboro, deux ninjas de clans ennemis et rivaux. Ces deux êtres que tout sépare s’aiment dans le plus grand secret. Comment pourraient-ils le faire publiquement sachant que leurs clans respectifs se vouent une haine sans bornes ?

 

C’est dans ce contexte plus que tendu que se situe l’intrigue de "Shinobi". Le Japon Féodal est très bien retranscrit à travers de somptueux costumes. Les combats sont impressionnants et on en prendra plein les yeux. Certes, ce n’est pas bien crédible mais les amateurs d’affrontements aériens ne pourront qu’apprécier. Car, dans "Shinobi", les ninjas possèdent d’étonnants pouvoirs. Par exemple, Oboro, la jeune héroïne, peut tuer un adversaire juste en le foudroyant du regard.

 

Côté interprétation, j’ai trouvé que les acteurs s’en sortaient magistralement. Ils ont bien réussi à retranscrire cette tension croissante entre les deux clans.

Dès que le film commence, on ne nous laissera pas une seule seconde de répit. 

Cela voltigera dans tous les sens et le sang coulera à flots. L’histoire d’amour entre Gennosuke et Oboro passera très rapidement au second plan.

C’est donc un film à grand spectacle qui nous éblouira par des tas d’effets spéciaux tous plus réussis les uns que les autres.

 

Bien que prévisible, le dénouement nous serrera le coeur. "Shinobi" est vraiment un film captivant de bout en bout. Bien entendu, pour l’apprécier à sa juste valeur, on devra prendre en compte le caractère particulier de cette histoire d’amour.

Il s’agit tout de même de deux clans de ninjas sanguinaires qui s’affrontent dans une lutte à mort.

C’est pour cette raison que je déconseillerais vivement ce film aux âmes sensibles.

 

Gochi : Voilà de quoi assouvir nos envies de sushis !

La popularité de la cuisine japonaise est de plus en plus grandissante dans notre beau pays. C’est pour cette raison que les restaurants nippons poussent comme de véritables champignons un peu partout en France. Mais, comme pour tout, une certaine vigilance est de mise d’autant plus que tous les restaurants ne sont pas gérés par des japonais, d’où la qualité parfois limite des produits alimentaires qu’on nous y propose. 

 

"Gochi" fait partie de la catégorie des "bars à sushi". On peut donc s’y rendre pour y déguster à volonté tous les mets délicieux disponibles. Les cuisiniers mitonnent le poisson et les brochettes devant nos yeux et les déposent ensuite délicatement sur de petites coupelles. Celles-ci se mettent alors à venir petit à petit à la portée des clients. Ils peuvent alors choisir tout ce qu’ils désirent dans cette grande variété de bons produits, tous plus frais les uns que les autres.

Les grands gourmands pourront donc opter pour la formule à volonté et les autres peuvent toujours se rabattre sur la carte du restaurant.

 

Il y en a vraiment pour tous les goûts et surtout pour toutes les bourses. Que nous ayons un petit creux ou une faim de loup, force est de constater que "Gochi" est en mesure de combler toutes nos envies. Ceux qui rechignent à manger du poisson cru pourront éventuellement déguster de délicieuses brochettes de viande délicatement grillées sous nos yeux. 

Et, si vous êtes pressés, sachez que les cuisiniers peuvent vous concocter de petits bento bien sympathiques selon vos envies et vos attentes. 

Si vous habitez à Lyon ou à Dardilly, sachez que "Gochi" peut livrer votre commande à domicile. Un simple coup de fil suffit pour goûter à toutes ces petite merveilles.

 

Ayant goûté pas mal de sushi, je peux vous assurer que ceux qui sont servis à "Gochi" remportent la palme d’or. Les serveurs sont très aimables et peuvent également vous conseiller sur tel ou tel aliment.

Si vous passez près de Lyon, alors n’hésitez pas et allez jeter un oeil à "Gochi". 

Vos papilles vous diront certainement merci !

 

www.gochi.fr

Air Doll : La vie d’un humain n’est pas de tout repos…

Les films japonais réservent toujours de drôles de surprises au tournant. Ce film, Air Doll, ne fera pas exception à la règle. Le scénario est atypique et déroutant à la fois. L’histoire raconte le quotidien d’une poupée gonflable. Oui, une poupée gonflable que son propriétaire a prénommé Nozomi, en hommage à son ancienne petite amie. Un matin, Nozomi s’est éveillé à la vie. On ne sait pas comment mais le miracle a eu bien lieu. Elle se retrouve donc dans la peau d’une jeune et jolie jeune femme désireuse de vivre pleinement son existence.

 

Elle arrive même à se faire embaucher dans un magasin de location de vidéo. Elle y tombera amoureuse et, un jour, à la suite d’un banal accident, sa véritable nature sera dévoilée au grand jour.

Ce film étrange fait office d’ovni dans le monde cinématographique. Raconter l’existence d’une poupée gonflable demande une bonne dose d’imagination. Et force est de constater que le réalisateur japonais Hirokazu Koreeda ne va pas en manquer. 

Il faut dire qu’il sait y faire pour que Nozomi devienne une personne particulièrement attachante. Sa fraîcheur et son innocence font mouche et la jolie actrice, Doona Bae, n’y est pas étrangère dans le charisme de ce personnage atypique.

D’ailleurs, tout le casting tient la route.

 

A travers le regard de la poupée gonflable, on va découvrir un monde désabusé et au bord de l’asphyxie. Tout le monde a l’air profondément désabusé et triste dans le film. Certaines scènes seront même malsaines. D’ailleurs, le dénouement est étrange et pessimiste à la fois. A croire qu’il n’y a absolument pas d’espoir dans la vie de Nozomi. Devenir une humaine à part entière n’est pas si facile que ça. En effet, plus elle nous côtoiera et plus elle se rendra compte qu’il était peut-être préférable de rester une simple poupée gonflable. 

 

Le film oscille entre légèreté et drame psychologique. Les spectateurs ne sauront jamais sur quel pied danser. Et c’est peut-être pour cette raison que ce long-métrage est fascinant. L’intrigue est très imprévisible et les amateurs d’étrangeté en tous genres ne pourront que s’en délecter.

Une nouvelle fois, l’univers cinématographique nippon a réussi à m’interpeler.

 

Le jardin japonais au Havre, un lieu improbable.

Je me rends très souvent au Havre, habitant à une trentaine de kilomètres et je pensais tout connaître de cette ville… Je le pensais seulement puisque je viens de découvrir il y a peu l’existence d’un fabuleux jardin japonais ! 

Située en Haute Normandie, la ville du Havre est plus connue pour son grand port et ses industries que pour ses raretés culturelles… Ainsi, grâce aux sorties que font les enfants avec l’école j’ai découvert le jardin japonais. Pour la petite histoire, ce jardin fut aménagé afin de célébrer le jumelage entre le port du Havre et celui d’Osaka en 1993. La zen attitude est bien au rendez-vous ! On retrouve l’ensemble des composante d’un jardin japonais traditionnel. Avant de pénétrer dans le jardin, le guide invite les visiteurs à se purifier à la fontaine Tsukubaï. 

Ensuite, un jardin s’étalant sur deux mille mètres carrés s’offre à vous. Au centre du jardin, vous découvrirez deux étangs symbolisant l’océan Atlantique et l’océan Pacifique. De là, deux chemins de promenade s’offrent à vous, tous deux se rejoignant en fin de parcours. Vous découvrirez des éléments hautement symboliques tels que les fameuses lanternes datant du XVIII ème siècle. 

Les grosses pierres rondes qui bordent le chemin servent de "banc" pour celles et ceux qui souhaitent méditer un instant. Les variétés d’arbres sont relativement diverses et remarquables. Ainsi, on peut observer des bambous, des pins Mugos, des rhododendrons ou encore des azalées.

 

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce jardin c’est le sentiment de calme, d’épanouissement propice à la réflexion et à la méditation… On ne trouve que trop peu de lieux de ce type, et on en parle pas assez…

Le seul point négatif et pas des moindres réside dans le fait qu’il est nécessaire de réserver avant de pouvoir profiter de ce lieu hors du commun… Les réservations sont à faire auprès de l’office du tourisme ou bien auprès du Grand Port Maritime du Havre. Il vous faudra tout de même débourser six euros par adulte et quatre euros pour les enfants de moins de douze ans.

 

 

Un chercheur Japonais fabrique des cordes de violon avec des toiles d’araignées !

Mardi, un chercheur japonais a annoncé qu’après de longues années de recherche, il était parvenu à obtenir des cordes de violon à l’aide de toiles d’arraignées, selon Le Matin.

 

Le professeur de chimie, Shigeyoshi Osaki, spécialistes des polymères à l’Université médicale de Nara, a établi qu’on peut tisser des milliers de fils de soie pour fabriquer une corde résistante mais souple qui convient très bien au violon.

 

Cela fait 35 ans qu’il conduit des travaux sur les soies d’araignée. Il avait même envisagé de les utiliser en chirurgie ou pour confectionner des gilets pare-balles. Mais, c’est parce qu’il est passionné de violon qu’il a préféré pousser la recherche dans le secteur musical.

 

Ces fils peuvent être mieux ajustés parce que, cylindriques au départ, ils  prennent  une forme polygonale pendant le tissage, comme il l’a expliqué. Il a notamment souligné : « Au cours de l’assemblage de fils ordinaires, il subsiste beaucoup d’espaces entre chaque fibre. Notre procédé ne laisse aucun espace entre les filaments, ce qui rend les cordes plus résistantes. Cela peut avoir toutes sortes d’applications dans notre vie quotidienne ». (d’après Le Matin)

 

Pour parvenir à créer, les cordes de violon, le chimiste a dû utiliser la soie de 300 araignées femelles Nephila maculata (ou pilipes). Ce genre de matériau a fait l’objet de nombreuse études qui ont déjà démontré la grande résistance de ces fils de soie à de hautes températures et aux effets des rayons ultraviolets. Le chercheur Japonais a déjà fabriqué une corde capable de résister à une charge de 600 kg ! Il faut 3.000 ou 5.000 brins de soie individuels pour fabriquer une seule corde de violon.

 

France Inter décrit le travail qu’il a fait « Il les a mises au travail, en les stimulant, avec fermeté mais avec douceur, pour ne pas les énerver. Pour les encourager, le scientifique va même jusqu’à leur tapoter gentiment l’abdomen avec une brindille ».

 

Dans le Figaro, le professeur Japonais explique que "la grande difficulté, c’est de tirer les soies car les araignées coupent souvent le fil quand on tire dessus. J’ai donc dû apprendre à communiquer avec elles, à comprendre les habitudes de chacune pour collecter de longs fils de toile".

 

Les musiciens qui ont testé les cordes sont satisfaits de leurs qualités sonores. Ils trouvent qu’elles rendent « un son doux et profond ». Elles seraient aussi moins fragiles que les cordes habituelles.

 

Lorsqu’on insiste auprès du chercheur pour savoir pourquoi il a été vers le domaine musical, il répond : « c’est une chose de créer des choses pour des buts scientifiques, mais je voulais aussi produire quelque chose qui pouvait être accessible aux gens ordinaires ».

 

(Sources : Le Matin, France Info, Le Figaro,Ouest France)

 

(capture d’écran sur le site ouestfrance.fr)

 

Découverte de deux sarcophages de 4.000 ans près du Caire

Une équipe d'archéologues japonais a découvert dans la nécropole de Saqqara, près du Caire, trois sarcophages en bois peint, dont deux datant de plus de 4.000 ans et de l'époque mal connue du Moyen Empire, ont annoncé samedi les autorités égyptiennes.

"La mission japonaise a découvert ces sarcophages dans des tombes situées dans le sud du site", a déclaré Zahi Hawass, directeur du Conseil supérieur des antiquités égyptiennes (CSAE).

"Il s'agit d'une découverte significative car nous avons retrouvé deux sarcophages du Moyen Empire", a déclaré le chef de l'équipe japonaise Sakuji Yoshimori. L'immense nécropole de Saqqara, qui été utilisée de manière quasi continue durant toute l'Egypte antique, jusqu'à l'époque romaine, abrite la première pyramide jamais construite, la pyramide à degrés édifiée par Imhotep pour le roi Djéser vers 2.700 avant J.-C. De nombreux objets datant de l'Ancien et du Nouvel Empire ont été retrouvés par les archéologues, mais les découvertes relatives au Moyen Empire (vers le 20ème siècle avant J.-C), sont assez rares.

L'un des sarcophages du Moyen Empire, incrusté de verre noir, se trouvait à l'intérieur d'une boîte plus grande, peinte avec des couleurs vives et est consacré à un homme nommé Sabak Hatab. L'autre de la même époque était destiné à une femme, Sint Ayt Ess. Le troisième cercueil de couleur noire, décoré de représentations des quatre fils du dieu faucon Horus, renferme une momie.

Ils datent du Nouvel Empire et du règne de la 18ème dynastie (15ème siècle avant J.-C). Les Japonais, présents sur le site depuis la fin des années 1990, y ont rejoint des équipes d'archéologues venues de Pologne, d'Italie, d'Allemagne et de France, qui travaillent aux côtés des Egyptiens.

Wii : Nintendo rappelle ses courroies de sécurité !

Afin d’éviter que les usagers de la console de jeux vidéo Wii cassent accidentellement leur télévision, le Japonais Nintendo  rappelle 3,2 millions de courroies de sécurité, partie intégrante de la télécommande sans fil. Cette courroie sera adaptée et renforcée afin d’éviter de fracasser le téléviseur suite aux différents mouvements de l’usager (voir des cas réels d’incidents sur le site www.wiihaveaproblem.com).
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