Le jardin japonais au Havre, un lieu improbable.

Je me rends très souvent au Havre, habitant à une trentaine de kilomètres et je pensais tout connaître de cette ville… Je le pensais seulement puisque je viens de découvrir il y a peu l’existence d’un fabuleux jardin japonais ! 

Située en Haute Normandie, la ville du Havre est plus connue pour son grand port et ses industries que pour ses raretés culturelles… Ainsi, grâce aux sorties que font les enfants avec l’école j’ai découvert le jardin japonais. Pour la petite histoire, ce jardin fut aménagé afin de célébrer le jumelage entre le port du Havre et celui d’Osaka en 1993. La zen attitude est bien au rendez-vous ! On retrouve l’ensemble des composante d’un jardin japonais traditionnel. Avant de pénétrer dans le jardin, le guide invite les visiteurs à se purifier à la fontaine Tsukubaï. 

Ensuite, un jardin s’étalant sur deux mille mètres carrés s’offre à vous. Au centre du jardin, vous découvrirez deux étangs symbolisant l’océan Atlantique et l’océan Pacifique. De là, deux chemins de promenade s’offrent à vous, tous deux se rejoignant en fin de parcours. Vous découvrirez des éléments hautement symboliques tels que les fameuses lanternes datant du XVIII ème siècle. 

Les grosses pierres rondes qui bordent le chemin servent de "banc" pour celles et ceux qui souhaitent méditer un instant. Les variétés d’arbres sont relativement diverses et remarquables. Ainsi, on peut observer des bambous, des pins Mugos, des rhododendrons ou encore des azalées.

 

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce jardin c’est le sentiment de calme, d’épanouissement propice à la réflexion et à la méditation… On ne trouve que trop peu de lieux de ce type, et on en parle pas assez…

Le seul point négatif et pas des moindres réside dans le fait qu’il est nécessaire de réserver avant de pouvoir profiter de ce lieu hors du commun… Les réservations sont à faire auprès de l’office du tourisme ou bien auprès du Grand Port Maritime du Havre. Il vous faudra tout de même débourser six euros par adulte et quatre euros pour les enfants de moins de douze ans.