C’est la crise !

 

En réalité, nous sommes victimes d’une inflation constante voulue par la classe politique. Le mot crise nous est soigneusement martelé par les médias, les politiques, les financiers et économistes. Mêmes certains penseurs, artistes et associations s’y sont mis et en rajoutent une couche. Le cri commun de chacun : C’est la faute à la crise. Quel jeu de dupes! Pratique comme écran de fumée. Cela excuse tout.

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Le complexe volcanique Laguna del Maule : une bombe à retardement chilienne.

La Laguna del Maule est un lac méromictique, – lac dont les eaux de surface et de profondeur se mélangent moins d’une fois par an, pour certains moins d’une fois par décennie ou siècle voire plus -, d‘origine volcanique, d’une superficie de 45 kilomètres carrés, emplissant partiellement une caldeira Holocène, – datant de 3.000 ± 300 ans BP –, au nom éponyme, de 25 kilomètres de longueur sur 15 kilomètres de large et, son fond n’ayant jamais pu être atteint en raison d’une incommensurable pression exercée par le volcan refoulant, à partir de -120 mètres, les sondes, de profondeur indéterminée.

Localisé au centre des Andes, il se situe sur le territoire municipal de San Clemente, à 150 kilomètres de Talca, – 200.461 habitants en 2012 -, principale ville de la Province de Talca, VII° Région du Maule, à 250 kilomètres au Sud de Santiago, – ou Santiago de Chile-, capitale du Chili, et à seulement 22 kilomètres de la frontière avec l’Argentine.

Laguna del Maule 1.JPGLe complexe volcanique Laguna del Maule, culminant à 3.092 mètres d’altitude, s’étend sur environ 500 kilomètres carrés et se compose de cônes, de volcans boucliers, des dômes, de résurgences thermales, – ennoyées lors de la construction d’un barrage alimentant, en eau, la vallée centrale de Maule -, et de flux lave. Les études géologiques ont identifié au moins 130 centres éruptifs individuels qui ont émis plus de 170 kilomètres cubes de matériaux volcaniques dont 36 coulées de laves basaltiques, rhyolitiques et basaltico-rhyolitiques, 49 dépôts pyroclastiques, – 12 identifiés en territoire argentin -, et 77 dômes post-glaciaires, – 11.700 BP à 3.000 ± 300 ans BP -, de composition rhyolitique et rhyodacitique, issus de 24 centres éruptifs différents. En outre, trois éruptions sommitales holocènes, de type plinien, ont pu être déterminées.

Suivant certaines études en cours, ce complexe volcanique se situerait dans le secteur Sud d’un super-complexe volcanique qui regrouperait, sur son Nord, le complexe volcanique le Descabezado et ses plus de 40 évents, le Calabozos caldeira et, en son centre, le complexe volcanique Puelche et ses plus de 12 centres éruptifs.

Laguna del Maule 2.JPGSa morphologie est le résultat des anciens processus tectoniques, volcaniques et glaciaires. De ces trois processus, le plus marquant est celui d’origine volcanique issu d’un magma primaire originaire de la fusion partielle d’une partie du manteau supérieur, et, combiné au morphogénétisme climatique, la fragmentation mécanique s’intensifie et génère des accumulations de débris et d’éboulis aux pieds des versants de l’ensemble du complexe pour certains volcan-bouclier, pour d’autres stratovolcanique, mais de toute évidence de type supervolcanique avec Indice d’Explosivité Volcanique VEI 7/8.

En terme de risques volcaniques, dans le cadre d’une réactivation du processus éruptif, les secteurs Est et Nord du complexe volcanique, tout particulièrement la route internationale et le col « Paso Pehuenche », seraient les plus affectés. Du reste, depuis 2007, il a été constaté, ciblée sur le secteur Sud-Ouest, une inflation verticale cumulée d’environ 1 mètre et une inflation horizontale de plusieurs mètres, si bien que, suite à un dense essaim séismique de fracturation de roche, à l’augmentation graduelle de l’énergie et de la pression dans les systèmes et les conduits volcaniques, et à l’apparition de signaux liés aux déplacements des fluides, une alerte volcanique, de Niveau Jaune impliquant une surveillance 24 h/24 et 7 j/7, a été décrétée, le 08 Mars 2013, par le Service National de Géologie et des Mines, – SERNAGEOMIN -, du Ministère des Mines et de l’Office National d’Urgence du Ministère de l’Intérieur, – ONEMI -, à travers l’Observatoire des Volcans de la Cordillère des Andes du Sud, – OVDAS -.

25 Juillet 2013 © Raymond Matabosch

Le pouvoir d’achat des retraités est amputé pour au moins trois ans !

 

Compte tenu de la situation économique en France où le nombre de retraités augmente alors que le nombre d’actifs est en chute libre en raison d’un fort taux de chômage, les déficits des différentes caisses Arrco et Argic se creusent et annoncent des lendemains difficiles sur le plan des retraites. Il faut à tout prix trouver de l’argent et le protocole d’accord qui vient d’être signé par les partenaires sociaux après plusieurs mois de négociations risque de plomber un peu plus le pouvoir d’achat de tous les retraités.

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La Poste : nouveaux tarifs colis, nouvelles tranches de prix

Depuis le 1e mars, La Poste propose de nouveaux tarifs pour ses colis. Après le courrier et la mise en place d’un nouveau tarif avec la lettre verte, les colis aussi s’adaptent et il y a de la nouveauté !

http://www.laposte.fr/Particulier/Consulter-nos-tarifs/Tarifs-Colis

 

Tout d’abord, l’apparition de nouvelles tranches de poids : moins de 250 g ; entre 500 et 750 g font partie de la nouvelle grille tarifaire de La Poste. A 5,50 € pour le premier et 6,90 € pour le second, ces nouveaux tarifs sont légèrement plus avantageux que les anciens prix pratiqués. On salue la performance du groupe pour tenter de proposer des tarifs plus avantageux, cependant la limite de poids ne permet pas vraiment d’en profiter.

 

Voila donc pour la partie positive. Maintenant, passons à ce qui fâche : les anciens tarifs progressent de façon spectaculaire. De 5,70 € à 6,10 € pour les colis de moins de 500 g, cette hausse des prix de 0,40 € représente une augmentation de 7 %, soit beaucoup plus que l’inflation moyenne de 2012 estimée à 2 %. Les autres tarifs augmentent également de 7 % : cela ne va pas arranger les envois de marchandises. Cette hausse élevée va-t-elle de paire avec des augmentations de salaires ou un des investissements massifs ? Le groupe n’a rien précisé à ce sujet. La flambée du prix du pétrole est-elle en grande partie responsable de cette forte hausse ? On peut supposer qu’elle n’y est pas étrangère, mais rien ne le prouve non plus.

 

Malheureusement, ces nouveaux tarifs tombent mal : alors que le pouvoir d’achat en France est attaqué de toute part, cette nouvelle augmentation de va rien arranger. Envoyer des marchandises hors de la métropole devient hors de prix ce qui va forcément fortement limiter les échanges ! Les entreprises sont-elles également touchées par des hausses exagérées ? Il ne faudrait pas que cette nouvelle hausse des tarifs nuisent à leur compétitivité déjà assez faible.

 

La Poste profite donc de son monopole pour imposer des prix exorbitants. Le consommateur subit donc sans rien dire. L’Etat ne fera rien et le groupe prouve une fois de plus que seule la rentabilité compte. Si seulement nous pouvions nous vanter de bénéficier d’un service de qualité, mais malheureusement même les colis arrivent régulièrement en retard quand ils ne sont pas perdus ! Qui prendra le risque de venir concurrencer La Poste ? Pour les consommateurs, c’est la seule chance de salut !

Les retraités : A quelle sauce vont-ils être mangés ?

Cela fait déjà un moment que les retraités considérés comme soit disant privilégiés en matière de niveau de vie, sont dans le collimateur du gouvernement et bien c’est chose faîte ils vont désormais être mis à contribution dans les années à venir,  dans un souci paraît-il  de justice sociale.

 

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Actualité économique du 3 septembre

 

 

 

La non-indexation de l’IR conservée ?

 

La réforme de l’impôt sur le revenu (IR) sera au coeur de cette rentrée gouvernementale. Il est déjà quasiment acté que l’avantage sur le quotient familial devrait être réduit à 2 000 euros par enfant. Le total des avantages et autres réductions d’impôts, actuellement limité à 18 000 euros + 6% du revenu imposable, sera également revu à la baisse. De plus, le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) sur les revenus du patrimoine et des placements sera supprimé, c’est une promesse de François Hollande. Le PFL permet au contribuable d’avoir le choix entre déclarer ce type de revenus sur la déclaration de l’IR ou bien leur appliquer un taux fixé par l’Etat. Désormais, ces revenus seront soumis obligatoirement au barème de l’IR. Enfin, deux nouvelles tranches à 45% et 75% viendront s’ajouter aux cinq tranches existantes (de 5,5% à 41%). Mais aujourd’hui, c’est l’indexation de l’impôt sur l’inflation qui est remise en cause. Avant 2012, le barème de l’IR était revalorisé chaque année du montant de l’inflation. Ainsi, un contribuable qui voyait son salaire ne pas augmenter était favorisé. Mais le gouvernement Fillon avait décidé de supprimer cette indexation. Une non-indexation est équivalente à une augmentation de l’impôt sur le revenu. Ainsi en 2012, 200 000 nouveaux contribuables ont été comptabilisés, et parmi eux parfois des ménages modestes. Cette réforme devrait rapporter 1,7 milliard d’euros en 2012, plus de trois milliards d’euros en 2013. François Hollande avait promis de revenir à l’ancienne méthode durant sa campagne présidentielle. D’ailleurs, le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, avait un fervent défenseur de cette indexation, jugeant sa suppression injuste. Mais le gouvernement peut-il se passer de plus trois milliards en période de réduction des déficits publics ?

Protection sociale : France VS Allemagne

 

La direction du Trésor vient de publier une étude comparant les systèmes de protection sociale de la France et de l’Allemagne. Et contrairement aux idées reçues, beaucoup de ces chiffres sont très proches les uns des autres. Les parts des dépenses de protection sociale sont quasi identiques : 33,1% du Produit Intérieur Brut (PIB) en France et 31,4% en Allemagne. Idem pour les recettes : 32,1% et 32,6%. Les recettes fiscales (impôts et CSG) financent la protection sociale à hauteur de 10,2% en France et de 11,5% en Allemagne. 

Bien entendu, il y a aussi des différences, plus ou moins importantes, entre les deux pays. La part publique des dépenses est plus élevée en France (32% contre 28,5%). Outre-Rhin, les efforts demandés pour les cotisations sociales sont davantage ciblés sur les salariés (9,4% du PIB contre 6,7% en France) que sur les employeurs (11,1% contre 14%). Enfin, en Allemagne, les cotisations sociales sont plus plafonnées qu’en France. 

Côté chômage, il n’y a pas photo. Les chômeurs français sont bien mieux lotis que leurs voisins. Les indemnisations chômage sont plus longues (1 jour pour 1 jour travaillé contre 1 mois pour 2 mois travaillés) et plus importantes. Le taux des cotisations chômage sont aussi plus élevés en France (6,4% dont 4% à la charge des employeurs) qu’en Allemagne (2,8% dont 1% pour les employeurs). Enfin, l’Allemagne investit plus dans son Pôle Emploi que la France. L’assurance maladie allemande est en équilibre, voire excédentaire, alors que sa collègue française accuse des déficits structurels de cinq à sept milliards d’euros.

 

La loi de l’audiovisuel reportée

 

La loi sur l’audiovisuel prévue avant fin 2012 sera probablement repoussée pour 2013. Le gouvernement attend les conclusions sur un éventuel rapprochement entre le régulateur de l’audiovisuel (le comité supérieur de l’audiovisuel, le CSA) et celui des télécom (l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, l’Arcep) qui ne seront pas rendues avant fin novembre. Outre ce rapprochement, cette loi prévoit que la nomination des dirigeants du CSA, de France TV, Radio France et de l’Audiovisuel Extérieur de France ne soit plus réalisée par l’Elysée. Mais le rapprochement du CSA et de l’Arcep va demander beaucoup de temps et nécessiter beaucoup de discussions.

 

 

En bref…

L’Etat prévoit de céder 930 terrains aux collectivités locales (décote importante jusqu’à gratuité) pour favoriser la construction de logements sociaux. Ils pourraient accueillir 110 000 logements. Le gouvernement a un objectif de 150 000 logements sociaux d’ici 2016.

 

Les soldes combattent l’inflation en France

 

 

 

 

L’inflation pour ceux qui ne s’y connaissent pas en économie est un terme qui décrit l’augmentation des prix sur le marché. L’inflation est véritablement ce que l’on doit craindre dans cette période de crise que traverse l’Europe dans sa grande majorité. Les résultats de juillet sont un peu encourageants pour la France. Mais ce n’est pas le cas pour les autres pays de l’union européenne tel que la Grèce, le Portugal et l’Espagne. Même l’Allemagne qui est un exemple désormais en matière d’économie en Europe n’a nullement atteint ses prévisions. J’ai tout de suite vu que si l’on n’y prend pas garde ça serait très difficile pour la majorité des pays d’Europe. Le chômage se fait de plus grandissant et une hausse des prix entrainerait inéluctablement un phénomène de stagflation.

 

Les soldes de juillet au secours de l’économie

 

Les soldes du mois de juillet ont fait beaucoup de bien à l’économie française. C’est vraiment un bon bol d’air frais que l’économie a eu en cette période. Mais comme nous savons que le phénomène des soldes est périodique et il faudrait que le gouvernement français commence à réellement se pencher sur ces problèmes d’économie. Les français doivent se faire à l’idée que l’on aura pas de remède surprise comme beaucoup l’on pensé beaucoup d’entre nous. Nous devrons nous armer de courage et travailler sérieusement pour pouvoir remonter la pente. Notre avenir en dépend, pensons aussi à ceux de nos enfants et petits enfants.

 

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Pensez à votre déclaration de revenus !

 

C’est le 31 mai prochain que l’ensemble des français doivent retourner à leur centre des impôts leur déclaration de revenus 2012, excepté pour les cyber-déclarants qui disposent d’un temps supplémentaire en fonction des zones définies par l’Administration fiscale. Même si le document que vous avez reçu est déjà pré-déclaré, vous devez le vérifier, le signer et calculer le montant d’impôt que vous allez devoir payer pour cette année.

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« La Fête des épargnants pour 2012 »

 On commence à faire le compte de l’ensemble des hausses impôts prévus par le gouvernement pour le second semestre 2012 et le constat est simple : Il ne fait pas bon être épargnant !

 Il ne faut pas confondre : Etre épargnant et être riche !

        A partir du 1er octobre 2012, les prélèvements sociaux sur l’épargne passeront à 15% (au lieu de 11%). Les dividendes passeront à 36,5% (au lieu de 27%). Les plus values seront imposées à 34,5% (au lieu de 27%).

  Mais cela ne veut pas dire que l’imposition sur le revenu soit épargnée ! En septembre, 200 000 foyers qui ne payaient pas d’impôts vont en payer et 100 000 vont changer de tranche d’imposition à cause de non prise en cause de l’inflation dans la prise en compte du calcul de l’impôt.

Bref, quelques soit le gagnant aux prochaines élections, le grand perdant sera le contribuable !

Augmenter les impôts, c’est normal ! Mais augmenter les impôts sans toucher les dépenses publiques : cela l’est moins ! 

Faire des sacrifices est d’avantage consenti si l’Etat en fait aussi ! Mais malheureusement ce n’est pas le cas car des dépenses improductives sont faites.  

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Que ceux qui ne paient pas d’impôt lèvent la main !!

 

Voilà une nouvelle que je viens de lire sur lemonde.fr et qui ne va pas faire plaisir du tout, mais pas du tout à tous ceux qui ne paient pas d’impôts sur le revenu.

Généralement ce sont ceux là qui sont contents d’échapper à l’impôt, pourtant là ils vont encore plus souffrir que les revenus qui en paient !! 

 

Le 1er décembre dernier, l’Assemblée a voté le gel du barème de l’impôt sur le revenu pour les années 2012 et 2013 ; il ne sera donc pas indexé sur l’inflation comme c’était le cas ces années-ci.

Cela fait partie du plan de rigueur du Premier Ministre du mois de novembre dernier.

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Cette mesure concerne entre cent mille et deux cent mille foyers fiscaux et, cela permettra de faire entrer environ 1.7 milliard d’euros dans les caisses de l’État et environ 3.5 milliards en 2013 !!

Comment cela va-t-il se passer ? 

Tout simplement comme l’inflation est de 2.1%, les tranches auraient dû augmenter en proportion ; et donc cela ne se fait pas. 

Les foyers qui étaient juste à la limite l’an dernier, devront acquitter un impôt sur le revenu pendant ces deux années. 

De plus, les aides qui en découlent comme les aides à la cantine, aux transports seront donc supprimées ou diminueront sensiblement. 

Pourtant, non seulement nous ne sauront pas immédiatement ce que nous aurons à payer, mais encore il faudra attendre septembre prochain pour connaitre la somme exacte de l’impôt !! 

Rappelons tout de même que si votre impôt est inférieur à 61 euros, vous ne le paierez pas. 

Autre chose : 

Les foyers qui payent l’ISF verront elles aussi leur impôt augmenter sensiblement !! Les donations et les successions sont aussi concernées.

Les ménages ayant des faibles revenus sont de nouveaux taxés, d’une autre façon certes, mais taxés de nouveau encore une fois !!

Voilà donc un autre effet de la crise : une hausse importante des impôts !!

Après les denrées alimentaires, la TVA sur la rénovation qui est passée de 5.5 à 7%, le prix du carburant, le prix du gaz, bientôt le prix de l’électricité, maintenant les impôts !!

À quand une hausse des salaires ?