Les pédérastes ont honte de leur nom

Voici un texte d'Isabelle Aubry, présidente de l'association des victimes de l'inceste, qui va dans le sens de ce que je dénonce depuis des années, à savoir la manipulation de la langue Française par les pseudo intellos gauchistes.

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Pédophilie, abus sexuels, attouchements… halte aux gros mots ! Il est des mots, lorsque l’on touche au tabou de l’inceste, qui dérangent, qui font peur, que l’on fuit et dont on se détourne pour mieux se protéger. La pratique est simple, utiliser d’autres mots plus politiquement corrects ou plus supportables.

Mais parfois, même à notre insu, ceux-ci s’avèrent tout aussi pervers que l’acte qu’ils signifient. Commençons par le plus fameux, le plus employé dans notre société par tout un chacun et surtout par les médias : pédophilie. Il est issu du mot pédophile, étymologiquement, composé de deux termes grecs ; paidos (enfant) et philos (ami) ; l’ami des enfants, celui qui aime les enfants. Ce néologisme a été lancé à la fin des années soixante par un mouvement intellectuel sociopolitique.

Le but était de démarquer la pédérastie de la pédophilie. La pédérastie qui désigne l’attirance érotique d’un adulte pour les adolescents (ou préadolescents), bien souvent associée à l’homosexualité. Malheureusement, la manœuvre aboutit à une confusion entre les deux termes qui donne aujourd’hui un sens différent à la pédophilie.

On parle de pédophilie lorsqu’un adulte, homme ou femme, impose par la violence, la manipulation, la menace ou toute autre manœuvre, des relations sexuelles à un enfant. Sous couvert de l’amour porté à l’enfant, de l’initiation de ce dernier aux affaires sexuelles, le pédophile, profite de l’enfant comme objet sexuel jusqu’à l’échanger, le vendre, le tuer (cf. affaire Dutroux). A partir des années 90, les médias s’approprient le terme, le galvaudant à loisir. Si la pédophilie n’est pas inscrite dans le code pénal, elle sert de couverture à un crime tout aussi grave et bien plus répandu : l’inceste.

En effet, 80% des infractions sexuelles sur mineurs sont commises au sein de la famille. Cette réalité, bien difficile à dire autant qu’à admettre est camouflée derrière la pédophilie. Tabou oblige. Le résultat est sans appel : on ne parle plus d’inceste mais de pédophilie dès lors qu’il s’agit d’infractions sexuelles sur enfant. Ainsi des affaires bien connues comme celle d’Outreau ou d’Angers sont présentées sous ce terme. Jamais, voire rarement, on ne parlera d’inceste. Et pourtant il s’agit d’inceste.

Voilà un tour de passe-passe exemplaire qui permet à notre société de dédouaner la famille, l’intouchable famille. Le pédophile, c’est l’étranger au coin du bois, c’est rare, ça n’arrive qu’aux autres. Donc on en parle peu et l’on concentre la prévention auprès des enfants sur cet étranger qui lui proposera des bonbons. Or, le lieu de tous les dangers dont on ne parle jamais à l’enfant, c’est sa propre famille. Par chance, si l’enfant incesté se rend compte que ce qu’il vit est anormal et qu’il en parle, neuf fois sur dix, toute sa famille se retournera contre lui et lui imposera le silence. L’autre problème avec le mot pédophilie est qu’il signifie toujours étymologiquement, « aimer les enfants ».

Les pédophiles s’en servent pour justifier leurs actes, prétextant qu’ils donnent de l’amour à ces enfants lorsqu’ils les violent. Ce mot ne signifie pas ce qu’il représente, c’est-à-dire la transgression de l’interdit de la loi. C’est pourquoi, les mots pédocriminel ou pédocriminalité sont plus appropriés et plus respectueux pour les victimes. Mais rappelons-nous qu’un pédocriminel est toujours un membre extérieur à la famille. S’il s’agit d’inceste, on parlera de père incestueux, de mère incestueuse, de frère, sœur… L’abus sexuel ça va, le viol, bonjour les dégâts !

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