Visite de la dernière demeure de mon père “Le cimetière”

On ne peut pas prendre le train qui vient de l’autre coté et se dirige dans le sens inverse de notre train sans faire un arrêt dans une gare et attendre.

Loin de Montréal, du Maroc, loin de la vie…ma vie. Justement quelle vie ! Un éternel itinérant ou pour faire plus joli, un nomade ne sachant prendre racine. On dirait des moments où je sors de moi-même et je me regarde, me parle, me punis même et cette grande question : "Qui suis-je?". Je suis le second, celui qui refuse d’être le commandant de ce bateau. Qui refuse de prendre la responsabilité, mais quelle responsabilité ?

Au fait, je suis en train d’écrire ou de commencer le début de la réalisation d’un rêve, écrire ce roman… "Le second". Je crois énormément au destin et cela prend souvent un début ou un point de commencement d'une volonté qui se substitue à ce destin, mais on ne sait jamais de quel côté on est placé. Des fois, de celui qui a pris la décision, ou de celui qui subit les conséquences de cette décision.

La rivière s’est transformée en marécage, elle a perdu son âme et est devenue une perte, "un gâchis". On ne peut pas prendre le train qui vient de l’autre coté et se dirige dans le sens inverse de notre train sans faire un arrêt dans une gare et attendre. Romain Rolland écrivait: "La vie est une bataille sans trêve et sans merci où l'homme qui veut être digne de ce nom d'homme doit lutter constamment contre des ennemis invisibles : les forces meurtrières de la nature, les désirs troubles, les obscures pensées .. et tout cela pousse l'homme à s'avilir et à s'anéantir.

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