« La Canne à Mer » : un immigré clandestin vous parle !

Voici un roman qui retrace le parcours d

Les « sans-papiers » :

Qui sont-ils ?

D’où viennent-ils ?

Que cherchent –ils ? Pourquoi ?

Voilà sans doute des questions qui ne cessent de tarauder les esprits en occident, notamment en cette période où l’Europe fait face à une « invasion » spectaculaire des immigrés clandestins.

Et pourtant, ces jeunes et moins jeunes qui ne reculent devant rien,  ont chacun une histoire qui à défaut de leur donner raison, nous permet tout au moins d’avoir une lecture plus claire du phénomène d’immigration clandestine.

Et, au moment où la communauté internationale s’évertue à trouver des solutions urgentes à cet autre drame humanitaire, il devient important pour chaque citoyen du monde de regarder de plus près cette tragédie, afin de formuler chacun à son niveau un certain nombre de suggestions qui pourront aider le monde entier à mettre un terme à cette calamité mondiale.

canne à mer defao

C’est justement dans cette démarche qu’un jeune journaliste africain à recueilli pour nous l’histoire d’un de ses compatriotes, qui face aux conditions de vie totalement insupportables dans son pays a cru pouvoir changer son destin par un simple voyage sur la mer et par pirogue. Que non ! Car, au terme d’un voyage effroyable, sa terre promise se révélera être l’enfer sur terre.

Dans ce livre intitulé « La canne à Mer », Maurice Defao nous plonge dans la peau de Fogang, ce jeune qui bien qu’enseignant de formation ne réussira jamais à exercer  sereinement son métier dans un pays dirigé par un redoutable dictateur, qui a fait de la corruption un véritable sport national. Une mal-gouvernance qui se soldera par une guerre civile très meurtrière.  Au lendemain de celle-ci, toute sa famille éteinte, Fongang ne trouvera pas d’autres issues que de se jeter à la mer à la conquête de ce qu’on lui présentait jusque là comme un paradis terrestre.

« La canne à mer » est un récit authentique et captivant qui a plusieurs fois été primé sur la scène internationale. Et, en le mettant en vente ce jour sur une plate forme d’autoédition, l’auteur entend le rendre plus accessible, et à un prix à la portée de toutes les bourses. Bien plus, en achetant un exemplaire de ce livre, nous contribuons à hauteur de 01 euro à la lutte contre l’exode rural et l’immigration clandestine de milliers des  jeunes africains. Car, l’auteur a décidé de reverser l’ensemble du bénéfice généré par cet ouvrage à une organisation humanitaire locale de lutte contre l’exode rural et l’immigration clandestine.

C’est donc le lieu ici d’inviter chacun de nous à consulter tout de suite cet ouvrage que vous pourrez trouver parmi bien d’autres sur le site  « Bookelis ».

Brexit : le Labour dans l’embarras de l’entre-deux

Qu’en sera-t-il du référendum outre-Manche sur le Brexit ? En cas de scission, de départ de l’Union européenne, quelles seraient les réactions – à moyen ou plus long terme – en Écosse, Pays de Galles, Cornouailles encore britanniques ? Pour le moment, même si les Travaillistes ont fini par se prononcer fermement pour le maintien dans l’UE, les pronostics sur le résultat s’apparentent au tirage au sort dans un pot au noir et les prolongements, quel que soit le résultat, sont fort incertains.

Dans un récent entretien avec Atlantico, le géosociologue Emmanuel Todd relevait que « en Angleterre, tout le débat sur le Brexit se passe à droite, la gauche ne participe pas au débat. ». C’était à la fois vrai et un peu trop lapidaire. C’est devenu faux-vrai et vrai-faux avec l’intervention du chef de file des Travaillistes, Jeremy Corbin, qui maintient la consigne de vote contre le Brexit, mais laisse plus ou moins militants et adhérents en penser ce qu’ils veulent.

Le futur ex-Royaume Uni après le Brexit : une Angleterre, plus d'Écosse, de Galles, de Cornouailles ?
Le futur ex-Royaume Uni après le Brexit : une Angleterre, plus d’Écosse, de Galles, de Cornouailles ?

Devant une affiche « Vote Remain, 23 June » (s’opposant au «Vote Leave » de Michael Gove et des partisans du Brexit), Jeremy Corbin, chef de file du Labour, vient ce jour d’inciter l’électorat à s’inscrire sur les listes. C’est cohérent : selon sondages et estimations, plus la participation sera importante, mieux le vote pour le maintien dans l’Union européenne se renforcera.

Mais les thèmes de son intervention peuvent aussi conforter les partisans de la scission dans leurs intentions de vote.

Jeremy Corbin a notamment rejoint Emmanuel Todd sur la question de l’immigration. Même si la fachosphère française continuera de labelliser « islamogauchistes » l’un et l’autre, partant du principe que l’outrance paye davantage que l’analyse pouvant déconcerter ses partisans, ni Todd, ni Corbin ne démentent qu’une forte immigration sera source d’efforts budgétaires et de tensions.

Pour Corbyn, celles et ceux qu’inquiète un afflux migratoire ne sont pas des « Little Englanders, xénophobes ou racistes ».  Ces petits « anglo-anglais » désignent l’équivalent outre-Atlantique des All American, des red necks, mais avec une nuance isolationniste plus marquée, y compris, par le passé, quant à la question du Commonwealth. Ni chauvins, ni xénophobes ou racistes… donc pouvant sincèrement voter pour regagner le large d’une insularité renforcée.

Il n’en considère pas moins que le budget britannique devra, du fait de cette immigration accélérée, renforcer les services publics, ce qui est supposé profiter à tout le monde.

Cela pourrait avoir aussi des effets de relance et Corbyn a critiqué vertement le chantage à la récession qu’entraînerait un Brexit : David Cameron et George Osborne ne cessent de marteler que le pouvoir d’achat serait fortement affecté par une scission.

Le chef du Labour a aussi fait un appel du pied aux Britanniques résidant à l’étranger, ou ayant pu y travailler ou étudier. L’argument est relativement faible dans la mesure où des dispositifs bilatéraux pourraient être maintenus après un éventuel Brexit. Les pays membres de l’UE d’après le vote ne vont sans doute pas exercer des représailles feutrées à l’encontre du plus d’un million de Britanniques résidant en Europe.

En revanche, il semble bien que le gouvernement conservateur puisse plus facilement abroger des dispositions du droit du travail : cela étant, l’appartenance de la France à l’Union ne semble guère à présent une garantie trop contraignante en ce domaine. Il reste que le Parlement européen et la Commission ont influé sur la question des congés payés et des horaires hebdomadaires au Royaume-Uni. En France aussi, le FN et l’extrême-droite misent sur une refonte des règles communautaires qui aboutirait à une extrême libéralisation des conditions de travail : « Le PS méprise son électorat, mais le FN aussi. Même si Florian Philippot a fait du rétropédalage, il était déjà trop tard », résume Todd.

La continuité de l’adhésion à l’UE est aussi fortement appuyée par la confédération syndicale GMB (qui a rassemblé des syndicats des services publics et de la métallurgie) qui lie fortement la question du Brexit à celle du maintien des droits acquis par les salariés et fonctionnaires.

Par ailleurs, un économiste favorable au Brexit, Patrick Minford, a fini par admettre que la scission pourrait avoir des répercussions négatives pour les produits britanniques sur le marché continental ; mais, ajoute-t-il, ce serait compensé par l’essor des échanges mondiaux hors Europe, du fait de la levée des restrictions imposées par Bruxelles. Pourtant, la poursuite des négociations sur le Ceta (Comprehensive Economic & Trade Agreement) entre l’UE et le Canada, laisse entrevoir fortement que ces restrictions sont déjà fortement écornées.

De fait, le Brexit divise quant à ses répercussions économiques (à court, moyen et long termes), mais aussi sociétales. Selon les tranches d’âges, les conditions sociales, ou les bénéfices patronaux escomptés ou mis en danger, et bien évidemment les convictions profondes, l’un de ces facteurs peut l’emporter sur l’autre.

Michael Gove, conservateur qui fut chargé des affaires judiciaires a déclaré que Bruxelles ne permettait pas de protéger le pays de l’entrée de criminels et de terroristes. D’autres voix autorisées soutiennent à l’inverse que la coopération policière serait affaiblie en cas de scission.

À ces considérations s’ajoutent les ambitions des uns et des autres, notamment de l’ancien maire de conservateur de Londres, Boris Johnson, qui a rejoint le camp du Brexit, s’opposant ainsi à David Cameron. Le Brexit implique aussi des divergences d’approche du côté des indépendantistes écossais ou même gallois. Selon le résultat du référendum, le SNP, europhile par périodes, eurosceptique à d’autres, peut miser diversement sur ses suites.

Les Travaillistes, longtemps situés entre deux chaises par leur propre électorat, vient de clarifier ses options. Il n’est pas sûr du tout que leurs électeurs les suivent.

De même, la dirigeante du SNP, Nicola Sturgeon, et sa direction (54 députés à Westminster, 63 à Holyrood, le parlement écossais), se sont fermement prononcées pour le maintien. Mais de fortes personnalités indépendantistes ont contrecarré les directives d’unanimité, des économistes ont argué que le Brexit favoriserait agriculteurs et pêcheurs écossais. D’autres soutiennent qu’en l’état des choses, le SNP n’a pas d’influence à Bruxelles et qu’une scission, pouvant être suivie d’une adhésion indépendante, modifierait la donne. C’est dans le bastion SNP de Dundee que les dissensions sont les plus marquées et le parti a dû désavouer le lancement d’une campagne « SNP Vote Leave ».

Tant les instituts de sondage que les bookmakers, à 20 jours du scrutin, donnent l’avantage au maintien mais les indécis (et abstentionnistes) semblent imprévisibles. En plus, le 31 mai dernier, un sondage par téléphone commandité par The Guardian donne cette fois, à l’inverse, le camp du Leave l’emporter. Le même jour, celui publié par The Telegraph, indiquait un effritement de la majorité pour le Remain. On pourrait présumer, que, comme en Autriche pour sa dernière élection présidentielle, il faudra recompter les votes et que la marge sera plus serrée que prévue, même si la recension du Financial Times de ce jour, portant sur tous les sondages récents, donne trois points d’avance pour le maintien (avec, toujours, 11 % d’encore indécis).

Si les dirigeants des sociétés cotées, de la finance et de l’industrie, se prononcent pour le maintien, les patrons des TPE et PME commerciales, artisanales ou de services seraient pour ou contre à stricte égalité, la majorité de l’opinion estimant qu’après un lustre, l’économie britannique ne se porterait pas plus mal qu’à présent en cas de séparation de l’UE.

Un élément peut détourner les jeunes étudiants des urnes. Ils sont en général plus europhiles, mais la date du vote tombe en périodes d’examens ou de congés. De même, les Britanniques résidant sur le continent européen sont considérés majoritairement pour le maintien. Mais des retraités âgés pourraient s’abstenir, et les expatriés depuis plus de 15 ans ne seront pas admis à voter. On ne sait guère non plus comment les ex-immigrants européens ayant obtenu la nationalité britannique se prononceront (certains espérant un regroupement familial facilité, d’autres redoutant la concurrence des nouveaux venus).

Pour envisager autrement la question du point de vue « britannique » (en dépit des fortes divisions), Sophie Gindensperger, de Slate (avec d’amusantes illustrations de DataYolo), en a pris le pouls. L’issue, au doigt mouillé, semble aussi aléatoire qu’un lancer à pile ou face par la chanteuse et actrice franco-anglo-galo-helvète Petula Clark (native d’Epsom) retombant, submergé, dans la gadoue. Quant à prévoir les conséquences à long terme du Brexit pour le Royaume-Uni, avec possibilité de Cornxit, Scotxit, Welshxit, autant renoncer tout de suite…

La grande hypocrisie de l’immigration en France

 

 Je discutais avec mon épouse à propos de la véritable invasion d’étrangers d’autres pays vers l’Europe.

Nous venait aussitôt à l’esprit la fameuse phrase : « Qu’est-ce que c’est que ces étrangers qui viennent manger notre pain ? » où autres phrases similaires.

Une façon bien simple de résumer le problème.

Mais creusons un peu plus le sujet.

 

 

 

 

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Délinquance et immigration : la police redresse la barre ?

 

Intéressante émissionInfrarouge présentée par John Paul Lepers (sans doute un Français issu d’une famille immigrée de longue date ? Euh, non…) et dont Rue89 rend compte : elle était consacrée aux ratios populations immigrées/délinquantes. Contrairement à ce qu’il serait (notamment par d’autres) communément admis, fort bien reçu et transmis à l’envie, le lien n’est pas si évident. Cela étant, selon le confrère, les immigrés sont majoritaires en détention car « la police en fait sa cible prioritaire… ». En faisait, car comme pourrait l’énoncer le site parodique Brave Patrie, la police du pouvoir « socialo-bolchévique » pourrait avoir entrepris de redresser la barre en s’en prenant plus fortement aux « souchiens ».

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Immigration, intégration et lynchages

 

 

 

A la fin de la semaine dernière, un jeune rom de 16 ans, Darius, a été lynché et retrouvé entre la vie 

et la mort à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Cet acte terriblement violent, qui ne doit pas 

être considéré comme normal ou traité avec indifférence, relance le débat sur l’immigration et 

l’intégration en France, notamment en ce qui concerne les populations roms, aujourd’hui 17 000 à 

vivre dans le pays. Les actes violents contre ces personnes sont, sur les dernières années, en 

augmentation.

 

Pour améliorer la situation de ces populations, plusieurs politiques publiques ont été tentées sans que

rien ne réussisse vraiment. En 2012 le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait prévu le suivi social

des populations dont le campement devait être démantelé. Pourtant, depuis 2012, aucune politique 

d’insertion et de logement efficace n’a été mise en place. 

 

Les populations roms restent ainsi des boucs émissaires, des personnes surstigmatisées, ce à quoi la

parole publique n’arrange rien. Ces personnes restent la cible d’un racisme ambiant et à trop parler 

d’intégration sans que rien de concret ne soit fait et que ces populations acceptent les plans 

d’insertion, elles ne s’en retrouvent que davantage exclues. 

 

Quelle solution pour l’intégration de ces populations ? Peut-on vraiment tolérer qu’une telle 

stigmatisation conduise à des actes d’une violence si extrême ? 

 

La Cour de Babel, le film de Julie Bertuccelli

La cour de Babel, le documentaire de Julie Bertuccelli a été filmé dans le collège de la Grange-aux belles à Paris dans une classe dite d’accueil. L’enseignement qui y est prodigué s’adresse à des élèves non francophones venus des quatre coins du monde ; il a notamment pour vocation de leur apprendre la maîtrise de la langue française, passage obligé avant toute intégration de l’enseignement normal. 

Un splendide arc-en-ciel que tous ces accents, que tous ces visages innocents venus de Pologne, de Croatie, de Roumanie, de Biélorussie, d’Ukraine,  de Libye, de Guinée, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de Mauritanie, du Maroc, du Chili, du Brésil, d’Irlande du nord, de Chine, des confins du monde et d’ailleurs ! Vingt-cinq nationalités et autant de destins venus se croiser à Paris, à mille lieues de chez eux. 

Un départ qui leur a été souvent imposé par des parents démunis face à des problèmes politiques, économiques, sociaux ou autres. Très mal vécu par les uns et les autres pour leur avoir fait perdre leurs repères, les mettant à nu dans un monde compétitif, cet exil forcé génère toutefois en chacun  l’envie farouche d’en découdre. 

Des témoignages déchirants parmi lesquels celui de cette adorable Chinoise venue rejoindre sa mère après plus de dix ans de séparation. Elle avoue à grand renforts de hochements de tête et quelques bribes de mots ne pas être heureuse à Paris sans n’avoir pour autant un brin de nostalgie pour la grand-mère de Chine qui s’en est occupée dans sa petite enfance. Et cette Sénégalaise  dépassée par les évènements au point de faire preuve d’écarts de langage, lesquels plutôt que de lui attirer des foudres, sont traités avec pédagogie par Brigitte Cervoni sa prof de français. Toujours à l’écoute, cette enseignante au lieu de se perdre à travers des méthodes agressives, diagnostique, soigne avec brio avec ses mots efficaces.

Conscients en somme de la chance d’être dans un pays qui leur offre des opportunités inestimables, les adolescents se démènenent de leur côté pour être à la hauteur du défi à relever. Secondés par des parents impliqués à leur propre façon parfois maladroite, ils arrivent à s’approprier progressivement la langue et tout ce qu’elle véhicule de richesses. 

Amour et respect de la terre d’accueil et attachement à leurs racines semblent faire bon ménage contrairement à ce qui circule… Ils parlent de Bible ou de Coran, de leurs doutes quant à l’existence de Dieu dans un respect mutuel. Après des conflits sporadiques, les réconciliations. Une classe tout à fait normale. Sans sauvagerie aucune de la part de ces adolescents sympathiques comme tout. Une professeur normale aussi. 

Sauf que ce parcours aux antipodes de ce que les médias nous ressassent en permanence peut laisser sceptiques : à force on a  presque fini  par croire que tous ceux qui viennent d’ailleurs sont des Leonarda en puissance; que les parents sont du genre de Mr Dibrani ; ou encore pire, des futurs Merah.  

Dans ce climat délétère, la sortie de ce film laisse à désirer ; richesse pour la France ou pas, la diversité est devenue le sujet le plus explosif  qu’il vaut mieux éviter . Les Français ont désormais comme envie de s’arc bouter égoistement sur leur rayonnement ; l’exportation du rayonnement culturel  à leurs propres frais est une méthode qui semble toucher à sa fin…Pour cette raison, ce film sympathique qui peut faire réfléchir élèves, parents et professeurs  a de fortes chances malheureusement de rester confidentiel… 

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S’expatrier ? Comme Jean Noel Vandaelle, tous ceux qui l’ aiment et qui la quittent

L’expulsion de la collégienne d’origine kosovare, Leonarda Dibrani aura donc entraînée le retour du débat favori des périodes électorales, l’immigration. A quelques mois des Municipales cela relèverait d‘un pur hasard, tout autant que la promotion parallèle du charisme et de l’autorité supposés d’un ministre. Reste que le titulaire actuel du ministère de l’intérieur ne cache pas ses nobles origines espagnoles. Immigration ? L’expatriation constituerait en parallèle un phénomène croissant, et passé sous silence
Selon Jean Noel Vandaelle « le fond du problème culturel français transparaît avec Yello », né de l’Art de la peinture « devenue une cause perdue en France ». Il dénonce avec vigueur une « dictature intellectuelle dans l’art contemporain  français, portée à son paroxysme dans les années 80-90 » et qui aurait « tuée la peinture française ». Il y insiste, Yello « ne pouvait voir le jour qu’en Amérique ! » face au « sectarisme » et à l’approche institutionnelle sclérosée qui caractérisent ce qu’il reste de « culture » française. Désormais, il se revendique et ressent comme « un artiste américain né en France ».

Que le pays des droits de l’Homme propose la scission d’une famille s’inscrit « idéalement » dans la destruction programmée de la famille, du couple, de la filiation ? De la France avec elle-même.

Qu’on l’approuve ou pas, la logique d’ensemble est cohérente. La présidente du FN ne manqua pas de prétende « qu’on a touché le fond » estimant que le chef de l’Etat aura "abaissé" et "humilié" la France en participant à une affaire "qui ne relève même pas de la responsabilité d’un sous-préfet". Selon elle, le président « a appuyé sur le bouton de l’aspirateur à clandestins". Désavouant un ministre autant que lui-même, il a en effet proposé à la jeune fille de revenir en France pour reprendre sa scolarité, excluant un retour du reste de sa famille, notamment de son père. Décidément, la France n’en finit plus de « tuer le père » dans toute sa symbolique d’autorité. Ex patrie ?

Le chef du principal parti démocratique d’opposition s’interrogeait aussi sur « l’humanité dans l’idée d’un président de la République de vouloir séparer une enfant de sa famille " tout en affirmant qu’un retour en France de la famille Dibrani serait "un appel d’air terrible". Le rapport de l’inspection générale de l’administration justifie l’expulsion du père, Resat Dibrani, après épuisement de tous les recours, par le fait que son comportement ne "dénotait pas une réelle volonté de s’intégrer à la société française". La France « tu l’aimes, mais tu dois la quitter » ? Entre immigration et expatriation volontaire, quelque chose interroge les « droits de l’Homme » et le pays qui prétend encore à les incarner de façon exemplaire.

Outre le ping-pong idéologique de l’immigration autour duquel les scrutins électoraux tendent à tourner depuis les années 80, début de l’émergence savamment organisée d’un vilain parti d’extrême droite, la France n’est donc pas sans voir bon nombre de ses citoyens s’expatrier, de gré, et plus souvent de force, à bout de force. Pourquoi ?

Les raisons sont diverses, qu’il s’agisse de suivre des études dans des universités d’un meilleur niveau ou système de formation, pour « refaire sa vie », ou  vivre une expérience, bien sûr, pour trouver un bon emploi sans voir son salaire réduit à peau de chagrin après essorage lié aux taxes multiples made in France. L’impossibilité de se réaliser demeure la raison la plus évoquée. Nous y reviendrons.

Malgré tout, certains voient encore dans la France, un eldorado. Les mauvaises langues, ou les plus lucides, évoquent une couverture sociale constituant en soi l’appel d’air majeur pour « la misère du monde ». Mais toujours plus nombreux aussi sont ceux qui s’éloignent de leur Terre natale française pour ne pouvoir vraiment s’y épanouir professionnellement et personnellement. De façon tout à fait emblématique l’artiste peintre Jean Noel Vandaelle illustre cette dernière cause évoquée de l’expatriation. Les Etats-Unis ne s’y trompèrent pas en l’accueillant. Son génie saute aux yeux. Ses conférences nombreuses couronnent actuellement un succès justifié. Il a « réussi » dans son Art, aussi parce que son pays d’accueil, qu’il considère aujourd’hui comme le sien, aura su lui permettre.

Selon ses propos « après vingt années passées a "galérer" en France » il affirme avoir retrouvé le champ des possibles, ailleurs. Le « rêve américain » resterait donc une réalité en gestation pour qui dispose d’un véritable talent, et courage. Jean Noel Vandaelle cite volontiers Coriolan de Shakespeare "There is a world elsewhere". Comme nous le verrons, bien des français “de souche” ressentent actuellement, plus que jamais auparavant, l’appel et l’espoir du lointain. La France ne s’aime plus assez pour aimer vraiment ses citoyens.

La première exposition de Jean Noel Vandaelle eut ainsi lieu a Phoenix, en Arizona. Son personnage Yello bénéficia rapidement d’une notoriété croissante aux Etats-Unis. Cela illustre selon l’artiste une double « reconnaissance ». Celle d’un pays choisi à son égard. La sienne pour cette vraie terre américaine d’accueil. La France ne saurait plus « reconnaître » les siens, se rêvant idéale dans ceux qu’elle reçoit sans avoir les moyens de rester à la hauteur du fantasme qu’elle est devenue, ou pire, de sa caricature. Le « pays des droits de l’Homme » ne cesse de bafouer ses ambitions « Humanistes » qu’il distribue aux pigeons les plus naïfs ou, désespérés.


Chacun se souvient d’un premier ministre débutant n’hésitant pas à traiter de « minable » Gérard Depardieu, une des rares stars françaises mondialement connues et servant de fait au plus haut la renommée de la France. Les propos de Jean Noel Vandaelle raisonnent assurément pour la psychologie française plus globale, économique et sociale, autant que culturelle.

Dans bien d’autres domaines que l’Art, le pays le plus visité au monde qu’est la France serait ainsi devenu incapable de retenir ses meilleurs talents, dans l’Art comme dans la création d’entreprise. Bien qu’il s’apparente toujours plus à un pays vitrine de musée (cachant une misère accrue en coulisse), sa Capitale en premier lieu, les artistes et créateurs s’en détourneraient de plus en plus.

Avec courage, sincérité, inscrit dans une éthique véritable, Jean Noel Vandaelle compte actuellement parmi les grands aux Etats-Unis et au Japon, notamment. Que de chemin parcouru depuis cette année 2004 qui le voyait accueilli pour une année en résidence d’artiste à New York  Son œuvre Yellow Head and the Maritime Adventure  ne tardait pas à être exposée la même année au Newhouse Center for Contemporary Art à New York (600 m2 d’exposition). Poursuivant une ascension exceptionnelle, il présentait ces dernières années au Gilchrist Museum of Arts dans le Maryland, une grande exposition consacrée à l’évolution de son œuvre depuis, 2002… Un artiste américain majeur, né en France. Bien maladroit « pays des droits de l’Homme ».

 

 

Selon un bilan (31 décembre 2012) du ministère des affaires étrangères, 1 611 054  de nos compatriotes étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, soit une hausse de 1,1% par rapport à l’année précédente. Plus largement, la communauté française établie hors de France a augmentée fortement pendant la dernière décennie. La population inscrite au registre s’est accrue de 60% depuis l’année 2000, soit un taux de croissance moyen annuel de 4% par an, accompagné de "pics" occasionnels en 2006  et 2011. La proximité des Présidentielles ferait-elle fuir les concitoyens ? La dernière aurait battue tous les records en perte d’attractivité et de crédibilité pour la France.

 

Les variations des populations sont différentes d’une région à l’autre. Certains pays connaissent une expansion plus importante de leur communauté française (c’est le cas de l’Asie Océanie et l’Afrique du Nord). La moitié des Français expatriés reste établie en Europe. Comme Jean Noel Vandaelle, près de 19%…s’exilent aux Etats Unis, et 15% en Afrique. L’Asie-Océanie représente donc 7,5% des destinations choisies, le Proche et Moyen Orient près de 9%. Tous ces chiffres sont publiés par le Ministère des Affaires Etrangères.

 

Une France pour laquelle certains présentent l’immigration comme une planche de salut (la démographie nationale atteste d’une santé enviée par bien des pays, dont l’Allemagne) et nécessité quasi vitale ? Et qui se vide en parallèle de bon nombre de ses citoyens d’origine ? Certains vases « communicants » échapperaient au règne des éléments de langage.

Depuis la Présidentielle 2012, bien des études évoquent bon nombre: de riches Français effrayés par les annonces permanentes de taxation nouvelle (la ritournelle des  75% d’imposition aura fait des ravages dans les mentalités culpabilisées par « l’argent sale » des « diaboliques patrons »…), ces vilains riches font leurs bagages pour fuir leur pays à nouveau dominé par un socialisme non encore vidangé du marxisme primaire. En juin 2013, le Premier ministre britannique David Cameron n’hésitait pas à se dire ouvert à dérouler le tapis rouge aux entreprises et citoyens fortunés français fuyant le néo règne de l’imposition promue en gavage du mammouth toujours plus fonctionnarisé, aussi dans les pensées. La France survivra t’elle à une régression infantile dans son rétroviseur idéologique ?

Le 8 septembre dernier, Bernard Arnaulr, homme le plus riche de France et d’Europe entendait donc obtenir la double nationalité Belge, tout en niant vouloir s’exiler fiscalement. Même si cette intention ne serait plus d’actualité, cet arbre cacherait une forêt d’entrepreneurs. Lorsqu’un président "n’aime pas les riches" (tout en les côtoyant de façon « privilégiée » en coulisse ?), il ne faut pas s’étonner que certains mettent leurs ambitions créatrices en berne et pareillement leurs projets innovants, voire, qu’ils songent à s’expatrier. Une France qui ne veut plus se voir en peinture ? Seulement chez les antiquaires spécialistes en vieilles lunes idéologiques ou momies. Pour certains, l’exil des plus fortunés serait un mythe errant dans les rues cycliques de l’arrivée de la Gauche au pouvoir. Les chiffres évoqués précédemment attestent de la fuite croissante de la richesse, aussi en ressource humaine.

Qui ignore encore que 44 citoyens français font partie des 300 personnes les plus riches de Suisse ? Quel entrepreneur ne sait pas encore qu’il est plus avantageux de revendre sa boite en Belgique qu’en France, afin de ne pas voir ses plus-values exagérément imposées ?  Pour échapper à l’ISF et investir dans l’immobilier, Londres reste la destination phare. Echapper à des droits de succession exorbitants alors que la mort vous guette ? Prenez votre billet pour l’Italie ou l’Espagne ! Au-delà de la formulation humoristique, les faits sont là, révélateurs. La France actuelle ? Ils sont nombreux à l’aimer, mais à ne plus la « supporter ».

Vous êtes au chômage ? Les cours accélérés en langue germanique participeraient d’une urgence. Face au taux de chômage désorùais bien supérieur à 10%, trouver du travail en France exige une âme pour le moins téméraire, ou sacrificielle, face à la menace d’être « librement » contraint à des emplois aidés ou formations spécialisées en baisse des chiffres du chômage (l’informatique ! ). Avec son taux de chômage inférieur à 7%, l’Allemagne connaît depuis le début de la crise un afflux sans précédent d’immigrés provenant du sud de l’Europe, de la France. Pour travailler dans les secteurs de l’éducation, de l’énergie, du bâtiment, de la santé, s’expatrier vers les pays du Golfe (Arabie Saoudite, Emirats arabes, Koweit) ?  Pour ceux qui ont le plus le goût du risque et ne sont pas trop « exigeants » niveau condition et respect du droit du travail, direction la Chine, l’Inde ou le Brésil. Un bon niveau d’anglais ? Alors les Etats-Unis, que vous soyez peintre ou artiste peintre, informaticien, très entrepreneur par nature ou de formation, New York reste très sensible au supplément « valeurs » frenchy…plus encore que la France elle-même ?

Vous exiler tout en gardant l’attachement à la Langue française ? Le Québec et le Canada permettraient de bien se réaliser dans un environnement francophone

Chaque année l’ambassade du Canada à Paris propose ainsi 6750 "permis vacances Travail" (visas de un an). A la mi Novembre 2012, en moins de 48 heures tous avaient été attribués.

Vive le Québec libre ? En 2012, plus de 4000 Français se sont exilés au Québec. Ils étaient 2400 en 2011…Pour peu qu’on y ajoute les 6750 «permis vacances travail » et tous les expatriés avec autres types de visas temporaires, les 10000 étudiants dans les universités québécoises (chiffre en forte hausse), difficile de nier que bien des français reprennent leur liberté face à une France dans laquelle ils ne se reconnaissent plus. Les propos de Jean Noel Vandaelle trouvent décidément un écho très étendu.

 

A contrario de Leonarda Dibrani, et de sa famille, bon nombre de citoyens français « de souche » tarderaient même à revenir au pays lorsque la durée des divers types de visas vient à expirer. On les classerait dans la catégorie « clandestins français ». De façon tout à fait légale et officielle, gardons que 150.000 de nos compatriotes vivraient dans ces pays de culture si voisine.

 

Les derniers chiffres du ministère des affaires étrangères statuent sur une augmentation du nombre d’expatriés inscrits sur les registres consulaires (17.000 inscrits de plus comparativement à 2011). Ils étaient donc fin 2012, au moins 1.611.000 français déclarés auprès des Consulats comme établis hors de France. Mais la population globale des Français non-résidents (inscrits et non-inscrits) est estimée à 2,8 millions de personnes.  Le pourquoi ?

 

La raison financière ne serait pas prioritaire pour le français « lambda » décidant de s’expatrier, sans nier qu’elle le reste pour les plus fortunés. Ainsi, pour 63 % des expatriés la motivation principale reposerait sur la recherche d’une nouvelle expérience professionnelle, encore possible… Et 30 % placeraient leurs attentes prioritaires dans une augmentation de revenus. Gardons que 80,2 % des Français expatriés disent vouloir avant tout s’ouvrir à de nouveaux pays, à d’autres cultures, aussi de l’entreprise.

 

Même si 30 000 offres d’emplois ont été proposées par Pôle emploi international en 2011, dont 70 % vers l’Europe, dans les secteurs du tourisme, de la vente, de l’hôtellerie et de la distribution, les expatriés semblent souvent s’en remettre à eux même pour se faire une place. Le « visa » garderait sa symbolique la plus forte. L’espoir accru de « pouvoir créer sa boite plus facilement » et de « pouvoir mieux gérer soi même son argent » (Etude CNS Sofres – Octobre 2012) participe des raisons de l’expatriation. La culture économique et sociale française, très « fonctionnarisée », resterait un obstacle majeur à l’épanouissement et à la réalisation de soi. Nombreux n’aspirent plus à bénéficier d’un « emploi garanti à vie » pour y voir une sorte de « mort sociale », une fin d’ambition anticipée « facile mais souvent médiocre ». Toujours selon la même enquête récente.

 

La France a peur ?

 

Se réjouir alors que tant de citoyens refusent ce sentiment négatif. Quitte à s’éloigner un temps d’un pays qui ne les reçoit plus à leur juste valeur ? Si « l’affaire » de Leonarda Dibrani et de sa famille sera venue relancer la thématique démagogique et électoraliste de l’immigration, il n’est pas exclu que cette expatriation croissante de français constitue le plus beau rappel ou appel de la France, à elle-même.

 

A ne pas vouloir l’entendre, comme Jean Noel Vandaelle s’éprouvant désormais « Artiste américain né en France », bon nombre de citoyens pourraient bien aller trouver ou retrouver ailleurs leur identité véritable, loin de « l’exception française » en voie de disparition.

 

Une ex Patrie toujours plus expatriée d’elle-même ?


Guillaume Boucard

 

IL FAUT UN DEBAT PUBLIC SUR L’IMMIGRATION ET LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL !

 

 

Le mot d’ordre est lancé : MOBILISATION !

 

L’université d’été du PS à La Rochelle se promet d’être rythmée, cacophonie assurée ! Déjà à l’annonce de la principale thématique mon poil s’hérisse : la mobilisation face à l’extrême droite. Une merveille de dialectique ou l’ombre de François Mitterrand est finalement toujours présente, car il ne faut surtout pas omettre que c’est bien lui qui a instrumentalisé le FN. Simplement un exutoire pour tenter de fédérer un électorat désabusé. Ouais il faut bien que ces petits messieurs gardent leurs places au soleil, alors plutôt que de nous agiter le spectre de l’extrême droite, il serait de bon ton de s’occuper des problèmes sociétaux, et économiques qui eux sont d’importance et concerne les français !

Toujours à des lieux de la préoccupation des français, une nouvelle démonstration d’incompétence, et par la même occasion ils ne font qu’afficher leurs préoccupation premières:  assouvir leurs ambitions personnelles ! Une nouvelle fois ce gouvernement se montre inaudible.

Il faut bien reconnaitre que ce soit au niveau national ou européen, l’incompétence et la soumission aux lobbys sont des qualités qui priment pour obtenir une misérable parcelle de pouvoir.

Cacophonie or not cacophonie ?

 

D’un côté nous avons la « diva » Taubira (mince cela rime !) qui victimise les délinquants, et les tribunaux qui les relâchent. Au moment même où l’insécurité atteint des plafonds, la criminalité explose jour après jour, mais bon c’est la faute à Nicolas Sarkozy !

L’angélisme et la culture de l’excuse perpétuelle ne fonctionne plus même au sein des sympathisants de gauche.

Manuel Valls.

 

Je ne vais pas tomber dans la naïveté la plus profonde, avant tout Manuel Valls est un carriériste, son but premier étant  l’investiture lors de la primaire socialiste. Son insolence provoque des remous, j’oserai même affirmer qu’il en devient « hérétique » pour une certaine gauche. En voulant soulever le débat sur l’immigration et la politique migratoire, il brise un tabou même en minimisant ses propos par la suite.

IMMIGRATION-INSECURITE

 

Il serait temps que le tabou encadrant l’immigration tombe. La France ne peut plus accueillir toute la misère du monde, c’est d’une telle évidence. Le blocage des sujets sociétaux (mariage pour tous, immigration, identité nationale, etc…) est révélateur d’un quasi-totalitarisme du pouvoir exécutif. Le référendum ne fait désormais plus partie du vocabulaire politique, que nenni on IMPOSE ! Le résultat : une France divisée. Bien diviser pour mieux régner !

Que dire si l’on ose établir un lien entre l’insécurité galopante et l’immigration. Bien sûr comme d’habitude, idéologiquement ce sujet est tabou à gauche, surtout avec l’apport très bénéfique des écologistes, l’humanisme vissé et incapable de se projeter dans la réalité, la « bobotitude » dans toute sa splendeur !

Bien évidemment il ne faut pas tomber dans tous les excès en affirmant que tous les étrangers qui immigrent en France, le font que pour les aides sociales. Ce n’est pas la nationalité mais la mentalité qui fait d’un individu un profiteur. Un premier lien, et pour parachever l’épisode un second lien.

C’est bien l’ensemble de la politique migratoire qui est en question. N’en déplaisent aux humanistes de tous bords, la question du regroupement familial se doit d’être posée également.

Le regroupement familial fut rendu légal et institutionnel, par le Président Valery Giscard d’Estaing, en avril 1976. Il faut bien l’admettre qu’a partir de cette loi « scélérate » la France est devenue un oasis pour toute la misère du monde.

Le problème est sociétal. Si l’on se penche sur le passé, on voit bien que les immigrés souhaitaient se fondre dans la masse. La France alors était un modèle ou les « pères » faisaient tout pour que leurs enfants deviennent de « vrais » français. Cette époque est désormais révolue.

Personnellement il me semble qu’il y a eu une dérive quand la gauche a glissé de la juste et nécessaire défense du travailleur immigré vers la promotion tous azimuts de l’immigration, alors qu’il s’agit de deux choses bien différentes.

En refusant tout débat sur les flux migratoires nous allons droit vers une catastrophe. Nous comptons près de 3,5 millions de chômeurs, donc comment offrir du travail aux nouveaux arrivants, comment les loger, comment les intégrer alors que la situation budgétaire ne permet pas de consacrer des moyens considérables mais nécessaires. Ces flux vont encore amplifier l’exclusion, le repli identitaire, la ghettoïsation, le sentiment de révolte et les phénomènes de chaos et d’anomie tels que les a décrits le sociologue Hughes Lagrange.

Allocations familiales : l’impensable décision qui favorise l’immigration.

 

L’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

Une nouvelle qui est restée relativement confidentielle en France. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système en 1976, bénéficier dudit regroupement. Désormais les hommes ayant épousé plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, et cela sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

Pour appuyer cette décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la justice européenne.

En clair cela signifie que tous les efforts accomplis depuis 1993 (gouvernement Balladur) pour limiter les fraudes au regroupement familial viennent de voler en éclats, la question qui en découle :

A quoi bon menacer de poursuite les fraudeurs aux allocations familiales.

 

A strictement rien du fait que la fraude elle-même n’existe plus. La loi peut bien réserver le bénéfice de ces prestations aux enfants d’une seule et même épouse, tout se passera désormais comme si cette loi était abrogée.

L’Islam au cœur du débat.

 

Je ne pense pas qu’il soit de l’ordre du délire de penser que certains groupes musulmans extrémistes et aujourd’hui minoritaires œuvrent à délégitimiser l’état auprès des populations immigrées, tout en restant dans le cadre de la légalité ou dans l’infraction à la légalité mais systématique.

Cela peut se traduire par exemple par un affichage extrêmement voyant de la religion chez les femmes via le voile islamique ou la burqa. L’état se retrouvant dans l’obligation d’interdire un vêtement qui est en contradiction avec les libertés constitutionnelles. Au final une exploitation de nos propres contradictions, voire peut-être même pire, la France pourrait se voir condamner par la cour européenne des droits de l’Homme et ainsi obligée un retrait de la loi sur le niqab.

Je ne vais pas tomber dans la provocation en affirmant que la migration des musulmans dans les territoires non-musulmans est une stratégie de conquête dans le but de répandre l’Islam aux fins de préparer le Djihad. Pourtant un nombre impressionnant de blogs, forums, livrent une argumentation qui me laisse pantois. Ils en deviennent aussi intégriste, et ne solutionne aucun problème, mais plutôt inversement ne font qu’amplifier la montée du communautarisme, qui  représente le danger réel.

Je me demande si nous ne sommes pas à l’aube de conflits religieux majeurs, qui se traduiront par une crise de civilisation à l’échelle quasi-mondiale.

Une chose est certaine, sans volonté politique de faire fi de ce tabou qu’est l’immigration et le rapprochement familial, sans une prise de conscience politique, nous nous dirigeons vers le chaos, et cela à brève échéance.

Faut-il un débat public sur l’immigration et le rapprochement familial ?

 

En n’espérant que le débat sur notre site en reste courtois !

 

Sources.

-Wikipédia

-Hughes Lagrange « Le déni des cultures »

-Défrancisation-Chronique de la mort d’une nation

-La République des idées

-Musée de l’histoire de l’immigration

-Atlantico

 

Jeux TV : Qui veut gagner… un bébé? Et la morale dans tout cela?

                    

 

Après « Qui veut gagner mon rein? », ou « Qui veut gagner une expulsion vers son pays d’origine? », une nouvelle forme de dotation télévisée à fait son apparition ces derniers jours, à savoir, « Qui veut gagner…un bébé? ». Explications d’une surenchère médiatique et télévisée ayant largement dépassée le cadre du jeu, de l’éthique, et surtout de la morale.

 

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