Une nature préservée dans le Cantal !

 

Ceci est mon dernier article à mettre dans la série de mes carnets de voyage. Mon séjour dans le Cantal se termine hélas bien trop tôt à mon goût. Mais il n’est pas dit que je ne reviendrai pas !

Dans ma découverte de cette région, j’ai apprécié particulièrement la flore des sommets et les animaux que j’ai pu voir.

Je ne vous parlerai pas des marmottes qui sont pour moi comme l’Arlésienne, on en parle mais on ne les voit pas !

Pourtant nombreux sont les promeneurs ou les randonneurs qui nous en ont parlé. Nous sommes pourtant montés assez haut, avons fait quelques longues randonnées mais pas une seule marmotte en vue !

Nous avons, par contre découvert le Milan Royal si facile à reconnaître grâce à ses ailes découpées et sa queue incurvée. Par ici, il est chez lui, on le voit partout planer à la recherche de sa nourriture. Le Milan est superbe dans ses coloris et dans la majesté de son vol.

 

 

 

Il se nourrie de taupes qu’il guette lorsqu’elles sortent de leur trou pour prendre l’air, de souris, de mulot et de tout ce qui rampe. Il plane longtemps et souvent très haut à la recherche de sa proie.

Lorsqu’on le voit se poser au milieu d’un champ ou sur un piquet, c’est qu’il mange son repas.

 

Un autre rapace qui l’accompagne souvent est la buse. Plus petite et d’un plumage plus sombre, elle est un prédateur aussi impitoyable que le Milan Royal.

Il est facile de les distinguer ensemble ; le Milan ayant une envergure de près de 1.70 mètre tandis que la buse reste modeste.

Et puis, on peut aussi apercevoir des geais des chênes. Ils sont très colorés et rapides. On les voit souvent à la lisière des bois ou des bosquets. Ils ne s’éloignent jamais beaucoup de leur nid. Ils sont reconnaissable à leur cri : Ils préviennent les autres d’un danger ou d’un étranger.

Combien en avons-nous vu traversant la route juste devant notre voiture ?

Nous savions ces derniers temps où les trouver ! Le nid n’étant pas loin.

Et puis, il y a les chevreuils, roux à cette saison ; ceux là sont reconnaissables ; pas très grands, élancés et rapides.

Je les connais, il y en a légion autour de chez moi. Mais c’est un réel plaisir de les voir au détour d’un lacet ou près à traverser au moment du passage de la voiture.

Ce qui est triste c’est qu’il en est écrasé par les voitures ou autres camions plus de 1600 par an. Ces animaux se déplacent énormément aussi bien le jour que la nuit et traversent les routes au moment où on s’y attend le moins. Ils foncent !

 

 

Ma découverte ne s’arrête pas là ! J’ai aussi pu voir de belles fleurs : les gentianes, longues tiges vert pâle aux fleurs jaunes et aux feuilles larges ; les pensées sauvages, celles que je vois chez moi au début du printemps, les voilettes parfumées et bien d’autres fleurs que je ne connais pas.

Leur délicatesse, leur couleur m’ont poussé à les photographier. Elles sont si éclatantes qu’il est difficile de ne pas les voir.

Les sommets, du côté du col de Prat de Bouc ou du Pas de Payrol en sont recouvert.

 

 

N’oublions pas, que par ici, la nature est préservée, les engrais sont très réglementés, voire interdit ; la Nature fait son travail seule ! Les seuls engrais déposés sur les versants sont les déjections des animaux, la neige l’hiver et la pluie d’orage.

Les Monts du Cantal sont préservés, les éleveurs doivent suivre un cahier des charges très strict édité par Natura 2000 et…. leur conscience.

Ces vacances ont été bénéfiques, nous avons découvert une région superbe, presque inconnue du grand public, des gens accueillants et simples et un micro climat qui fait oublier ses douleurs (!)

L’an prochain sera une autre année, avec sans doute une nouvelle région à découvrir. Mais pour le moment, nous emportons dans nos bagages des centaines de photos, des milliers d’images et d’odeurs et des souvenirs pour les 12 prochains mois.

 

Fin de mes articles sur la région Cantal