Cogito ergo sum …

Cogito ergo sum

De l’immanence de la vie au « JE » tutélaire – artefact de l’existence !

 

Le « Je[u] » du célèbre « Je pense donc je suis » semble faire fi de l’indicible pertinence de la seule résultante qui vaille : notre « ainsité », en réajustant à sa seule mesure – sa propre conscientisation – l’« en-soi » de cette ainsité – ainsité bien assez honorable car d’évidence confrontée au percept, comme issu, du non sens de toute chose – par la conceptualisation, au-delà de son immanence factuelle, d’une transcendance de type déterministe… Transcendance transcendant somme toute sa seule ignorance, ignorance agitée d’une conscience archétypale se désirant fusionnelle – toute à la fois à la cause et à son principe – sous les coups de boutoir de ses peurs puis de ses soifs, toutes deux désireuses d’atténuer et/ou s’affranchir de ses souffrances existentielles.

 

Descartes cherchait à prouver l’existence de Dieu quant au déterminisme de sa propre fin, asphyxié sous l’étouffante conscience de sa propre espérance, et de matérialiste spiritualiste.

  

L’homme, unique objet de son ressentiment, cherche à faire valoir son oppressante insuffisance par le propre même de sa suffisance : le Je[u] du « MOI »

 


De toute éternité : concept qu’il élabore au fil de son temps,  avec son arme favorite : l’AMOUR … De l’amour propre à l’amour probe de sa « quintessence » perdu, échéance obsolète s’observant de par la déchéance de sa totalité – fragmentaire -, pour illusoire qu’elle fût dans l’illusion qu’il s’octroie.  A la recherche du temps perdu retrouvé,  confronté à cette déchéance,  il conditionne son « êtreté » à la mesure de son insuffisance à vivre l’instant qui le fait naître pour n’être qu’à ses yeux, et par_être dans le paraître, pour avoir, et se voir en ceux des autres. Dans le déni total de la petite mort qui l’habite, nonobstant, sous l’effroi de sa propre fin qu’il infuse en toute transcendance, et assurément engagé vers les hauteurs qui le ramèneront toujours à son impuissance… haletant et combatif, à cheval sur l’hydre – courbe – asymptotique de sa vulnérable verticalité, il détruit dans son vertige ascensionnel l’horizontalité qui l’a vu naître.

 

Afin d’éviter la puissante et insoutenable lourdeur de l’être, je déclinerai au fil de vos réactions que j’attends unanime, la légèreté de cette immanence translationnelle et trans_relationnelle à la fois qui nous subsume tous à la vacuité de toute chose ; donc qui nous habite pour, chemin faisant, accepter ce chemin qui nous foule à chaque pas,  non plus dans le déni de nous-même, donc de l’autre – ou le vice versa diront d’aucuns -, mais dans l’actualité de notre engagement, de notre « soi » : cet élan qui nous emporte, nous transporte, nous transborde, à l’horizon de toute proximité ; qui nous lie l’un à l’autre, sans trans_sabordage, afin de nous aborder de gré à gré, non point sur le pont de nos certitudes, mais en ce point nodal : immanence incarnée vibrant partout et nulle part en un même centre, centre totalisant et excentré de toute circonférence.

 

la parole circule


 

PS : S’il est deux personnes à qui je souhaiterai confier la préséance de cette parole avant tout autre, en préambule au débat dans lequel je vous engage et convie, ce serait, et bien amicalement, celle d’un Humaniste et d’un Candide ; merci de faire passer le message. Sans être une infusive demande, je resterai leur obligé à ce qu’ils ouvrent le dialogue que j’entends développer à la mesure de l’instant qui se vit. Toute forme est admise et aucune censure ne sera tolérée ! Un espace vide peut suffire à leur préséance, merci de votre attention s’il y avait lieu – s’il y a lieu – s’il y eu lieu.

 

sourire